•  

    _____ De l'huile sur le feu de Nicolas Benamou – 2011 _______________________________________________

    Saison 2012 Episode 09 Pour son premier film Nicolas Benamou choisit de s'attaquer au communautarisme et aux clichés à travers la rivalité entre deux restaurants, l'un chinois et l'autre arabe, se partageant tant bien que mal une même terrasse. Malheureusement et comme c'est bien souvent le cas, sous couvert de s'amuser des clichés Nicolas Benamou les aligne avec application pendant 90 minutes. Les asiatiques sont donc sournois, comploteurs et adeptes forcenés du karaoké, les flics forcément racistes et abrutis, les vieilles dames colonialistes dans l'âme et les arabes totalement engoncés dans les préceptes de l'Islam. Comme en plus l'humour du film est vraiment lourd et indigeste, que le récit n'est pas vraiment aidé par une interprétation souvent à la limite de l'hystérie pour la plupart personnages on a très vite la sensation d'assister à une grosse farce bien pesante et caricaturale. On pourra toutefois sauver du film les deux personnages d'adolescents interprétés d'un coté par un Vincent Lacoste (Les beaux gosses) assez touchant de maladresse et de bêtise et la jeune Alice Belaïdi encore une fois déconcertante de naturelle. Deux personnages qui ont le mérite de sonner juste et surtout d'être drôle contrairement à l'ensemble du film.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note : 04/10 _____

     

    _____ Dark Souls  de César Ducasse et Mathieu Péteul – 2011 ________________________________________

    Saison 2012 Episode 09 En général je suis plutôt client des ambiances bien particulière des films nordique et c'est donc avec une certaine curiosité que j'ai attaqué cet intriguant Dark souls (Morke Sjeler) mélangeant le thriller et la thématique du film de zombie. Car Dark souls raconte l'étrange histoire d'un tueur en série qui laisse ses victimes dans un état de mort vivant vomissant un liquide noir après leur avoir perforer la tête à l'aide d'une perceuse. Un concept pour le moins étonnant, renouvelant un peu le genre du film de zombies pour un long métrage réalisé en Norvège par deux français. Seulement voilà, au bout de 20 minutes une pensée diffuse mais tenace n'a cessé de me tarauder l'esprit et qui était « mais qu'est ce que c'est chiant ». Car Dark souls est un film monstrueusement mou et amorphe dans lequel on a envie de secouer les personnages pour qu'ils fassent enfin quelque chose à l'écran. L'enquête est mené sur le rythme d'un épisode de Derrick neurasthénique et les personnages sont assez globalement inexpressifs. Le films verse même souvent dans un humour maladroit et parfois involontaire lors de sa dernière demi heure. Si l'ambiance est vraiment particulière, si l'idée d'associer tueur en série, zombies et préoccupations écologiques est assez originale en revanche le film est tellement plat, mou et mal foutu qu'il ne suscite rien d'autre que l'ennuie le plus ferme.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note : 03/10 _____

     

    _____ Les infidèles  de Divers réalisateurs – 2012 ____________________________________________________

    Saison 2012 Episode 09  Les infidèles aura bénéficier d'un sacré buzz lors de sa sortie en salle du fait d'une part de l'exposition médiatique de Jean Dujardin avec The artist et de l'autre du léger parfum de scandale du film avec une affiche polémique pourtant bien innocente. Les infidèles est un film à sketchs dans l'esprit des comédies italiennes des années 60/70 réunissant autour du duo Dujardin/Lellouch et du thème de l'infidélité conjugale une belle brochette de réalisateurs avec Fred Cavayé (A bout portant), Michel « The artist » Hazanavicius, Jan Kounen, Eric Lartigau ou Alexandre Courtes (L'excellent The incident sur lequel je reviendrais bientôt)). Mais voilà Les infidèles est une déception de plus à mettre sur le compte du cinéma français dont les ambitions et les belles intentions accouchent souvent de films très moyens. Tout d'abord Les infidèles n'est jamais drôle ni féroce; entre quelques blagues potaches et étude de mœurs comme on en voit à longueur de films le film peine à trouver son tempo et accouche de sketchs assez uniformément moyen. Il faudra attendre la fin du film et une réunion des différents personnages dans un stage des infidèles anonymes sous la direction de Sandrine Kiberlain pour enfin trouver matière à sourire. On retiendra aussi le très joli moment entre Jean Dujardin et Alexandra Lamy en couple se déchirant le temps d'une soirée sur leurs infidélités. Un sketch réalisé par la comédienne Emmanuelle Bercot qui malheureusement s'éternise un peu trop jusqu'à devenir une parodie involontaire du célèbre couple qui s'engueule dans un deux pièces. Si l'esprit frondeur de Bertrand Blier rôde parfois un peu sur le film Les infidèles reste au bout du compte une comédie bien lisse, bien trop sage et bien trop uniforme dans laquelle rien ne dépasse ni émerge vraiment.

    ________________________________________________________________________________ Ma note : 05/10 _________

     

    ______ Bad Ass  de Craig Moss - 2012 __________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 09  Bad ass s'inspire vaguement d'un fait divers réel qui avait fait d'un vieil homme un héros du net grâce à une vidéo dans laquelle on le voyait violemment tenir tête à deux délinquants dans un bus. La bonne nouvelle c'est que c'est cette bonne vieille trogne de Danny Trejo qui incarne ici un vieux vétéran du Vietnam devenant justicier et la très mauvaise c'est que le film est réalisé par Craig Moss jusqu'ici connu pour ses parodies affligeantes de connerie et de vulgarité ( 41 ans toujours puceau, La véritable histoire d'Edward et Bella...). Bad ass lorgne très légèrement du coté de Hobo with a shotgun et propose une histoire classique de justicier avec un type voulant venger la mort de son vieil ami tuè par des voyous. Le moins que l'on puisse dire c'est que Bad ass est basique, linéaire et sans surprises et surtout monstrueusement cheap dans sa mise en scène. Les scènes d'actions sont poussive et les bastons se ressemblent toute. Quand à l'histoire entre romance téléphonée, politiciens véreux et justice expéditive, elle ne brille pas par son originalité. Danny Trejo affublé d'un look improbable avec bermuda, chaussettes blanches de tennis, casquette et sac banane avance imperturbable dans son enquête qui se résume à interroger des gens qui refusent de parler et qui donc se font péter la gueule. Des jeunes sur un terrain de basket qui refusent de répondre et bing Frank (Danny Trejo) leur pète la gueule, des types dans un bar qui ne veulent pas coopérer et paf Frank leur pète la gueule, un mec qui refuse de dire où se trouve son pote et pouf un nouveau cassage de gueule.... Même lorsque Frank se rend chez l'épicier du coin il faut qu'il tombe sur des voyous qui viennent faire un cambriolage et là je vous le donne en mille, et bien il leur pète la gueule. Bad ass avait finalement les atouts basiques pour être une bonne série B, mais le film n'est jamais distrayant et même finalement assez emmerdant. Les personnages secondaires sont bien nases comme l'insupportable gamin black qui jure comme un charretier ou caricaturaux comme le maire corrompu incarné par un Ron Perlman au service minimum. Bad ass ne possède finalement qu'un seul atout dans sa manche qui est la présence du toujours aussi charismatique Danny Trejo, pour le reste Bad ass reste un DTV paresseux et tout à fait dispensable.

    _________________________________________________________________________________ Ma note : 03/10 ________


    Voilà une semaine se termine, une autre a déjà recommencer. To be continued ...

     

     


    votre commentaire
  •  

    Suite et fin du tour d'horizon de la série des films de la saga Guniea pig

    ____________________________________________________________

    Mermaid in a manhole

     

    La série des Guinea pig part 02

     Mermaid in a Manhole est le quatrième volet de la saga et propose une véritable histoire loin du simple concept de la femme torturée pendant 50 minutes. On suit ici l'histoire d'un peintre dépressif après la mort de sa femme qui peint des toiles en s'inspirant de ce qu'il voit et trouve dans les égouts. Un jour il trouve au fond de ces mêmes égouts une sirène et décide de l'emmener chez lui afin d'en faire son modèle. Comme on es pas vraiment dans Splash ou La petite sirène, la femme poisson mourante commence à se couvrir de pustules bien dégueulasses et être attaquées par les vers. Amoureux fou, le peintre doit encore et toujours immortaliser sur sa toile le corps de plus en plus abstrait de son modèle. Mermaid in a manhole joue volontiers la carte du gore trash vomitif et coloré à la Street trash comme lorsque la sirène se fait percer ses pustules pour en extraire des liquides de couleurs afin que l'artiste les utilisent pour ses toiles. Excessif et complaisant dans façon de s'attarder en gros plans sur les plaies purulentes, le moyen métrage de Hideshi Hino devrait retourner l'estomac des plus fragile dès l'instant qu'il joue sur la carte l'écœurement pur et dur en utilisant des vers grouillant sur les plaies et s'échappant des vomissures poisseuse de la pauvre jeune femme. Pourtant Mermaid in a manhole possède un certain charme à montrer un homme tentant de sublimer les pires horreurs putrides par l'art en faisant d'un corps pourrissant une chose belle et esthétique. Le film se termine même de façon assez inattendu (pas du tout en queue de poisson donc) avec une sorte de twist ending remettant en perspective la folie de cet artiste. On regretteras surtout les acteurs aux jeux souvent excessif comme les deux voisins du peintre et une mise en images vidéo pas très cinématographique.

    Ma note 06,5/10

    _____________________________________________________________

    Androïd of Notre Dame

     

    La série des Guinea pig part 02

     Android of Notre Dame, réalisé par Kazuhite Kuramoto est donc le cinquième et avant dernier volet des Guina pig et c'est aussi l'un des plus bancal et décevant moyen métrage de la série. On se retrouve cette fois ci avec l'histoire d'un scientifique fou et nain qui tente de curieuses expériences afin de sauver sa sœur condamné par la maladie. Entre horreur, drame intimiste, science fiction et humour grotesque le film de Kuramoto a visiblement beaucoup du mal à choisir et comme souvent dans ce cas là finit par se vautrer dans les quatre genres proposés. Souffrant de gros problèmes de rythme, d'un flagrant manque d'implication émotionnel, d'effets gore peu convaincant Android of Notre Dame se regarde d'un œil distrait larvé par l'ennuie. Le film lorgne du coté de la tradition des savants fous à la Frankenstein et plus particulièrement vers le Re-animator de Stuart Gordon auquel le film emprunte notamment l'idée du rival conservé sous la forme d'une tête coupée toujours vivante. En tout cas il est bien difficile de s'attacher à ce récit bancal dans lequel les motivations et expériences de notre nain savant fou restent assez obscures. On pourra toujours s'amuser du cabotinage des acteurs totalement en roue libre et tout en grimaces et de quelques effets gore perdus dans 52 longues minutes mais dans l'ensemble il faut bien reconnaître que Android of Notre Dame est sans doute le film le moins intéressant de la saga des cochons d'inde.

    Ma note 03/10

    _____________________________________________________________

    Devil doctor woman

     

    La série des Guinea pig part 02

     Devil Doctor woman est le tout dernier segment des Guinea pig et c'est de loin le plus déjanté, le plus inclassable et le plus azimuté de tous. On suit ici sous forme de courts sketchs les cas désespérés et souvent désespérant de malades aux pathologies totalement loufoques tous soignés avec plus ou moins de réussite par le docteur démoniaque sans diplômes. Cette femme médecin qui sert de fil conducteur au différents sketchs se présente comme une sorte de Elvira nippone introduisant une dizaine de courtes histoires. Devil Doctor Woman est totalement trash, outrageusement provocateur et se vautre avec délectation dans un humour complètement débile à la fois gore et scatologique. Si les sketchs sont de qualités très diverses et parfois assez lamentable comme le type qui sue du sang, le film de Hajime Tabe nous offre aussi des moments hilarant dans lesquels l'esprit de Troma semble flirter avec South park et l'absurdité des Monty Python. On croisera donc un immonde furoncle chantant à tête humaine, un homme en plein processus de zombification, un buffet gastronomique composé de morceaux humains dégueulasses particulièrement choisis, un organe abandonné baladeur en manque d'affection (un bel hommage au Blob), un tatouage qui ne cesse de changer de place jusqu'à se réfugier dans l'anus de son propriétaire, un caca qui bouge en criant , des boules de gerbe ... Du grand n'importe quoi parfois très drôle comme cette famille dont les têtes explosent lorsqu'ils s'énervent et qui subissent ici un test très amusant de contrôle de leurs émotions alors que le docteur diabolique les couvre d'insultes. On s'amusera aussi devant ses quatre patient assis en ligne sur un toit d'immeuble et qui comparent leurs maladies absurdes et vomitive pour savoir lequel est le plus mal en point. Devil Doctor Woman est totalement débile et crétin et rompt donc totalement avec l'horreur crapoteuse des premiers volets. Même si ce n'est pas très fin et déconseillé aux plus délicats ce dernier Guinea Pig m'aura permis de passer un très bon moment d'humour décalé. Comme un symbole de l'esprit ouvertement affiché par Hajime Tabe le film se termine par une immense série de jets de tartes à la crème sur l'ensemble du casting, sauf que la chantilly est ici remplacée par des clous.

    Ma note 07/10

     Au final la série des guinea pig reste très inégale mais suffisamment diversifiè et barré pour susciter l'attention. Visuellement les six épisodes tournées en vidéo sont d'une pauvreté assez affligeantes et accuse immédiatement le poids des années mais la folie et les délires gorasse permettent souvent de faire passer l'image au second plan. Si les deux premiers volets restent sulfureux du fait de leur réalisme gratuit et de leur absence de second degré en revanche He never dies, Devil Doctor woman et Mermaid in a manhole méritent grandement d'être (re)découvert.

     

     

     


    votre commentaire
  •  __________________________________________________________

    The dictator

    de Larry Charles

    USA (2012) - Comédie

     

    The dictator de Larry Charles

     _______________________________________________________

     The dictator est donc la troisième collaboration ente Sacha Baron Cohen et le réalisateur Larry Charles après Borat et Brunö. Toutefois le film marque un retour à la fiction pur et dur et abandonne le format de pseudo documentaire et cinéma vérité qui faisait le sel des deux précédents délires du duo. The dictator est donc une comédie assez classique dans laquelle la force corrosive de l'humour de Sacha Baron Cohen se retrouve d'un coup considérablement amoindri.

    The dictator raconte donc l'histoire du général Aladeen, dictateur de son état et ennemi juré de l'occident. A la suite d'un voyage diplomatique aux USA, le général Aladeen est victime d'un complot organisé par son oncle Tamir et se retrouve jeté à la rue alors qu'un sosie prend sa place à la destiné du pays.

    The dictator de Larry Charles

    Avec The dictator on retrouve donc la mécanique bien huilée des précédents films avec Sacha Baron Cohen dans lesquels un type hors norme se retrouve plongé dans un univers qui n'est pas le sien et dont il va révéler contradictions. Après le rapeur crétin se retrouvant en politique, le journaliste du Kazakhstan et la fashion victime gay perdus dans les errements idéologiques et puritains des États Unis, voici donc que débarque le dictateur faisant l'apprentissage de la vraie vie au coté d'une féministe, écologiste et pacifiste. Le gros soucis c'est que si cette mécanique faisait merveille dans la forme documentaire des deux précédents films, cette fois ci elle tombe souvent à plat. On sentait dans Borat et plus encore dans Brunö que Sacha Baron Cohen prenait un malin plaisir à pousser ses interlocuteurs de plus en plus loin dans l'absurdité crasse de leurs réactions pour en révéler toute l'horreur comme dans l'hallucinante séquence du casting des enfants de Brunö. Le sens de la provocation, le talent d'improvisation et le coté performer de Sacha Baron Cohen faisait alors des étincelles et mettait carrément le feux aux poudres du politiquement correct en tout cas bien plus que dans le carcan d'un récit calibré par l'écriture.

    The dictator de Larry Charles

    On ne retrouve pas non plus dans The dictator cette délicieuse prise de risque de la part de Sacha Baron Cohen qui encore une fois faisait le piment de Borat ou Brunö comme lorsque l'acteur se promenait en gay extraverti en Israël ou quand il s'aventurait à un discours anti américains dans une salle de rodéo remplie de rednecks. Du coup The dictator semble bien trop facile, trop mécanique, trop confortable et trop formaté dans son discours y compris dans la dénonciation des dérives de la politique sécuritaire et économique des USA. Le choc des cultures possède bien moins d'impact lorsque il se frotte à des comédiens que lorsque il agissait comme un miroir en révélant l'absurdité du monde. Jamais dans The dictator le rire ne devient gênant ou embarrassant par la force de l'horreur absolu qu'il dénonce comme c'était le cas lors des deux films précédents. N'ayant jamais besoin d'aller trop loin pour obtenir la réaction de ses interlocuteurs puisque cette dernière est déjà écrite Sacha Baron Cohen semble du coup se contenter du minimum. Sur le fond rien ne titille, rien ne gratte, rien ne pousse le spectateur à des interrogations désagréables Aladeen restant un dictateur fantoche et guignol dont les pires exactions sont rarement mises en lumières car même les gens qu'il est censé exécuter sans pitié restent finalement vivants. Même le grand discours final, hommage maladroit à celui du film de Chaplin, tombe à plat tant Sacha Baron Cohen ne fait que répéter ce que de nombreux films ont déjà dénoncer avant lui comme les intérêts des marchés ou les dérives totalitaires d'états démocratique sous couvert de sécurité.

    The dictator de Larry Charles

    Fort heureusement le charisme le sens de la comédie de Sacha Baron Cohen permettent toutefois de passer un bon moment. Le sens de la provocation et l'humour trash sont toujours aussi présent bien que assez inoffensif et l'on s'amusera beaucoup de nombreuses scènes fonctionnant souvent comme autant de sketchs. C'est aussi avec un immense plaisir que l'on retrouve Anna Faris toujours aussi drôle et juste dans le rôle de Zoey et de nombreux caméos bien sympathique de Megan Fox à Gad Elmaleh, en passant par Garry Shandling ou Edward Norton. The dictator reste donc une comédie des plus agréable qui titille le mauvais goût et l'humour scatologique sans tomber dans la vulgarité crasse mais il est bien difficile de ne pas laisser la déception l'emporter tant Sacha Baron Cohen semble jouer sur du velours et parfois tourner à vide dans son propos. Le pseudo bêtisier de fin de film ressemble d'ailleurs à du remplissage visant à atteindre une durée minimale à une exploitation en salles.

    The dictator de Larry Charles

    The dictator est donc une vraie déception et un film bien fade par rapport à Borat et Brunö, le film se place même un poil en dessous de AliG qui avait le mérite de faire découvrir l'univers barré de Sacha Baron Cohen. Un film mineur à moins que je ne devienne de plus en plus exigeant vis à vis de l'acteur et créateur génial de Borat et Brunö.

     

    Ma note 06/10


    votre commentaire
  •  

    Nous voici donc au mois de juillet et presque déjà en mode vacances puisque je dois me pousser un peu pour que cette petite chronique mensuelle arrive dans les temps ne se rebaptise pas le meilleur est déjà passé.

     

    Dans les salles obscures:

    L'incontournable de juillet sera incontestablement le nouveau Batman avec The dark knignt rises de Christopher Nolan qui va envahir les écrans le 25 juillet. Car contrairement au Amazing Spider-man de Marc Webb dont je me moque assez poliment le nouveau chapitre des aventures du chevalier noir devrait s'inscrire dans la lignée sombre et spectaculaire du précédent épisode.

    Juillet 2012

    Grosse attente et curiosité également pour le Holy motors de Léos Carax dans lequel l'excellent et trop rare Denis Lavant voyage de vie en vie l'espace d'une journée. Le réalisateur ambitieux et souvent flamboyant de Mauvais sang et Les amants du pont neuf devrait offrir en tout cas un bien singulier voyage aux spectateurs.

    Juillet 2012

    Parmi les autres sorties je retiendrais une jolie flopée de films potentiellement divertissants et sympathique comme Les kaïras de Franck Gastambide, les trois stoooges version Farrelly avec Les trois corniauds, Rock forever de Adam Shankman et dans un autre genre Les chroniques de Tchernobyl de Bradley Parker.

    A noter également les sorties de La vie sans principe de Johnnie To, Mains armées de Pierre Jolivet et du polar italien A.C.A.B all cops are bastards de Stefano Sollima qui pourrait renouer avec l'esprit des policiers ritals des années 70/80.....

     

    Dans les bacs DVD:

    L'incontournable de mois de juillet sera le culte et traumatisant Schizophrenia de Gerald Kargl dans une édition collector avec presque deux heures de bonus dans lesquels on retrouvera Gaspar Noe et Jorg Buttergeit. A signaler aussi que le fort sympathique Tucker and Dale fightent le mal avec en bonus un court métrage avec les deux héros fera office de DVD mad pour le double numéro de juillet et aout.

    Juillet 2012

    La dame en noir de James Watkins ,passé bien trop vite en salles, arrivera en DVD le 14 juillet dans une édition assez sommaire. A noter aussi la sortie de John Carter de Andrew Stanton avec 45 minutes de scènes coupées le 11 juillet.

    Et puis une bonne salve de DTV alléchant attend les amateurs de fantastique et d'horreur avec Le jour des morts de Steve Minner, Dylan dog de Kevin Munroe, The incident de Alexandre Courtes et La maison des ombres (The awakening) de Nick Murphy.

     

    Voilà c'est tout pour juillet, rendez vous le mois prochain .....

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires