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Par Freddy K le 27 Mars 2013 à 22:23
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The ABCs of death
de Xavier Gens, Ti West, Angela Bettis etc ...
USA / Nll Zelande - 2013 - Horreur / Film à sketches
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2 commentaires -
Par Freddy K le 27 Février 2013 à 07:06
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Chillerama
de Adam Green, Tim Sullivan, Adam Rifkin etc ...
USA - 2011 - Horreur / Comédie / film à sketches
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Par Freddy K le 12 Février 2013 à 17:32
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V/H/S
de Ti West, David Bruckner , Glenn McQuaid etc ....
USA - 2012 - Horreur / Fantastique / Fillm à sketches
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3 commentaires -
Par Freddy K le 28 Novembre 2011 à 17:41
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The hills run red
de Dave Parker
USA (2009) Horreur / Slasher / Film oublié
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Deux ans après sa sortie US, The hills run red de Dave Parker n'a pas encore trouvé le moyen d'arriver jusqu'en France, pas même en DTV. Pourtant sans être un film extraordinaire, ce petit exercice de style sur la fascination pour le cinéma d'horreur mériterait assurément et enfin une petite sortie en DVD, surtout au regard du nombre incalculable de films bien plus mal foutus qui ne cessent de garnir les rayonnages des grandes surfaces.
The hills run red raconte l'histoire de trois jeunes étudiants partis à la recherche d'un mystérieux film d'horreur qui aurait totalement disparu de la circulation depuis plus de vingt ans et dont il ne resterait que la bande annonce et quelques images. Après avoir localisé la fille du réalisateur les trois jeunes gens décident d'aller explorer les lieux du tournage de ce film maudit et tenter de dénicher les bobines perdus dans la maison même du réalisateur disparu.
En débutant The hills run red je m'attendais vraiment à vivre un énième slasher ultra basique avec son lot de jeunes gens victimes d'un tueur masqué bien bourrin. Pourtant, même si il ne va pas toujours au bout de ses nombreuses très bonnes idées, le film de Dave Parker se révèle bien plus malin et passionnant que la moyenne. Tout d'abord j'ai trouvé le pitch de départ vraiment formidable, je ne sais pas si c'est parce que je suis encore en pleine nostalgie VHS mais l'idée d'une vielle bande annonce d'un film maudit et totalement invisible titille franchement autant ma curiosité que les protagonistes du film. La bande annonce très seventies qui sert de point de départ au film est typiquement dans la veine des films d'horreur de la fin des années soixante dix et du début des années 80 et elle évoque à elle seule une bonne partie de ce que représente l'horreur comme le désir de l'interdit et la curiosité d'une confrontation à une violence imprévisible. Dès le départ le film fonctionne à plein régime faisant d'une simple bande annonce ,très Vendredi 13 dans l'esprit, un objet de pur fascination et d'extrapolation. The hills run red date bel et bien de 2009 et Dave Parker signe pour moi bien avant le Scream 4 de Wes Craven un film dressant en filigrane de son histoire le portrait de la production horrifique actuel tout en célébrant un retour vers l'age d'or du genre.
The hills run red commence donc sur un concept proche de celui de La fin absolue du monde, le segment horrifique de John Carpenter pour l'anthologie Masters of horror. Les trois personnages principaux partent alors avec une caméra enquêter sur cette sorte de légende urbaine comme dans Le projet Blair Witch et déjà Dave Parker avale le concept des films en vue subjectives et autres found footage. Les quatre jeunes gens s'enfoncent alors vers une forêt immense tout en écoutant les remarques cyniques d'un des protagoniste rapprochant leur périple aux pires clichés des films d'horreur et plus particulièrement du slasher et du survival. Un procédé directement hérité du tout premier Scream montrant paradoxalement que si les règles ont changées (plus personne n'est dupe sur la mécanique) elles restent pourtant immuables. De toute évidence Dave Parker s'amuse beaucoup des clichés, prend un malin plaisir à leur tordre le coup et se moquer de quelques nouvelles conventions du genre. Les quatre jeunes peuvent bien prendre un flingue et n'avoir aucun problème de réseau avec leurs foutus portables cela ne les sauvera pas pour autant; le genre symbolisé par le tueur étant bien plus fort et malin que ses quelques artifices. De manière sans doute bien plus subtile et moins didactique que Wes Craven avec Scream 4, Dave Parker va alors nous replonger vers l'horreur du passé pour mieux fustiger les dérives du présent.
A mesure que le film avance, les personnages se rapprochent de leur quête qui est, ne l'oublions pas, de retrouver une bande horrifique sulfureuse du passé. Ce n'est sans doute pas un hasard si le film est de ce fait de plus en plus sombre et de plus en plus violent comme un retour aux sources. Le final convoque les fantômes du survival à la Massacre à la tronçonneuse et permet au film de disserté de manière plutôt maligne et intelligente sur le genre. The hills run red pointe d'un doigt accusateur les facilités d'un torture porn totalement dénué d'émotion et montre un cinéma horrifique tournant comme un cycle héréditaire sur une même et éternelle obsession. On voit comment en voulant poursuivre l'œuvre de leur pères une nouvelle génération ne fait que singer leurs concepts avec un soucis de surenchère froide et désincarnée. Si The hills run red se prend parfois un peu les pieds dans le tapis de ses contradictions à force de brasser mille questions comme la curiosité limite malsaine du spectateur de films d'horreur, sur ses attentes de ce que doit être un film d'horreur, sur le snuff movie, sur la folie obsessionnel de réalisateur consacrant leur vie à l'horreur il montre aussi de manière assez symbolique la différence d'aspiration entre deux générations. D'un coté on trouve un réalisateur vouant sa vie au cinéma et à l'horreur au point d'en devenir fou et de l'autre des spectateurs avides de sensation forte et d'extrême voulant récupérer le fruit de son travail autant par curiosité que pour en exploiter le potentiel financier. (Spoiler) La fille du réalisateur dit clairement qu'elle se contrefout du sous texte pouvant s'inscrire dans un film d'horreur et qu'elle ne souhaite qu'une seule chose, donner toujours plus horribles et plus brutal à des spectateurs devenus cyniques alors que son père place la tension et l'émotion comme moteur de la terreur. Lorsque la fille montre finalement le montage qu'elle a fait du film de son père afin qu'il devienne le sien, on se rend compte qu'il alors ne reste à l'écran qu'une succession de meurtres et d'actes de violence sans la moindre histoire. (End of spoiler)
Même si j'ai sans doute un peu extrapolé les éléments et le sous texte de The hills run red comme certains critiques l'ont fait avec Sucker punch il n'en demeure pas moins que le film de Dave Parker est loin d'être aussi basique et primitif que l'immense majorité des slashers et plus largement des films d'horreur produit pour le marché de la vidéo. D'une manière consciente ou pas le film pose clairement de nombreuses questions sur le genre et sur la manière dont il est perçu de générations en générations. Mais de façon bien plus basique le film reste aussi un très bon slasher tendu, violent et intelligent introduisant un boogymen foutrement charismatique et bien moins bas du front que la moyenne avec Babyface. Il ne reste plus qu'à espérer que les distributeurs français ne mettent pas vingt ans à comprendre que le film The hills run red existe bel et bien et qu'il mériterait amplement d'être distribué dans l'hexagone.
Ma note: 07/10
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Par Freddy K le 7 Novembre 2011 à 18:25
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One eyed monster
de Adam Fields
USA (2008) – Horreur / Comédie / Slasher sévèrement burné
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Les amateurs de film d'horreur auront vu défiler toutes sortes de tueurs mais One eyed monster propose un psychopathe pervers d'un nouveau genre. Le concept n'est toutefois pas tout à fait original et inédit comme le prouve Pervert de Jonathan Yudis sorti en 2005. Effectivement le film de Adam Fields met tout simplement en scène un drôle de braquemard serial killer.
One eyed monster commence comme un slasher classique avec une équipe de tournage de film porno qui part s'isoler dans un petit chalet perdu dans la montagne. Isolés par les chutes de neige le producteur, les acteurs, actrices et techniciens vont très vite devoir faire face à des événements pour le moins étrange. Frappé par un rayon lumineux venant du ciel l'un des acteurs du film voit son sexe se détacher, prendre vie et commencer à tuer et pénétrer tout ce qui bouge sur le plateau.
Avec un tel concept One eyed monster ne pouvait être qu'une comédie potache jouant souvent sur le registre de l'humour qui vise le slip et des gags salaces. C'est certes souvent le cas mais le film s'avère finalement beaucoup plus drôle et léger que vulgaire ou graveleux. Un humour qui ne plaira pas forcément aux esprits les plus délicats et aux fines bouches mais qui aligne pourtant les situations, les sous entendu rigolos et les répliques qui font mouche. On s'amuse donc beaucoup devant le portrait acide que Adam Fields dresse du petit microcosme du cinéma porno entre acteur à moitié idiot, actrice qui répète leurs trois lignes de dialogues comme si elles devaient jouer du Tenessee Williams, techniciens pas vraiment motivés et producteur cynique, poltron et méprisant. Impossible également de garder son sérieux devant la performance du vétéran Charles Napier (Supervixens, Les blues brothers, Rambo..) lorsque ce dernier raconte avec aplomb comme un vieux baroudeur avoir déjà croisé une bite tueuse au Vietnam.
Si le film verse plus volontiers vers la comédie que vers l'horreur et le frisson il réserve toutefois quelques mise à mort et effets gore sympathiques. On retiendra surtout le sort peu enviable et inattendu réservé au producteur après sa tentative de fuite en moto-neige. Un temps pressenti pour le rôle du chibre en folie ce n'est finalement pas Dominique Strauss Kahn qui interprète le malheureux hardeur qui perd son outil de travail mais le vétéran du porno américain Ron Jérémy (Capitaine Orgazmo, Hyper tension 2). L'occasion pour Adam Fields de donner à son film une dimension assez inattendu en dressant le portrait à la fois émouvant et nostalgique des anciennes gloires du cinéma porno des seventies, pionniers d'un genre et aujourd'hui totalement has-been. On retrouve dans One eyed monster une autre star du X des années 70/80 avec Veronica Hart dans un rôle plutôt émouvant de femme de 40 ans semblant en avoir 105 aux yeux du public, des producteurs et des nouvelles starlettes peu reconnaissantes du X. Un petit supplément de sens et de profondeur qui place illico One eyed monster au dessus de la grosse poilade potache et vulgaire.
One eyed monster est donc un petit film fort sympathique avec du sens et de l'esprit. Un pur divertissement pour adultes à regarder sans se prendre la tête et en se grattant les...
Ma note : 06/10
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