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En quarantaine 2 (Quarantine 2: Terminal)

de John Pogue

USA (2011) – Horreur / Suite de Remake inutile

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 Pour commencer il faut mettre les choses au point, alors que En quarantaine était le remake plan pour plan de Rec, En quarantaine 2 n'est en revanche aucunement le remake de Rec2 qui était pourtant la suite direct de Rec. Il aurait pourtant été fort logique que En quarantaine 2 soit la suite du remake de Rec en étant également le remake de Rec 2 qui. En tout cas John Pogue, à la fois réalisateur et scénariste décide de s'affranchir un peu de l'univers des films espagnols de Paco Plaza et Jaume Blaguero pour proposer une suite à la fois inédite et à priori originale.

Exit donc la vue subjective et la narration à la première personne pour un film beaucoup plus classique et disons le tout de suite plus pauvre dans sa forme. Cette fois ci c'est un petit groupe de passagers d'un vol à destination de Nashville qui se retrouvent mis en quarantaine après qu'un étrange virus se soit propagé dans l'avion transformant certains voyageurs en bête féroces.

La première chose qui vient à l'esprit lorsque l'on regarde En quarantaine 2 c'est que lorsque l'on a si peu de bonnes idées il n'est sans doute pas nécessaire de renier à ce point le travail matriciel de l'œuvre que l'on tente de copier sans oser l'avouer. Pour faire plus concis dans ses quelques explications vaseuses je dirais que si c'était pour faire ça et brader à ce point un univers aussi riche que celui de Rec et Rec2, il valait peut être encore mieux refaire un remake pour rendre indirectement hommage aux films de Plaza et Balaguero que de proposer une histoire et un film aussi insipide. Car En quarantaine 2 est un téléfilm paresseux qui ne va même pas au bout de son concept de mise en quarantaine de l'espace clos d'un avion puisque les passagers se retrouvent finalement très vite hors du cockpit à errer dans de grands hangars vides. On pouvait espérer une sorte de Plane dead bis avec des infectès mais le film se détourne très vite de son concept alléchant. On suit alors les rocambolesques aventures de personnages tous plus caricaturaux et inintéressant les uns que les autres autour d'une vague histoire d'attentat chimique sur fond de revendication écologique à base de rats mutants porteurs du virus de la rage. Difficile de s'attacher aux différents caractères entre l'hôtesse de l'air courageuse comme il se doit, la brave infirmière black, l'insupportable adolescent tête à claques et clone de Justin Bieber, le brave employé de service père de famille et le type qui pète un fusible sous la pression...

Assez platement mise en image, finalement aussi avare en frisson qu'en effets gore En quarantaine 2 est un tout petit DTV qui ne décolle jamais, un petit peu comme l'avion du film et donne surtout envie de revoir au plus vite et pour se laver les yeux un très bon film d'horreur. Tiens comme Rec2 par exemple !

Ma note : 02/10