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The walking dead Saison 2
USA (2011) Drame / Horreur
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Après une très bonne première saison tout juste plombée par une baisse d'intensité à mesure des épisodes et un climax assez foireux, la série The walkind dead inspirée des romans graphiques de Robert Kirkman revient donc sur les petits écrans pour une seconde saison. La série passe à cette occasion d'un format de six épisodes à 13 et accuse en cours de route le départ notoire de son créateur Frank Darabont. Deux fois plus d'épisode pour une série qui avait parfois du mal à tenir la distance plus le départ de son géniteur, autant dire que cette seconde saison laissait craindre le pire pour les amateurs de zombies. Au bout du compte cette seconde saison est dans la continuité de la première, souffrant toujours de quelques problèmes de rythme, brodant souvent autour de la trame des comics au risque de se mettre à dos les fans pur et dur des bouquins, The walking dead réserve encore une fois tout au long de cette seconde saison de sacrées moments d'horreur et de tension dramatique.
On suit donc toujours un petit groupe de survivants dans un apocalypse ayant transformé une bonne partie de l'humanité en zombies assoiffés de chair fraîche. Après la disparition de Sophia (Madison Lintz) et la blessure par balle de Carl (Chandler Riggs) le groupe trouve refuge dans une ferme tenue par un certain Hershel Green. Les survivant vont y installer leur camp et tenter de retrouver un semblant de vie communautaire.
Encore une fois je ne jugerais pas de manière pointilleuse l'aspect pur adaptation de cette seconde saison de The walking dead. J'ai lu le roman graphiques de Robert Kirkman et Charlie Adlard correspondant aux événements de cette seconde saison après avoir regardé la série. Une chose est certaine, c'est que la trame des livres est plus rectiligne et direct que la série qui semble du coup souvent broder autour afin de remplir les treize épisode du show. Des ajouts, des sous intrigues, des événements, des personnages qui viennent densifier le récit souvent pour le meilleur et quelquefois pour le pire. Car au bout des treize épisodes (dont un pilote de 90 minutes) on se dit que plus concentrè et épurée l'intrigue pouvait sans doute tenir dans le format initial de six épisodes. La valse hésitation sentimentale entre Glenn (Steven Yeun) et Maggie (Lauren Cohan), la grossesse cachée de Lori (Sarah Wayne Callies), la vie communautaire à la ferme et dans une moindre mesure les longues recherches pour retrouver Sophia prennent beaucoup trop de place et demeurent des sous intrigue qui parfois finissent par tourner un peu en rond. En revanche toute l'intrigue autour du prisonnier d'un autre groupe de survivants est assez maligne et bienvenue car elle va servir de point d'ancrage à une thématique assez forte sur la dualité entre l'instinct primitif de survie ou le besoin de conserver son humanité y compris lorsque le monde semble s'écrouler. Le personnage de Shane (Impressionnant Jon Bernthal) qui devait pourtant être mort à la fin de la première saison devient une figure emblématique de cette seconde saison avec un personnage bourré de contradictions, froid et dur comme une pierre en apparence et rongé par ses blessures internes, en tout cas Shane prend ici une telle dimension dramatique que l'on es content de ne pas l'avoir vu disparaître au bout de six petits épisodes. D'autres personnages prennent aussi de la densité comme Rick (Andrew Lincoln), l'excellent personnage de Daryl (Norman Reedus) ou Dale alors que d'autres font un peu du sur place comme Glenn,T-Dog et Andrea ce qui est toujours mieux que de devenir de plus en plus insupportable comme Lori et Carl. Les nouveaux personnages sont globalement assez attachants à l'image de Hershel Green (Scott Wilson), un père de famille tentant de maintenir ses principes de vies rigides au milieu du chaos.
The walking dead souffre toujours d'un petit problème de rythme mais contrairement à la première saison qui avait du mal à se terminer cette fois ci le show semble avoir du mal à décoller et trouver son rythme de croisière. Il faudra attendre six épisodes pour que cette seconde saison trouve ses marques et redevienne furieusement addictive. A partir du septième épisode les événement s'enchainent sans temps mort, l'intensité dramatique grandit, l'équilibre entre l'action et les moments plus posés se met en place et The walking dead nous offre six épisode de très haute tenue. L'horreur revient en force et pas seulement avec des morts vivants de plus en plus présent mais surtout dans la puissance de relations humaines troubles. Ce petit groupe de survivants qui semblait souvent bien trop lisse et gentil dans la première saison devient un panier de crabes dans lequel les relations se tendent à l'extrême. Pour survivre les personnages deviennent alors capable de torturer, tuer, manipuler et supprimer leurs amis avec la même froideur qu'un mort vivant. La dramaturgie culmine parfois lors de scène absolument monstrueuse comme l'ouverture de la grange dans laquelle Hershel retient captifs des rôdeurs en espérant un futur traitement, une séquence à la fois sauvage et bouleversante qui culmine sur un dernier rebondissement à vous foutre les larmes au yeux. Une scène bien plus intense et forte que dans le bouquin qui pardonne immédiatement les scénaristes de ne pas s'en tenir à l'adaptation fidèle et stricte des événements des BD. Même si l'arrivée d'une horde de zombies sur la ferme lors des deux derniers épisodes semblent un peu artificielle la série se termine sur un final assez palpitant et riche en promesses pour la troisième saison.
Et puis The walking dead reste encore et toujours un immense plaisir pour les fans de zombies comme moi, lassé par cette multitude de films d' infectés et de morts vivants sans le moindre intérêt. L'essence du meilleur des films de Romero est toujours bel et bien là et The walking dead saison 2 s'impose une nouvelle fois comme ce qui se fait de mieux en matière de fiction à base de morts vivants ces dernières années. Les maquillages sont toujours aussi soignés et variés et les séquences gore toujours aussi nombreuses et marquantes. Les fans d'horreur se réjouiront devant l'horrible séquence du puit avec ce zombie immonde et flasque gorgé de flotte ou encore devant ce mort vivant s'écorchant le visage en tentant de passer sa tête à travers un pare brise cassé. Têtes écrasées, décapitations, visage enfourchée, crâne explosé, les amateurs de gore trouveront une nouvelle fois de nombreuses et différentes façons de se réjouir.
Contrairement à la première saison The walking dead démarre doucement pour monter en puissance et se terminer sur une note très positive. Les six derniers épisodes sont vraiment addictifs et donnent envie de poursuivre l'aventure lors d'une troisième saison qui je l'espère saura conserver son rythme et ses enjeux sur l'intégralité de ses épisodes. Les bonnes série sont souvent celle qui sont capable de créer la frustration de devoir attendre toujours un prochain épisode. Je rangerais donc sans hésitation The walking dead dans la catégorie des très bonnes séries tant je suis impatient de découvrir la suite.
Ma note 07,5/10
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Limitless
de Neil Burger
USA – 2011 – Thriller / Sc Fiction
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Limitless est le cinquième film de Neil Burger surtout connu chez nous pour L'illusionniste. Avec ce film il mélange les ingrédients du thriller et de la science fiction pour raconter l'ascension fulgurante d'un homme grâce à nouvelle drogue décuplant ses facultés mentales et intellectuelles.
Limitless raconte donc l'histoire de Eddie Mora un écrivain en panne d'inspiration qui découvre par l'intermédiaire d'un ami une nouvelle drogue appelé NZT. Ce produit pharmaceutique expérimental permet à Eddie de décupler ses facultés intellectuelels comme apprendre une langue étrangère ou le piano en quelques heures seulement. Très vite Eddie décide de se lancer dans la finance en devenant le conseiller de Carl Van Loon pour une très grosse transaction.
Assez tape à l'œil le film de Neil Burger ne brille déjà pas par sa forme avec sa construction en flashback déjà vu mille fois et surtout sa voix off insupportablement explicative qui ne fait le plus souvent que paraphraser les images. Impossible de ne pas déceler chez Neil Burger l'influence pesante de David Fincher dont le réalisateur copie maladroitement de nombreux plans et de nombreuses idées de mise en scène. Mais là ou le film devient à la limite détestable et ridicule c'est sur le fond de ce qu'il raconte. En exploitant soudain 100% de ses capacités cérébrales le héros du film devient par extension une sorte de « modèle » de ce pourrait être l'homme au summum de son intelligence. Et très franchement ce que nous montre le réalisateur Neil Burger et son scénariste Lee Dixon sans la moindre distance, ni second degré laisse pour le moins perplexe. Eddie Mora (un très bon Bradley Cooper) est au départ un écrivain hirsute et bordélique en mal d'inspiration, vivant dans un taudis et buvant des coups dans les bistrots du coin. D'un seul coup sous l'effet de la drogue il va commencer par ranger sagement son appartement, abandonner ses désirs d'écrivain alors qu'il pourrait écrire des tonnes de livres et surtout aller chez le coiffeur avant de s'acheter un costard pour devenir un super financier playboy visant le pouvoir suprême. Ce serait donc ça la définition de l'intelligence suprême ?? Limitless est une sorte de glorification gerbante de toutes les valeurs moisis de notre époque consistant à dire qui si vous êtes sain, esthétiquement conforme aux modèles, que vous renter dans le rang, que vous n'avez pour préoccupations que l'argent, le cul et la soif de pouvoir alors vous êtes plus malin et intelligent que la moyenne quitte à laisser quelques cadavres sur la route.
Idéologiquement déjà très limite dans les valeurs qu'il défend Limitless est aussi parfois très con comme lorsque le héros casse la gueule à toute une bande de types juste en se rappelant des mouvements de Bruce Lee et Mohamed Ali qu'il a vu à la télévision, comme si la simple imitation d'un geste pouvait remplacer des années de technique et d'entrainement physique. A noter aussi la scène assez amusante durant laquelle la petite amie du héros ingurgite une pilule de drogue pour échapper à un poursuivant et trouve alors une solution monstrueusement intelligente qui est de s'enfuir en courant droit devant elle. Limitless est aussi malheureusement un thriller pour le moins limité qui laisse en plan et en cours de route tous les éléments qui pouvaient donner de l'épaisseur à cette histoire. Les effets secondaires inquiétants de la drogue, les différentes enquêtes, les truands voulant s'emparer du stock de NZT, tout semble se résoudre d'un simple claquement de doigt. On notera toutefois comme point positif les très bonnes prestation de Bradley Cooper et d'un Robert De Niro tout en classe et en sobriété.
Pour le reste Limitless est une telle glorification puante d'une pseudo intelligence basé sur valeurs moisis qu'il donne irrémédiablement l'envie d'être et rester très con.
Ma note: 03/10
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Le voilà enfin après de longs mois de gestations. L'index des critiques du blog (films et séries) est maintenant accessible ici. Cet index sera maintenant régulièrement mis à jour afin d'inclure les prochaines et futurs critiques. En cas de liens morts ou foireux, n'hésitez pas à me laisser un message en com afin que je puisse réparer les erreurs éventuelles.
Voilà tout Bubblegeek est maintenant à portée de Clic
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_____ De l'huile sur le feu de Nicolas Benamou – 2011 _______________________________________________
Pour son premier film Nicolas Benamou choisit de s'attaquer au communautarisme et aux clichés à travers la rivalité entre deux restaurants, l'un chinois et l'autre arabe, se partageant tant bien que mal une même terrasse. Malheureusement et comme c'est bien souvent le cas, sous couvert de s'amuser des clichés Nicolas Benamou les aligne avec application pendant 90 minutes. Les asiatiques sont donc sournois, comploteurs et adeptes forcenés du karaoké, les flics forcément racistes et abrutis, les vieilles dames colonialistes dans l'âme et les arabes totalement engoncés dans les préceptes de l'Islam. Comme en plus l'humour du film est vraiment lourd et indigeste, que le récit n'est pas vraiment aidé par une interprétation souvent à la limite de l'hystérie pour la plupart personnages on a très vite la sensation d'assister à une grosse farce bien pesante et caricaturale. On pourra toutefois sauver du film les deux personnages d'adolescents interprétés d'un coté par un Vincent Lacoste (Les beaux gosses) assez touchant de maladresse et de bêtise et la jeune Alice Belaïdi encore une fois déconcertante de naturelle. Deux personnages qui ont le mérite de sonner juste et surtout d'être drôle contrairement à l'ensemble du film.
____________________________________________________________________________________ Ma note : 04/10 _____
_____ Dark Souls de César Ducasse et Mathieu Péteul – 2011 ________________________________________
En général je suis plutôt client des ambiances bien particulière des films nordique et c'est donc avec une certaine curiosité que j'ai attaqué cet intriguant Dark souls (Morke Sjeler) mélangeant le thriller et la thématique du film de zombie. Car Dark souls raconte l'étrange histoire d'un tueur en série qui laisse ses victimes dans un état de mort vivant vomissant un liquide noir après leur avoir perforer la tête à l'aide d'une perceuse. Un concept pour le moins étonnant, renouvelant un peu le genre du film de zombies pour un long métrage réalisé en Norvège par deux français. Seulement voilà, au bout de 20 minutes une pensée diffuse mais tenace n'a cessé de me tarauder l'esprit et qui était « mais qu'est ce que c'est chiant ». Car Dark souls est un film monstrueusement mou et amorphe dans lequel on a envie de secouer les personnages pour qu'ils fassent enfin quelque chose à l'écran. L'enquête est mené sur le rythme d'un épisode de Derrick neurasthénique et les personnages sont assez globalement inexpressifs. Le films verse même souvent dans un humour maladroit et parfois involontaire lors de sa dernière demi heure. Si l'ambiance est vraiment particulière, si l'idée d'associer tueur en série, zombies et préoccupations écologiques est assez originale en revanche le film est tellement plat, mou et mal foutu qu'il ne suscite rien d'autre que l'ennuie le plus ferme.
____________________________________________________________________________________ Ma note : 03/10 _____
_____ Les infidèles de Divers réalisateurs – 2012 ____________________________________________________
Les infidèles aura bénéficier d'un sacré buzz lors de sa sortie en salle du fait d'une part de l'exposition médiatique de Jean Dujardin avec The artist et de l'autre du léger parfum de scandale du film avec une affiche polémique pourtant bien innocente. Les infidèles est un film à sketchs dans l'esprit des comédies italiennes des années 60/70 réunissant autour du duo Dujardin/Lellouch et du thème de l'infidélité conjugale une belle brochette de réalisateurs avec Fred Cavayé (A bout portant), Michel « The artist » Hazanavicius, Jan Kounen, Eric Lartigau ou Alexandre Courtes (L'excellent The incident sur lequel je reviendrais bientôt)). Mais voilà Les infidèles est une déception de plus à mettre sur le compte du cinéma français dont les ambitions et les belles intentions accouchent souvent de films très moyens. Tout d'abord Les infidèles n'est jamais drôle ni féroce; entre quelques blagues potaches et étude de mœurs comme on en voit à longueur de films le film peine à trouver son tempo et accouche de sketchs assez uniformément moyen. Il faudra attendre la fin du film et une réunion des différents personnages dans un stage des infidèles anonymes sous la direction de Sandrine Kiberlain pour enfin trouver matière à sourire. On retiendra aussi le très joli moment entre Jean Dujardin et Alexandra Lamy en couple se déchirant le temps d'une soirée sur leurs infidélités. Un sketch réalisé par la comédienne Emmanuelle Bercot qui malheureusement s'éternise un peu trop jusqu'à devenir une parodie involontaire du célèbre couple qui s'engueule dans un deux pièces. Si l'esprit frondeur de Bertrand Blier rôde parfois un peu sur le film Les infidèles reste au bout du compte une comédie bien lisse, bien trop sage et bien trop uniforme dans laquelle rien ne dépasse ni émerge vraiment.
________________________________________________________________________________ Ma note : 05/10 _________
______ Bad Ass de Craig Moss - 2012 __________________________________________________________________
Bad ass s'inspire vaguement d'un fait divers réel qui avait fait d'un vieil homme un héros du net grâce à une vidéo dans laquelle on le voyait violemment tenir tête à deux délinquants dans un bus. La bonne nouvelle c'est que c'est cette bonne vieille trogne de Danny Trejo qui incarne ici un vieux vétéran du Vietnam devenant justicier et la très mauvaise c'est que le film est réalisé par Craig Moss jusqu'ici connu pour ses parodies affligeantes de connerie et de vulgarité ( 41 ans toujours puceau, La véritable histoire d'Edward et Bella...). Bad ass lorgne très légèrement du coté de Hobo with a shotgun et propose une histoire classique de justicier avec un type voulant venger la mort de son vieil ami tuè par des voyous. Le moins que l'on puisse dire c'est que Bad ass est basique, linéaire et sans surprises et surtout monstrueusement cheap dans sa mise en scène. Les scènes d'actions sont poussive et les bastons se ressemblent toute. Quand à l'histoire entre romance téléphonée, politiciens véreux et justice expéditive, elle ne brille pas par son originalité. Danny Trejo affublé d'un look improbable avec bermuda, chaussettes blanches de tennis, casquette et sac banane avance imperturbable dans son enquête qui se résume à interroger des gens qui refusent de parler et qui donc se font péter la gueule. Des jeunes sur un terrain de basket qui refusent de répondre et bing Frank (Danny Trejo) leur pète la gueule, des types dans un bar qui ne veulent pas coopérer et paf Frank leur pète la gueule, un mec qui refuse de dire où se trouve son pote et pouf un nouveau cassage de gueule.... Même lorsque Frank se rend chez l'épicier du coin il faut qu'il tombe sur des voyous qui viennent faire un cambriolage et là je vous le donne en mille, et bien il leur pète la gueule. Bad ass avait finalement les atouts basiques pour être une bonne série B, mais le film n'est jamais distrayant et même finalement assez emmerdant. Les personnages secondaires sont bien nases comme l'insupportable gamin black qui jure comme un charretier ou caricaturaux comme le maire corrompu incarné par un Ron Perlman au service minimum. Bad ass ne possède finalement qu'un seul atout dans sa manche qui est la présence du toujours aussi charismatique Danny Trejo, pour le reste Bad ass reste un DTV paresseux et tout à fait dispensable.
_________________________________________________________________________________ Ma note : 03/10 ________
Voilà une semaine se termine, une autre a déjà recommencer. To be continued ...
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Suite et fin du tour d'horizon de la série des films de la saga Guniea pig
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Mermaid in a manhole
Mermaid in a Manhole est le quatrième volet de la saga et propose une véritable histoire loin du simple concept de la femme torturée pendant 50 minutes. On suit ici l'histoire d'un peintre dépressif après la mort de sa femme qui peint des toiles en s'inspirant de ce qu'il voit et trouve dans les égouts. Un jour il trouve au fond de ces mêmes égouts une sirène et décide de l'emmener chez lui afin d'en faire son modèle. Comme on es pas vraiment dans Splash ou La petite sirène, la femme poisson mourante commence à se couvrir de pustules bien dégueulasses et être attaquées par les vers. Amoureux fou, le peintre doit encore et toujours immortaliser sur sa toile le corps de plus en plus abstrait de son modèle. Mermaid in a manhole joue volontiers la carte du gore trash vomitif et coloré à la Street trash comme lorsque la sirène se fait percer ses pustules pour en extraire des liquides de couleurs afin que l'artiste les utilisent pour ses toiles. Excessif et complaisant dans façon de s'attarder en gros plans sur les plaies purulentes, le moyen métrage de Hideshi Hino devrait retourner l'estomac des plus fragile dès l'instant qu'il joue sur la carte l'écœurement pur et dur en utilisant des vers grouillant sur les plaies et s'échappant des vomissures poisseuse de la pauvre jeune femme. Pourtant Mermaid in a manhole possède un certain charme à montrer un homme tentant de sublimer les pires horreurs putrides par l'art en faisant d'un corps pourrissant une chose belle et esthétique. Le film se termine même de façon assez inattendu (pas du tout en queue de poisson donc) avec une sorte de twist ending remettant en perspective la folie de cet artiste. On regretteras surtout les acteurs aux jeux souvent excessif comme les deux voisins du peintre et une mise en images vidéo pas très cinématographique.
Ma note 06,5/10
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Androïd of Notre Dame
Android of Notre Dame, réalisé par Kazuhite Kuramoto est donc le cinquième et avant dernier volet des Guina pig et c'est aussi l'un des plus bancal et décevant moyen métrage de la série. On se retrouve cette fois ci avec l'histoire d'un scientifique fou et nain qui tente de curieuses expériences afin de sauver sa sœur condamné par la maladie. Entre horreur, drame intimiste, science fiction et humour grotesque le film de Kuramoto a visiblement beaucoup du mal à choisir et comme souvent dans ce cas là finit par se vautrer dans les quatre genres proposés. Souffrant de gros problèmes de rythme, d'un flagrant manque d'implication émotionnel, d'effets gore peu convaincant Android of Notre Dame se regarde d'un œil distrait larvé par l'ennuie. Le film lorgne du coté de la tradition des savants fous à la Frankenstein et plus particulièrement vers le Re-animator de Stuart Gordon auquel le film emprunte notamment l'idée du rival conservé sous la forme d'une tête coupée toujours vivante. En tout cas il est bien difficile de s'attacher à ce récit bancal dans lequel les motivations et expériences de notre nain savant fou restent assez obscures. On pourra toujours s'amuser du cabotinage des acteurs totalement en roue libre et tout en grimaces et de quelques effets gore perdus dans 52 longues minutes mais dans l'ensemble il faut bien reconnaître que Android of Notre Dame est sans doute le film le moins intéressant de la saga des cochons d'inde.
Ma note 03/10
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Devil doctor woman
Devil Doctor woman est le tout dernier segment des Guinea pig et c'est de loin le plus déjanté, le plus inclassable et le plus azimuté de tous. On suit ici sous forme de courts sketchs les cas désespérés et souvent désespérant de malades aux pathologies totalement loufoques tous soignés avec plus ou moins de réussite par le docteur démoniaque sans diplômes. Cette femme médecin qui sert de fil conducteur au différents sketchs se présente comme une sorte de Elvira nippone introduisant une dizaine de courtes histoires. Devil Doctor Woman est totalement trash, outrageusement provocateur et se vautre avec délectation dans un humour complètement débile à la fois gore et scatologique. Si les sketchs sont de qualités très diverses et parfois assez lamentable comme le type qui sue du sang, le film de Hajime Tabe nous offre aussi des moments hilarant dans lesquels l'esprit de Troma semble flirter avec South park et l'absurdité des Monty Python. On croisera donc un immonde furoncle chantant à tête humaine, un homme en plein processus de zombification, un buffet gastronomique composé de morceaux humains dégueulasses particulièrement choisis, un organe abandonné baladeur en manque d'affection (un bel hommage au Blob), un tatouage qui ne cesse de changer de place jusqu'à se réfugier dans l'anus de son propriétaire, un caca qui bouge en criant , des boules de gerbe ... Du grand n'importe quoi parfois très drôle comme cette famille dont les têtes explosent lorsqu'ils s'énervent et qui subissent ici un test très amusant de contrôle de leurs émotions alors que le docteur diabolique les couvre d'insultes. On s'amusera aussi devant ses quatre patient assis en ligne sur un toit d'immeuble et qui comparent leurs maladies absurdes et vomitive pour savoir lequel est le plus mal en point. Devil Doctor Woman est totalement débile et crétin et rompt donc totalement avec l'horreur crapoteuse des premiers volets. Même si ce n'est pas très fin et déconseillé aux plus délicats ce dernier Guinea Pig m'aura permis de passer un très bon moment d'humour décalé. Comme un symbole de l'esprit ouvertement affiché par Hajime Tabe le film se termine par une immense série de jets de tartes à la crème sur l'ensemble du casting, sauf que la chantilly est ici remplacée par des clous.
Ma note 07/10
Au final la série des guinea pig reste très inégale mais suffisamment diversifiè et barré pour susciter l'attention. Visuellement les six épisodes tournées en vidéo sont d'une pauvreté assez affligeantes et accuse immédiatement le poids des années mais la folie et les délires gorasse permettent souvent de faire passer l'image au second plan. Si les deux premiers volets restent sulfureux du fait de leur réalisme gratuit et de leur absence de second degré en revanche He never dies, Devil Doctor woman et Mermaid in a manhole méritent grandement d'être (re)découvert.
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