• Saison 2010 Episode 04

     

    Une toute petite semaine express car pas mal d'occupations et d'impératifs bien moins passionnants que de regarder des films et durant cette semaine j'ai aussi consacré pas mal de temps à regarder et écrire sur Monty Python almost  the truth. Au bout du compte donc, juste deux petits films pour cet épisode 04.

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    A l'affiche cette semaine :

    Saison 2010 Episode 04

         Saison 2010 Episode 04

     

    _______ Week end de terreur (April fool's day) de Fred Walton - 1986 _______________________________

    Saison 2010 Episode 04   Week end de terreur est un slasher sortant de la période bénie pour le genre à savoir les années 80, une époque à laquelle sortait régulièrement les nouvelles aventures de Jason et Michael Myers. Après Halloween et le vendredi 13 c'est au tour du premier avril de focaliser l'attention de Fred Walton réalisateur du très efficace Terreur sur la ligne en 1979. On assiste donc à une trame des plus classique avec une jeune fille qui invite des amis dans une immense maison isolée afin de fêter son anniversaire, un week-end basé sur les faux semblants et les farces du premier avril jusqu'au moment ou les invités disparaissent mystérieusement un à un.

    Le problème de ce Week end de terreur reste de se reposer sur un twist foireux et totalement éventé au bout de dix minutes de film et si les personnages semblent assez blaireaux pour plonger a pieds joint dans cette farce macabre le spectateur reste plus que circonspect devant cette très longue mise en place d'un univers qu'on a beaucoup de mal à trouver crédible. Fred Walton n'arrive jamais à focaliser vraiment l'attention du spectateur qui se désintéresse assez rapidement de cette histoire sans tension dramatique, suspens et assez avare en effets chocs même si pour une fois le hors champ est ici totalement justifié par l'histoire. Du coup Week-end de terreur en adéquation parfaite avec son sujet ressemble lui même à une bien mauvaise blague surtout lors de son final qui multiplie les vraies fausses fins et les faux semblants en s'empêtrant dans des explications et des fausses pistes particulièrement foireuses. Empruntant les codes du slasher sans toutefois jamais vouloir en être un ,Week end de terreur pourrait presque se regarder comme un très lointain précurseur de Scream avec l'efficacité de Wes Craven en moins.

    __________________________________________________________________________________ Ma note 03/10 _________

     

    _________ La maison au fond du parc (La casa sperduta nel parco) de Ruggero Deodato - 1980 __

    Saison 2010 Episode 04  La maison au fond du parc est un film qui arrive 6 ans après La dernière maison sur la gauche et donc fatalement avec dix bons wagons de retard. Ruggero Deodato s'inspire assez ouvertement du film de Wes Craven pour confronter ici deux psychopathes à une bande de jeunes gens aisés réunis pour une fête dans une maison totalement isolée au fond d'un parc. Le film reprend alors la figure assez classique des deux cinglés asservissant plusieurs personnes en donnant libre cours à leurs pulsions à la fois sexuelles et violentes.

    Pourtant l'atmosphère qui se voudrait malsaine et trash dans l'esprit de Last house on the left ne prend pas vraiment tant on comprend assez vite par exemple que Deodato est bien plus inspiré par l'aspect purement érotique de son film que par son ambiance maladive. Du coup on assiste à un nombre incalculables de scènes qui ressemblent à des séquences de téléfilm érotique bas de gamme dans lequel Deodato joue ouvertement avec le coté voyeur du spectateur tout en se rinçant l'œil lui même. On est en tout cas très loin de la radicalité bien crasse du film de Wes Craven dans lequel les actes sexuels étaient le summum de la barbarie et de la violence. Même si Ruggero Deodato tente de donner à son film une dimension sociale de lutte des classes avec ses jeunes petits bourgeois arrogants tentant d'humilier l'un des deux petits malfrats du film, on est loin de se retrouver dans un film des plus passionnant. Pas trop embarrassé par des soucis d'originalité Deodato refile le rôle du psychopathe de service à un David Hess en roue libre et cabotinant parfois jusqu'à parodier son propre rôle de Kruger dans La dernière maison sur la gauche. La séquence durant laquelle son personnage se prend une balle dans les couilles est juste à pisser de rire devant la tronche et les mimiques excessives de l'acteur (Je n'ai pas résisté au plaisir de mettre la capture d'écran pour illustrer l'article). Finalement de tout le film il ne reste qu'une seule scène assez éprouvante montrant David Hess tailladant au rasoir le corps dénudé d'une jeune fille vierge, le reste étant trop manipulateur et froidement calculé pour être totalement efficace.

    Le twist final qui ressemble à une dernière pirouette assez peu probable transforme le film en un rape and revenge classique mais encore une fois bien moins perturbant que les films les plus extrêmes du genre comme Day of the woman (I spit on your grave) de Meir Zarchi sorti en 1978. Le film reste néanmoins plutôt agréable à regarder, ce qui est presque un défaut pour un film devant provoquer l'inconfort, et replonge avec délice le spectateur dans l'ambiance des films déviants des années 80.

    _________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 __________


    Voilà une semaine se termine, une autre un peu plus riche en films va commencer. To be continued ....

     

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