• La série des Guinea pig part 02

     

    Suite et fin du tour d'horizon de la série des films de la saga Guniea pig

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    Mermaid in a manhole

     

    La série des Guinea pig part 02

     Mermaid in a Manhole est le quatrième volet de la saga et propose une véritable histoire loin du simple concept de la femme torturée pendant 50 minutes. On suit ici l'histoire d'un peintre dépressif après la mort de sa femme qui peint des toiles en s'inspirant de ce qu'il voit et trouve dans les égouts. Un jour il trouve au fond de ces mêmes égouts une sirène et décide de l'emmener chez lui afin d'en faire son modèle. Comme on es pas vraiment dans Splash ou La petite sirène, la femme poisson mourante commence à se couvrir de pustules bien dégueulasses et être attaquées par les vers. Amoureux fou, le peintre doit encore et toujours immortaliser sur sa toile le corps de plus en plus abstrait de son modèle. Mermaid in a manhole joue volontiers la carte du gore trash vomitif et coloré à la Street trash comme lorsque la sirène se fait percer ses pustules pour en extraire des liquides de couleurs afin que l'artiste les utilisent pour ses toiles. Excessif et complaisant dans façon de s'attarder en gros plans sur les plaies purulentes, le moyen métrage de Hideshi Hino devrait retourner l'estomac des plus fragile dès l'instant qu'il joue sur la carte l'écœurement pur et dur en utilisant des vers grouillant sur les plaies et s'échappant des vomissures poisseuse de la pauvre jeune femme. Pourtant Mermaid in a manhole possède un certain charme à montrer un homme tentant de sublimer les pires horreurs putrides par l'art en faisant d'un corps pourrissant une chose belle et esthétique. Le film se termine même de façon assez inattendu (pas du tout en queue de poisson donc) avec une sorte de twist ending remettant en perspective la folie de cet artiste. On regretteras surtout les acteurs aux jeux souvent excessif comme les deux voisins du peintre et une mise en images vidéo pas très cinématographique.

    Ma note 06,5/10

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    Androïd of Notre Dame

     

    La série des Guinea pig part 02

     Android of Notre Dame, réalisé par Kazuhite Kuramoto est donc le cinquième et avant dernier volet des Guina pig et c'est aussi l'un des plus bancal et décevant moyen métrage de la série. On se retrouve cette fois ci avec l'histoire d'un scientifique fou et nain qui tente de curieuses expériences afin de sauver sa sœur condamné par la maladie. Entre horreur, drame intimiste, science fiction et humour grotesque le film de Kuramoto a visiblement beaucoup du mal à choisir et comme souvent dans ce cas là finit par se vautrer dans les quatre genres proposés. Souffrant de gros problèmes de rythme, d'un flagrant manque d'implication émotionnel, d'effets gore peu convaincant Android of Notre Dame se regarde d'un œil distrait larvé par l'ennuie. Le film lorgne du coté de la tradition des savants fous à la Frankenstein et plus particulièrement vers le Re-animator de Stuart Gordon auquel le film emprunte notamment l'idée du rival conservé sous la forme d'une tête coupée toujours vivante. En tout cas il est bien difficile de s'attacher à ce récit bancal dans lequel les motivations et expériences de notre nain savant fou restent assez obscures. On pourra toujours s'amuser du cabotinage des acteurs totalement en roue libre et tout en grimaces et de quelques effets gore perdus dans 52 longues minutes mais dans l'ensemble il faut bien reconnaître que Android of Notre Dame est sans doute le film le moins intéressant de la saga des cochons d'inde.

    Ma note 03/10

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    Devil doctor woman

     

    La série des Guinea pig part 02

     Devil Doctor woman est le tout dernier segment des Guinea pig et c'est de loin le plus déjanté, le plus inclassable et le plus azimuté de tous. On suit ici sous forme de courts sketchs les cas désespérés et souvent désespérant de malades aux pathologies totalement loufoques tous soignés avec plus ou moins de réussite par le docteur démoniaque sans diplômes. Cette femme médecin qui sert de fil conducteur au différents sketchs se présente comme une sorte de Elvira nippone introduisant une dizaine de courtes histoires. Devil Doctor Woman est totalement trash, outrageusement provocateur et se vautre avec délectation dans un humour complètement débile à la fois gore et scatologique. Si les sketchs sont de qualités très diverses et parfois assez lamentable comme le type qui sue du sang, le film de Hajime Tabe nous offre aussi des moments hilarant dans lesquels l'esprit de Troma semble flirter avec South park et l'absurdité des Monty Python. On croisera donc un immonde furoncle chantant à tête humaine, un homme en plein processus de zombification, un buffet gastronomique composé de morceaux humains dégueulasses particulièrement choisis, un organe abandonné baladeur en manque d'affection (un bel hommage au Blob), un tatouage qui ne cesse de changer de place jusqu'à se réfugier dans l'anus de son propriétaire, un caca qui bouge en criant , des boules de gerbe ... Du grand n'importe quoi parfois très drôle comme cette famille dont les têtes explosent lorsqu'ils s'énervent et qui subissent ici un test très amusant de contrôle de leurs émotions alors que le docteur diabolique les couvre d'insultes. On s'amusera aussi devant ses quatre patient assis en ligne sur un toit d'immeuble et qui comparent leurs maladies absurdes et vomitive pour savoir lequel est le plus mal en point. Devil Doctor Woman est totalement débile et crétin et rompt donc totalement avec l'horreur crapoteuse des premiers volets. Même si ce n'est pas très fin et déconseillé aux plus délicats ce dernier Guinea Pig m'aura permis de passer un très bon moment d'humour décalé. Comme un symbole de l'esprit ouvertement affiché par Hajime Tabe le film se termine par une immense série de jets de tartes à la crème sur l'ensemble du casting, sauf que la chantilly est ici remplacée par des clous.

    Ma note 07/10

     Au final la série des guinea pig reste très inégale mais suffisamment diversifiè et barré pour susciter l'attention. Visuellement les six épisodes tournées en vidéo sont d'une pauvreté assez affligeantes et accuse immédiatement le poids des années mais la folie et les délires gorasse permettent souvent de faire passer l'image au second plan. Si les deux premiers volets restent sulfureux du fait de leur réalisme gratuit et de leur absence de second degré en revanche He never dies, Devil Doctor woman et Mermaid in a manhole méritent grandement d'être (re)découvert.

     

     

     

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