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Saison 2012 Episode 09
_____ Chronicle de Josh Trank – 2012 __________________________________________________________________
Un film de super héros subjectif à la mode du found footage voilà en gros le concept malin et casse gueule de Chronicle. Le film de Josh Trank montre ainsi le quotidien de trois adolescents dont un qui passe sa vie à tout filmer (??) bouleversé après avoir touché une mystérieuse roche, dans un mystérieux trou et qui va leur donner de mystérieux pouvoirs (oui tout est très mystérieux sur ce point). Capables de mouvoir les objets par la pensée ou de voler dans les airs les trois adolescents vont se sentir de plus en plus fort et sûr d'eux. Chronicle a la très bonne idée de montrer que si un adolescent lambda recevait des super pouvoirs il n'irait pas illico s'acheter un collant moule burnes pour faire la justice dans son quartier avec une cagoule. Du coup les trois adolescents s'amusent avec leurs pouvoirs pour soulever les jupes des filles, jouer au Lego, faire peur à des clients d'un magasin de jouet, bouger le chariot d'une serveuse pour lui faire casser des assiettes ou déplacer des voitures sur un parking de supermarché pour faire perdre le nord à une pauvre cliente. Un esprit caméra caché à la Jacques Legras certes pas vraiment follichon à l'écran mais qui a le mérite d'être crédible et cohérent, mais une fois les conneries terminées on fait quoi ? Et bien après pas grand chose, tant une fois la découverte des pouvoirs acquise et exploitée en faisant les idiots le film peine beaucoup à trouver un second souffle. On avance toutefois à gros sabots vers un affrontement final entre deux des adolescents histoire d'avoir un climax pseudo-spectaculaire en supprimant le black de service en cours de route histoire de ne devoir gérer que deux personnages. Pour ne rien arranger les personnages sont monstrueusement caricaturaux avec le black sportif et populaire ou le séducteur suffisant se découvrant une vraie profondeur d'âme; mais le pire reste le personnage central qui est à la fois puceau , timide, mal dans sa peau, battu par son père alcoolique, proche de sa mère malade et mourante, souffre douleur du lycée et accessoirement monstrueusement narcissique tant il semble trouver que filmer en permanence sa vie minable soit une très bonne idée. Si Chronicle se laisse regarder sans déplaisir comme une bonne série B, le film peine vraiment à dépasser son concept déjà bien limité.
______________________________________________________________________________________ Ma note 05/10 _____
_____ JC comme Jesus Christ de Jonathan Zaccaï – 2012 ___________________________________________
Pour son premier film en tant que réalisateur l'acteur Jonathan Zaccaï choisit la forme du faux documentaire suivant ici durant dix jours un jeune cinéaste de 17 ans auto-proclamé génie après avoir remporté une palme d'or à Cannes dès l'age de 16 ans. On pouvait donc espérer une comédie mordante sur l'univers du cinéma français et de ses jeunes réalisateurs prétentieux et suffisant passant leur temps à se regarder le nombril mais malheureusement il n'en est rien. Jonathan Zacaï se contente d'enchainer les séquences comme une succession de sketchs sur l'adolescence d'un bobo pseudo-intellectuel et insupportable. Même si encore une fois Vincent Lacoste (Les beaux gosses) est très bon dans son personnage, le film peine vraiment à trouver son ton et son tempo. On assiste donc parfois amusé et parfois consterné à une suite de scènes qui misent bout à bout sont biens loin de faire un bon film. Jonathan Zacaï n'avait visiblement pas grand chose à dire en s'attaquant à un tel sujet et du coup JC comme Jesus Christ ne raconte rien et foire assez systématiquement ses effets comiques.
______________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 _____
_____ Ghost rider L'esprit de vengeance de Neveldine et Taylor – 2012 ________________________
On pouvait déjà se poser des questions sur la pertinence de la mise en chantier d'un second volet de Ghost rider après un premier film assez catastrophique, un sentiment renforcé par la présence à la mise en scène du duo Neveldine/Taylor responsable de la série Hyper tension laissant craindre le pire. Et bien au moins on es pas déçu car Ghost Rider l'esprit de vengeance est finalement encore plus con que ce que tout ce que l'on pouvait craindre. Sur une vague trame de possession et de secte satanique à peine digne d'une série B d'épouvante Ghost rider l'esprit de vengeance cumule les défauts les plus rébarbatifs possibles. On es presque triste de voir ce pauvre Nicolas Cage grimacer comme un hystérique de cartoon dès que le ghost rider vient prendre possession de son corps ou de l'entendre débiter sur un ton monocorde autant de punchlines moisis. C'est même à se demander si Neveldine et Taylor ne se foutent pas tout simplement de la gueule de l'acteur tant il est en roue libre à jouer n'importe quoi les trois quart du temps. Toujours aussi beauf et vulgaire le duo Neveldine/Taylor et le scénariste David S Goyer en mode Blade trinity ne trouve rien de mieux à nous raconter que lorsque le Ghost rider fait pipi ça fait lance flammes. Si on ajoute une mise en scène tape à l'oeil mais totalement vide, des acteurs qui cabotinent comme Christophe Lambert en moine et Ciaran Hinds qui grimace comme De Niro, un humour bas de plafond et des scènes d'actions bordéliques; on obtient un film qui parvient largement à surpasser le premier dans le registre de la médiocrité.
______________________________________________________________________________________ Ma note 02/10 _____
______ The Cavern (withIN) de Olatunde Ossunsanmi - 2005 _________________________________________
The cavern ressemble fortement à un sous The descent dans lequel une poignée de spéléologue partent s'aventurer dans une grotte soit disant inexplorée et se retrouvent confronter à une force mystérieuse qui va les occire un par un. Réalisé par Olatunde Osunsanmi (Phénomènes paranormaux), The cavern combine en un seul film les pires défauts possible du cinéma horrifique de ses dernières années. Trame de survival ultra-rabattue, pâle copie référentielle d'un succès public (ici The descent), personnages sans épaisseur, hystériques, stupides et inintéressants (voir les 4 à la fois) et récit sans consistance tenant plus du concept que du scénario. Mais le pire est sans doute concentré dans la mise en scène de Osunsanmi qui à grand coups de filtres orangés dégueulasses, de montage syncopé, de plans de travioles, de camera à l'envers et de shakycam hystérique type foond footage semble faire de films comme Saw une référence à singer jusqu'à la parodie. Sans le moindre petit intérêt The cavern n'est vraiment pas un grand film de grottes mais c'est incontestablement un sacré film de merde !
_____________________________________________________________________________________ Ma note 00/10 ______
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