• Saison 2012 Episode 15

     

    ______ Rosewood lane de Victor Salva – 2011 ________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Petit retour pour Victor Salva ; le réalisateur des deux Jeepers creepers signant avec Rosewood lane un thriller aux limites du fantastique bien trop pépère pour marquer les mémoires. Le film raconte l'histoire d'une jeune femme qui vient s'installer dans la maison de son enfance après la mort de son père et découvre que tout le quartier est effrayé par un mystérieux livreur de journaux. Maison faisant ressurgir un passé douloureux, figure du garçon psychopathe, insécurité des quartiers des classes moyennes, home invasion, Rosewood lane brasse large dans ses thématiques pour finalement accouché d'un thriller convenu et sans grandes surprises. Plutôt correct et tendu lors de quelques scènes à suspens le film de Victor Salva souffre tout de même d'un cruel manque de rythme sur la longueur et d'une plus grande radicalité de ton. Rosewood lane ressemble à un petit téléfilm tranquille dans lequel une pauvre jeune femme en détresse doit se battre seul et faire face à l'incrédulité de ceux qui l'entoure. C'est avec un certain plaisir que l'on retrouve Rose McGowan dans le rôle de la femme traquée et Ray Wise qui incarne tant bien que mal un flic bien peu crédible à l'écran. Comme Victor Salva semble constamment hésité entre thriller et fantastique il termine son film de la manière la plus maladroite qui soit avec une fin ouverte assez ridicule. Rosewood lane ne présente donc que bien peu d'intérêt surtout de la part de Victor Salva.

    ____________________________________________________________________ Ma note 04/10 _______

     

    _____ Absentia de Mike Flanagan – 2011 ______________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Petit film issus du circuit du cinéma indépendant américain, Absentia est une bête de festivals qui a reçu une approbation quasi unanime de la part de la critique et de nombreux fans de cinéma de genre. Cette histoire de mari disparu qui revient après sept ans, de tunnel inquiétant et d'angoisse des banlieues pavillonnaires des États Unis est souvent salué comme un renouveau du genre ou un thriller contemplatif et inquiétant. Personnelement la seule réflexion que je me suis faites en regardant le film c'est « Mais qu'est ce que c'est chiant !! ». Absentia est un film tellement lent que j'ai très vite commencer à penser à d'autres choses en sortant totalement de cette histoire au point de ne jamais ressentir la moindre angoisse ou compassion envers les personnages. Le film traite des angoisses générées par l'absence, adopte les différents points de vus des personnages, choisit la suggestion plus que l'effet choc mais au bout du compte rien n'y fait pour moi, je n'accroche absolument pas à l'univers du film à part peut être son final assez cruel et l'ennuie m'emporte vite très loin, mais alors très loin de l'univers mis en place par Mike Flannagan. Vu le nombre de critiques positives glanées sur différents sites dédiés au cinéma de genre je veux bien croire être passé totalement à coté du film, mais vu l'ennuie accablant suscité par Absentia je ne vais pas retenter l'expérience de sitôt. Le film m'aura toutefois permis de rigoler un peu avec une critique d'internaute trouvée sur Allociné que je vous livre en l'état tant il aurait été dommage d'en modifier une seule lettre : «  Alor las yen a mar c'est vraimend de larnaque. je messplique : y'a aucun acteurs connu , je vous parle maime pa des effet spécials qui y a mème pas. Je porré meme dire que le sénario est naze, telement quon comprent pas rien du tous. et lambience bé elle est pouri. Vivemand le prochin filme de Marvelle!!! « 

    ______________________________________________________________________ Ma note: 03/10 ______

     

    _____ Peace, love et plus si affinités (Wanderlust) de David Wain – 2012 _______________________ 

     Saison 2012 Episode 14  Le réalisateur du film Les grand frères s'associe à Judd Apatow pour cette comédie dans laquelle un couple de citadins au bord du burn out se retrouve plongé dans une petite communauté hippie. Ficelles de comédie romantique et choc des cultures sont donc au programme de cette sympathique et petite comédie dans laquelle on retrouve Paul Rudd et Jennifer Anniston. Car sans être une grosse poilade ce Wanderlust est plutôt agréable et offre de bons moments de comédies à travers des personnages hauts en couleurs comme un vigneron nudiste, un chef limite gourou, une jeune fille torride à la sexualité des plus libre (Malin akerman) ou une adepte de la non violence y compris sur les mouches interprétée par une très drôle Kathryn Hahn. On passe donc un agréable moment jusqu'au dénouement de cette gentille histoire qui ressemble à une ode un poil réac au conformisme le plus total. La plupart des membres de cette communauté sont en fait des faux culs de première qui n'applique pas leurs principes et notre couple finira par retrouver avec bonheur leur petite vie citadine. Ils sont bien gentils les hippies avec leur communauté à la con mais on es tout de même mieux enfermés chez soit, voilà en substance le sentiment amer que laisse Wanderlust... Dommage, car ce final transforme une bonne petite comédie en un film qu'on a envie d'oublier assez vite.

    ____________________________________________________________________ Ma note: 04,5/10 ______

     

    _____ Two eyes staring (Zwart Water) de Elbert Van Strien – 2011 ________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Film fantastique néerlandais ce Two eyes staring ne brille pas vraiment par son originalité et s'appuie sur une trame assez classique de maison dont ressurgissent les fantômes du passé. C'est ici un couple et leur fille unique qui hérite d'un immense manoir en Belgique après le décès de la mère de madame, un lieu étrange dans lequel la jeune fille va bientôt se lier d'une trouble amitié avec le fantôme d'une petite fille vivant dans la cave. Two eyes staring s'inscrit donc dans la mouvance de l'épouvante à l'espagnol et propose un récit classique qui fait la part belle à l'angoisse, à l'émotion et à son récit. Pas d'effets gore ou de jump scare à répétition le film de Elbert Van Strien installe un joli climat anxiogène grâce à une mise en image posée qui fait la part belle aux cadres et à une ambiance froide servie par une très jolie photographie. Une ambiance typiquement nordique pour un film qui semblera sans doute un peu longuet pour ceux qui aiment l'épouvante emballé en 80 minutes chrono. Tout en étant en terrain connu, le film possède donc suffisamment de qualités pour donner envie aux spectateurs d'aller au bout de ce récit et avoir enfin toutes les réponses à cette histoire. Two eyes staring est donc un très bon DTV et un bon film fantastique à la fois réaliste, sombre et onirique. Un remake (totalement inutile) est déjà en préparation aux USA avec Charlize Theron.... Une idée un peu stupide surtout que Two eyes staring tire une grande partie de sa singularité de son ambiance typiquement Nordique.

    ____________________________________________________________________ Ma note 07/10 ________

     

     

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