• Saison 2013 Episode 17

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    Au sommaire cette semaine :

    Des avions qui ne volent pas bien haut, un tableau en tête, un film d'horreur qui saoule et une ordure de père noël .

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    ______ Family Demons de Ursula Dabrowski – 2009 ___________________________________________________

    Saison 2013 Episode 17  Cette petite production horrifique n'a attirée mon attention que sur deux critères bien minces; le premier est le fait de venir d'Australie, le pays de Wolf Creek et The loved ones et le second tient dans la particularité d'être mis en scène par une femme.

    Familiy demons raconte l'histoire d'une jeune fille qui assassine sa mère alcoolique que ne cessait de la persécuter. Malheureusement pour elle, la maman revient d'entre les morts afin de se venger.

    Family demons souffre d'absolument toutes les tares les plus rédhibitoires d'une production horrifique à tout petit budget qui veut péter plus haut que son cul. Le rythme est d'une lenteur assez désespérante avec des personnages qui semblent carrément bouger au ralenti, des scènes sont reprises plusieurs fois dans le film par pur remplissage et une intrigue minimaliste qui met pourtant les trois quart du film à se mettre en place. Family demons souffre aussi de la prétention de l’œuvre qui se la joue profonde alors que le film est écrit au marqueur gras sans une once de finesse pour caractériser l'action où les personnages. Sans doute pour coller à l'aspect social misérabiliste de son histoire le film est d'une laideur repoussante et jamais Ursula Dabrowski ne parvient à faire un peu de cinéma se contentant de platement mettre en images des personnages sans saveurs vivant des choses dégueulasses dans une maison toute moche. Les actrices sont en roue libre les trois quart du temps se contentant de faire les gros yeux la bouche entrouverte ou de marcher au ralenti dans des couloirs. Quand à l'élément fantastique il faudra se contenter d'apparition fantomatique aux limites du ridicule et d'un dernier acte avec une attaque neurasthénique d'outre tombe. Pour conforter son statut de petit film « malin » le film s'offre un twist moisi et une fin ridicule en forme de mise en abîme montrant l'aspect inéluctable de la violence sociale nous hantant tel un démon.

    Le film est tellement caricatural, mal foutu et ridicule a force de vouloir être sérieux qu'il lorgnerait presque vers le comique involontaire des navets que j'affectionne tellement. Si il n'était pas aussi lamentablement chiant Family demons forcerait presque ma sympathie déviante

    __________________________________________________________________________________ Ma note 01/10 _________

     

    _______ Trance de Danny Boyle – 2013 __________________________________________________________________

    Saison 2013 Episode 17  Réalisateur éclectique de talent à défaut d'être de génie, le britannique Danny boyle s'essaye au thriller psychanalytique à tiroirs avec son nouveau film Trance.

    Trance c'est l'histoire d'un jeune homme qui souhaitant doubler ses associés lors d'un vol de tableau planque la toile en question avant que ses petits camarades ne puissent la prendre. Le problème c'est qu'après avoir reçu un violent coup à la tête il devient amnésique et donc lui même incapable de savoir ou se trouve le tableau. Retrouvé et interrogé par ses complices le jeune homme devra finalement se soumettre à des séances d'hypnose afin de retrouver le fil des événements et le tableau de rembrandt d'une valeur inestimable.

    La plus grande force du film de Danny Boyle est incontestablement de proposer une intrigue solide aux nombreuses ramifications qui fera constamment évoluer la nature du personnage central de l'intrigue. Adoptant divers points de vues, trimbalant le spectateur dans une intrigue à tiroirs qui part du thriller pur et dur pour s'aventurer vers un terrain plus psychologique et dramatique, Trance est un brillant exercice de style qui multiplie les rebondissements et les twists à mesure que le point de vue de l'intrigue change de pivot. La limite de l'exercice reste qu'à force d'intrigues gigognes le spectateur parfaitement conscient qu'il est en train de se faire balader dans un puzzle délibérément et un peu artificiellement complexe tout en comportant peu de pièces ne cherche même plus à comprendre et attend patiemment la fin du film pour avoir une vue d'ensemble de l'intrigue. Une révélation finale pas tout à fait à la hauteur de la brillante mécanique mise en place et qui laisse globalement un petit goût d'inachevé.

    Il faudra sans doute revoir le film en parfaite connaissance de l'intrigue pour juger du nécessaire et du superflu qui encombre par pur malice le scénario du film. Trance reste globalement un bon thriller avec un casting solide et une intrigue qui emporte le spectateur, dommage que la mécanique pour le perdre soit un peu trop visible.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 07/10_________

     

    _______ Silent night de Steven C Miller – 2012 _________________________________________________________

    Saison 2013 Episode 17   Bien que fan de cinéma horrifique, je n'ai encore jamais vu un seul des cinq épisodes que compte la saga horrifique des années 80 Silent night deadly night. C'est donc avec l'esprit vierge de tout à priori que j'ai regardé ce remake/reboot de Steven C Miller qui s'avère globalement être une bonne surprise.

    L'intrigue de Silent night est pour le moins minimaliste puisque l'on y retrouve un tueur déguisé en père noël qui sème la mort sur son passage dans une petite ville qui s'apprête à fêter le 25 décembre.

    Silent night ne révolutionnera certainement pas le genre mais le film de Steven C. Miller possède quelques atouts dans sa hotte qui rendent au bout du compte le film assez sympathique. Sans en faire des tonnes sur le registre, le film s'inscrit dans le contexte social assez désabusé de notre époque avec un ancien ouvrier au chômage qui vend de la drogue en habit de père noël , une jeune fille de bonne famille qui s'exhibe sur internet pour quelques dollars, une adolescente tyranniques insultant sa mère pour un portable, un père noël itinérant débitant des horreurs cyniques aux gamins ; un tableau bien plus noir que rose et bien loin du sacro-saint esprit de Noël. C'est dans ce contexte que vont évoluer une jeune policière désabusée interprétée par Jaime King (Mother's dayMeurtres à la St Valentin) et son supérieur hiérarchique en quête d'action interprété par l'immense Malcom Mc Dowell, tous deux à la recherche du fameux tueur en habit de Santa Claus à une période où parade de noël oblige, la ville entière est envahit de faux père noël. Niveau horreur pur, le film offre un bodycount des plus satisfaisant avec des effets gores assez réjouissant le tout baignant dans un bon esprit slasher des années 80.

    On oubliera donc un final inutilement explicatif et quelques effets de mise en scène aux tendances clipesque pour ne garder que le plaisir du jeu de massacre sous le sapin de noël. De l'horreur avec un peu de fond, un peu d'humour, un contexte solide et des personnages attachants c'est largement assez pour faire de Silent night une bonne petite série B.

    _______________________________________________________________________________ Ma note 06,5/10 __________

     

    ________ Planes de Klay Hall – 2013 _____________________________________________________________________

    Saison 2013 Episode 17   Bien que le nom de John Lasseter soit associé au film en tant que producteur exécutif et que Planes soit un spin off presque officiel de Cars (produit dérivé serait plus juste), le film de Klay Hall n'a absolument rien à voir avec Pixar. Destiné dans un premier temps au marché de la vidéo il faut malheureusement reconnaître que Planes est une vraie déception qui n'avait effectivement pas forcément vocation à se retrouver sur un grand écran.

    Le film raconte l'histoire d'un petit avion de campagne destiné à pulvériser des traitements agricoles et souffrant de vertige qui s'inscrit pour une fabuleuse course aérienne autour du monde.

    Sans rien proposer de vraiment honteux ni déshonorant on sent pourtant que Planes carbure à l'économie, la paresse et la facilité sans jamais chercher à transcender par le haut un script sans grande saveur. De nombreux personnages ne sont que des ersatz de ceux de Cars comme Ishany sorte de pendant aéronautique de Sally, Chug qui est une sorte de Martin bis où le sage et ancien Skipper qui rappellera forcément le vieux Doc Hudson. Le film de Klay Hall reprend également sans trop se fouler des moments et de nombreuses idées au film de John Lasseter. Planes manque aussi cruellement d'enjeux dramatiques, de fantaisie et d'action et les courses se suivent et se ressemblent sans jamais vraiment embarquer le spectateur avec lui. Le film n'est jamais drôle y compris pour les enfants puisque la salle remplie de kids le jour où j'ai vu le film était complètement muette, quand à l'action Planes manque cruellement de gros morceaux de bravoures dans ses courses aériennes. Si techniquement le film tient la route (où plutôt les airs) on reste une nouvelle très très loin de la qualité et du sens des détails d'un Pixar grand cru, les décors qui nous font voyager autour du monde sont peu fouillés et très en dessous du niveau d'un Cars 2, certaines textures semblent bien plates et le travail quasi maniaque de Pixar sur les lumières et reflets des carrosseries rutilantes de Cars est ici réduit au stricte minimum.

    On pourra alors voir en Planes une somptueuse publicité pour vendre des tonnes de produits dérivés où bien une bien décevante tentative d'enrichir le monde de Cars. Car si l'affiche de Planes parle d'un monde au dessus de Cars, le résultat lui est vraiment très en dessous.

    _______________________________________________________________________________ Ma note 05,5/10 __________

     

    Voilà une semaine se termine, une autre a déjà recommencer. To be continued ...

     

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 16:44

    Ah non, je m'inscris en faux sur la revelation final de Trance.

    Pour une fois qu'un twist n'est pas purement mecanique et gratuit mais porte au contraire par les personnages et leur psychologie, j'applaudis des deux mains. Ca fait plaisir de voir un twist 'emotionnel' qui arrache quelques larmes.

    L'autre chose que j'ai adoree dans le film, et que j'ai trouvee tres couillue, c'est ce constant changement de heros entre les trois personnages principaux, et le lent basculement du personnage de MacAvoy vers le salaud absolu. C'etait plutot risque en termes d'attachement aux personnages, mais je trouve que ca fonctionne vraiment bien. Clairement un de mes films de l'annee.

    2
    FreddyK
    Mercredi 23 Octobre 2013 à 19:32

    Le problème c'est que je suis passé très loin de l'émotion dont tu parles et que j'ai même un poil décroché du film et de l'intrigue lorsque j'ai compris justement qu'il faudrait attendre la fin pour comprendre.

    Après je suis d'accord avec toi sur le changement du personnage principale au fil du récit qui est assez malin et bien gérer mais dans l'ensemble le film reste une relative déception pour moi.

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