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Berlin Undead (Rammbock)

de Marvin Kren

Allemagne (2010) Horreur / Zombies teutons

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L'invasion de zombies et infectés continue de se propager dans le monde et après les USA, le royaume uni (28 jours plus tard), le France (La horde), l'Espagne (Rec), l'Australie (Undead), la Nouvelle Zélande (Last of the living), la Serbie (Zone of the dead) et bien d'autres pays c'est au tour de l'Allemagne d'être touchée. Pas sur que cette fois ci le couple Sarkozy/Merkell puisse sauver le monde.

 Berlin Undead raconte l'histoire d'un brave type bien ordinaire et limite boulet dans sa difficulté à accepter sa séparation avec son ex copine. De retour à Berlin pour lui rendre ses clefs et tenter une dernière réconciliation, Michael va alors se retrouver bloquer dans un immense immeuble alors qu'une terrible épidémie ravage l'Allemagne transformant les personnes infectés en tueurs sanguinaire. Pour Michael il ne reste plus qu'a retrouver son ex et à survivre...

Berlin Undead est un premier film à petit budget, ou plus exactement un moyen métrage le téléfilm ne dépassant pas les soixante minutes. Marvin Kren concentre donc son action sur un lieu unique et une poignée de personnages se retrouvant en huis clos avec une menace externe. La cour carré de l'immeuble permet aux habitants de communiquer tout en restant à leurs fenêtres. Marvin Kren inscrit son film dans une approche assez réaliste de l'horreur, refusant l'action et le spectaculaire et se concentrant bien plus sur les quelques survivants que sur les infectès. Malheureusement comme les personnages sont bien plats et que les enjeux sont bien inintéressants, les soixante minutes de ce Berlin Undead semblent souvent bien longues. Des personnages bien ordinaires qui ont des carrures de anti-héros en puissance mais pour lesquels on a bien du mal s'émouvoir et s'inquiéter. Cinq bonnes minutes sur comment et ou pisser quand la porte de toilette est coincé et que des zombies rôdent dehors ça ne me semble pas être une sous intrigue des plus passionnantes dans un film d'horreur.

 Berlin Undead propose une ou deux idées originales comme la contagion qui s'effectue par morsure mais qui ne prend effet dans le corps que si la personne mordue perd son calme et subit une forte émotion. Comme le héros du film vient tenter de retrouver sa fiancée on sent dès le départ de la contagion le final cousue de fil blanc. Le film de Marvin Kren manque pourtant singulièrement de personnalité et on sent que le réalisateur bouffe un peu à tout les râteliers n'hésitant pas à pomper de nombreux succès du genre. On pense souvent à 28 jours plus tard pour le comportement des infectés, à Rec lorsque Marvin Kren recopie maladroitement la scène de la vielle dame en robe de chambre, Salvage pour le passage d'un appartement à un autre à travers les murs ou La horde avec le plan de la ville en fumée du toit des immeubles. Le film laisse donc un léger mais persistant goût de déjà vu et forcément d'ennuie. Les maquillages des zombies sont assez sommaire mais convaincant et le film comporte un seul effet gore Kren préférant jouer sur un registre plus intime de l'angoisse, pourtant niveau frisson et horreur le film est pour moi bien en dessous du minimum requis. Plus encore que sur son héros parfois bien tête à claques on se raccrochera alors à un personnage secondaire du récit, un apprenti plombier capable d'un peu d'initiative pour tenter de s'en sortir. Pour le reste difficile de vraiment trouver des choses vraiment positive à ce Berlin Undead si ce n'est la froideur de son décor et de sa photographie.

 La seule bonne vraie nouvelle c'est que le DVD contient en bonus le très sympathique court métrage français Paris By night of the living dead qui mérite à lui seul de ne pas totalement regretter cette achat assez dispensable L'autre court métrage présent dans le bonus intitulé Zombiefication est bien plus anecdotique. Pour le reste j'ai un peu de mal à comprendre l'engouement que suscite ce Berlin undead.

Ma note : 05/10