Voilà maintenant  plus de quatre mois que le blog est au point mort, laissant comme dernier sursaut de publication la triste disparition de l'immense Christopher Lee en première page. Il faut se rendre parfois à la triste évidence des choses, Bubblegeek tel qu'il est et tel qu'il était ne sera sans doute plus jamais… Un disque dur défectueux et la perte de cinq ou six articles (peut être un signe) finiront de me décourager à poursuivre pour un temps la rédaction de critiques pour alimenter le blog. Car aussi approximatives, scolaires et amatrices qu'elles soient, la petite et modeste chronique d'un film représente toujours un temps conséquent de « travail ». Un temps que le travail, les à cotés et la vie ne m'octroie plus trop pour le moment. Il restait alors une simple question à trancher : fallait-il fermer complètement le blog et dire Sayonara, ou poursuivre encore de façon différente ? Repartir une nouvelle fois quitte à revenir au point mort dans quelques semaines ou laisser cette belle petite aventure de Bubblegeek définitivement derrière moi ?

   En bon gros geek que je suis, je reste attaché aux choses comme aux objets et fermer définitivement l'espace de ma bulle était au fond de moi un véritable crève cœur. Tout en étant conscient que le blog vit sa dernière mutation avant le crash, j'ai donc envie de poursuivre encore un peu le partage de cette passion qui m'anime. Le blog va devenir une sorte de journal de bord sur lequel je donnerais un avis assez rapide (à moins que le clavier ne s'emballe sous mes doigts) sur absolument tout ce que je vois lors de mes chaotiques pérégrinations de cinéphage . Je ne tomberais toutefois pas dans l'avis lapidaire de trois mots type Allociné ( C'est un navet – C'est trop génial) mais mes modestes avis critiques ne seront désormais qu'à de très rares occasion de longues critiques construites.

 J'espère juste que si vous en avez l'envie, vous les visiteurs de ce blog, vous poursuivrez le débat dans les commentaires qui restent ouverts à tous, que l'on soit bien sûr d'accord ou pas avec moi. L'occasion aussi pour moi de saluer , même très en retard la mémoire de monsieur Wes Craven