-
Dix friandises pour Halloween
Pour faire suite au très bon dossier de l'ami Geouf sur les petites perles de la série B à (re)découvrir pour Halloween qui se trouve ici http://www.cinegeouf.com/2010/10/26/special-halloween-10-series-b-horrifiques-a-redecouvrir/, j'ai décidé de replonger moi aussi vers mes souvenirs pour exhumer à mon tour 10 films dans le même esprit. Un peu pris de court je n'ai pas eu le temps de revoir les dix films cités et certain seront donc évoqués sur des souvenirs plus que sur une analyse concrète. L'occasion de plonger la main dans un immense sac de gourmandises coupables pour en ressortir deux poignées de film plein de monstres, de sang, de rire, de frisson et de nostalgie.
La cité des monstres (Freaked – 1993) de Alex Winter et Tom Stern
La cité des monstres est une comédie bien crétine mettant en scène un jeune acteur imbu de sa personne qui se retrouve prisonnier d'un cirque de monstres crées à l'aide de l'engrais qu'il était censé promouvoir pour une énorme multinationale. Le film qui demeure une véritable curiosité et une rareté est une sorte de comédie lamentablement conne se vautrant allègrement dans la stupidité de gags tellement débiles qu'ils en deviennent parfois hilarant. Sorte d'hommage dégénéré au Freaks de Tod Browning le film permet au maquilleur Mad Screaming Georges de s'en donner à cœur joie dans le registre des monstres gluants et des acteurs recouvert de trois tonnes de latex pour des effets spéciaux parfois totalement surréalistes comme une chaussure mutante et un garçon avec une tronche proche de celle du bébé de Braindead. Plus porté sur une horreur graphique bon enfant que sur le gore le film permet de se délecter de personnages improbables comme l'homme nez, l'homme ver de terre, l'homme vache, l'homme chaussette et l'incroyable homme grenouille. On retrouve avec plaisir le musclé MrT en délicate femme à barbe, Randy Quaid en savant fou et Keanu Reeves en homme chien pour un festival de gags dans un esprit directement hérité des ZAZ. La cité des monstres épingle aussi au passage avec férocité les industriels sans scrupules, la télévision américaine et la suffisance des pseudos stars de cinéma. Aussi con que monstrueusement bordélique La cité des monstres reste un ovni particulièrement jouissif pour les amateurs d'humour débile et de monstres gélatineux.
Témoin muet ( Mute witness – 1995) de Anthony Waller
Si le film n'appartient pas vraiment au genre fantastique ou horrifique il n'en propose pas moins un solide thriller au suspens parfois brillamment mis en images. Témoin muet raconte l'histoire d'une jeune maquilleuse muette travaillant sur un petit film d'horreur tourné en Russie, un soir après s'être retrouvée enfermée dans le studio elle découvre que sur le plateau désert deux techniciens tournent clandestinement des films porno tournant au snuff movie barbare. La jeune femme va assez vite se retrouver traquée par les deux hommes et l'organisation responsable de ce trafic de films déviants. Si Anthony Waller a presque totalement disparu des écrans son premier film reste une petite bombe de suspens, de tension et d'humour jouant avec malice durant 100 minutes sur le principe du vrai et du faux se mélangeant pour brouiller la réalité. Si objectivement le film perd d'intensité dans sa seconde partie la première est monstrueusement efficace en orchestrant la traque de la jeune et très mignonne Marina Sudina (dont c'est assez étonnamment le seul film) par deux hommes dans un immense studio de cinéma désert. Si il n'est pas un film d'horreur à proprement parler, Témoin muet comporte néanmoins de nombreuses séquences marquantes comme lorsque la malheureuse jeune fille doit se cacher sous des sacs poubelles contenant les restes découpées d'une victime ou lorsque cette même jeune fille cauchemarde dans sa baignoire aux images traumatisantes du tournage et du meurtre sauvage dont elle a été le témoin.
Body trash ( Body melt – 1993) de Philip Brophy
Body trash surfe sans vergogne sur les traces de sang encore fumantes de Braindead pour proposer un spectacle gore régressif pas totalement maîtrisé mais au combien jouissif à regarder. Le film du jeune australien Philip Brophy attaque avec force et humour le culte du corps et de l'apparence physique, un sujet qui plus de quinze ans après reste toujours d'actualité à l'heure de la métrosexualité, de la chirurgie esthétique, des pilules miracles, des régimes et des mannequins anorexiques. Body trash raconte l'histoire d'un médecin testant une mystérieuse potion fluorescente à la Ré-animator sur les habitants plus ou moins consentants d'une petite ville de banlieue. Le médicament miracle censé exaucer les désirs physiques des patients ne tarde pas à montrer des effets secondaires pour le moins ragoutant. Body trash joue à fond la carte du gore dégueulasse et fourmille d'idées délicieusement déviante et hilarante et c'est avec une plaisir coupable que l'on se délecte de voir une femme vomissant une langue immense,une grande gueule étranglée par ses propres cordes vocales, un placenta dévorant un fœtus de l'intérieur, un adepte du culturisme victime d'une douloureuse explosion de pénis, un skateur explosant littéralement sur la rampe, des yeux sortant de leurs orbites et d'autres joyeuseté comme des kangourous cannibales et des corps se liquéfiant. De quoi donner envie de voir la bouche de Nicole Kidman exploser en pleine interview à la gueule du public. Body trash est idéal pour Halloween et pour peu que que l'on montre le film à des gosses après qu'ils ce soient bourrés de friandises gélatineuses fluos, de guimauves immondes, de chocolat et de smarties multicolores on pourrait obtenir une magnifique gerbe multicolore très raccord avec le film.
Le couvent (The convent – 2001) de Mike Mendez
Sur le trame ultra rabâchée des d'jeuns s'introduisant dans un lieu maudit Mike Mendez réalise une série B survitaminée, référentielle, gore et totalement déjantée. Le couvent est un gros bis jouissif et souvent très drôle dans lequel quelques jeunes se retrouvent aux prises avec des satanistes du dimanche et des esprits de nonnes passées depuis longtemps du coté obscurs. En 80 minutes chrono Mendez explose le quota d'idées folles avec des zombies fluorescents qui bougent comme si ils dansaient une tecktonik endiablée branchés sur du 220 volt, des gerbes de sang fluo qui coulent en trombe, un type en plein trip voyant danser des petites culottes, un christ sur un crucifix qui demande quel enfoiré pourrait bien le faire descendre de là et un flic gangsta légèrement abruti interprété par Coolio qui hurle « Vade retro salope » lorsque qu'une pauvre victime couverte de sang et cherchant de l'aide se présente devant lui. Mike Mendez propose aussi une belle galerie de personnage féminin avec Megahn Perry en princesse gothique, Joanna Canton en fille un peu timide obligé de jouer de la mitrailleuse sur des hordes de zombies et surtout Adrienne Barbeau (Fog, New York 1997, Creepshow) en walkirie motorisée et toute de cuir vêtue dégommant des nonnes à grands coups de fusil à pompe et de machette. Totalement bis et totalement fun Le couvent reste un film parfait pour s'amuser à se faire peur.
Dolls, Les poupées (Dolls – 1987) de Stuart Gordon
Les poupées et les clowns font parti des figures enfantines les plus terrifiantes lorsque elles se retrouvent perverties sous le regard de l'horreur et du fantastique. Les poupées de Stuart Gordon est une petite merveille d'horreur gothique qui assume avec sincérité et force ses aspects les plus cliché comme l'immense et inquiétante maison, la nuit d'orage, les voyageurs égarés, le vieux couple de propriétaires trop amicale et les longs couloirs explorés à la bougie. Graphiquement très soigné et parfaitement mis en scène par le réalisateur de Ré-animator , Les poupées est un régal rempli de séquences originales, marquantes et amusantes. C'est donc avec un plaisir total que l'on regarde ces gentilles poupées aux visages bien trop lisse attaquer les humains à coup de marteau, leur cisailler la cheville avec une mini scie de la taille d'un jouet ou encore se faire fusiller par un bataillon de soldats de plomb. Impossible surtout d'oublier la jeune rockeuse en blouson de cuir se transformant en poupée et ramassant ses yeux par terre pour les remettre dans ses globes oculaires vide ou encore cette petite fille dont la mère regretteras longtemps d'avoir balancé son petit ours en peluche lorsque celui ci reviendra grandeur nature pour la dévorer. Dolls c'est Toy story version hardcore gothique et une pure série B sur les visages figées dans une innocence trop inquiétante pour ne pas être maléfique.
Freddy 5 L'enfant cauchemar (A nightmare on Elm street part 5 The dream child – 1990) de Stephen Hopkins
Une halloween sans Freddy Krueger ce serait un peu comme un noël sans sapin, un lundi de Pâques sans chocolat, un 14 juillet sans feux d'artifices et un premier de l'an sans embrassades hypocrites. Le célèbre boogeyman créer par Wes Craven est devenu une icône de l'horreur et une figure increvable du croque mitaine aussi dangereuse que cruellement drôle. Le cinquième volet signé par Stephen Hopkins reste pour moi l'un des meilleurs films de la saga de par la complexité et l'originalité de son script, la noirceur gothique de son univers et la manière dont le film éclaire la mythologie du personnage en dévoilant une partie de son passé. Stephen Hopkins livre aussi un film graphiquement très séduisant avec de magnifiques décors jouant sur des perspectives improbables et des escaliers défiants les lois de la gravité, une belle variété d'effets spéciaux et un Robert Englund plus cruel et cabot que jamais sans pourtant sombrer dans la bouffonnerie. Freddy 5 offre également aux spectateurs quelques mise à mort graphiquement originale comme lorsque le jeune fan de comics se retrouve déchiqueté par les griffes de Krueger comme une vulgaire figure de papier ou cette jeune femme qui se retrouve coincé dans une chaise de bébé et gavée par Freddy jusqu'à étouffer. Finalement assez avare en victimes ce Freddy 5 préfère proposer une histoire cohérente et étonnement complexe pour proposer un univers onirique marquant plutôt que de céder à la surenchère systématique d'effets.
La revanche des mortes vivantes (1986) de Pierre B Reinhard
Dans un sac de confiserie il faut toujours glisser un bonbon au poivre et dans cette petite sélection ce sera un navet de première bourre que je ne me lasses pas revoir et d'offrir aux regards souvent atterrés de mes amis. La revanche des mortes vivantes fait partie de ses films tellement mauvais qu'ils en deviennent surréaliste de drôlerie involontaire et de poésie absurde. Le film de Pierre B Reinhard ressemble clairement à un film de boules des années soixante dix dont on aurait expurgé les plans les plus explicites puisque toute les dix minutes commence une séquence de cul qui ne va jamais au bout de ses intentions lubriques. Il faut dire que le réalisateur vient de l'univers du porno et que pour ce film il a conserver le charme des dialogues récités totalement crétin, des acteurs inexpressif, des situations érotiques hilarantes, de la musique d'ascenseur, de la photographie pastel baveuse et de la bourgeoise à la fesse joyeuse. Même si le film est objectivement plus érotique que horrifique il reste pourtant l'un des premier film gore français avec les films de Jean Rollin et La nuit de la mort. C'est le regretté Benoit Lestang qui se charge des effets spéciaux certes rudimentaires mais monstrueusement malsain avec un œil transpercé d'un coup de talon aiguille, un sexe arraché à pleine dents, une épée enfoncée dans le vagin d'une malheureuse prostituée et un ventre de femme enceinte qui fond laissant apparaître un fœtus ensanglanté. Le film reste surtout un navet monumental défiant les lois de la critique et du bon sens en proposant des scènes d'une connerie dantesque mais hilarantes comme lorsque les trois femmes zombies se tapent une petite brasse dans une piscine avant de faire des petits clapotis dans l'eau pour attirer leur victime ou qu'elles se foutent à poil pour une étreinte lesbienne avec une autre victime. Il faut signaler que le film comporte un twist final que le réalisateur a eu la surréaliste idée de couper au montage mais qui reste visible sur la très bonne édition DVD édité par Neo Publishing. C'est gore, c'est con, c'est drôle même si c'est involontaire, c'est carrément bis puisque c'est au delà du Z, c'est donc parfait pour Halloween.
Le blob (The blob – 1988) de Chuck Russel
Le blob fait partie des rares remakes qui explose l'originale tout en lui rendant un hommage sincère et appuyé. C'est Chuck Russel qui réalise un an après le très bon Freddy 3 ce remake d'un classique de la science fiction des années cinquante dans laquelle une masse gélatineuse venue de l'espace arrive sur terre et englouti tout ce qu'elle trouve devenant de plus en plus énorme et vorace à mesure de sa progression. Un scénario linéaire, des personnages classique, une mise en scène de pur série B et surtout des effets spéciaux magnifiques qui plus de vingt ans après restent toujours aussi efficace. Impossible d'oublier le type aspiré entièrement par le siphon de son lavabo, la fille bouffée par le Blob alors qu'elle est en voiture avec son petit ami ou encore la séquence de la cabine téléphonique. Même les petits défauts techniques du film deviennent des atouts comme des effets de transparence un peu grossier qui renvoie avec délice vers le film originale et la science fiction des années cinquante. Le blob reste à ce jour le tout meilleur film de masse gélatineuse vorace jamais réalisé et accessoirement le meilleur film de Chuck Russel.
Waxwork II Perdu dans le temps (Waxwok II Lost in time – 1990) de Anthony Hickox
Si le premier Waxwork permettait de voyager via un musée de cire dans divers univers fantastique ce second volet utilise l'argument du voyage dans le temps pour reprendre le concept à la puissance 10. On retrouve donc les personnages du premier opus forcés de voyager dans l'espace temps à l'aide d'une boussole afin de rapporter dans le présent une preuve capable d'innocenter la jeune Sarah du meurtre de son beau père par une main baladeuse échappée du fameux musée de cire. Anthony Hickox réalisateur des très bons Hellraiser 3 et Warlock 2 armaguedon signe avec ce second Waxwork une série B monstrueusement ludique dans lequel l'esprit parodique est avant tout référentiel. Le film permet ainsi de se balader à travers de nombreux univers fantastique lors de séquence plus ou moins longues durant lesquelles Hickox adapte à merveille sa mise en scène aux films qu'il évoque. Les nombreux clin d'œil parfois très appuyés permettent des citations à Vendredi 13, Carrie, 2001 L'odyssée de l'espace, L'exorciste, La main du diable, Les oiseaux et les personnages portent des noms aussi évocateurs que Romero, Argento, Wise, Scott, Polanski ou Hitchcock. C'est donc un plaisir constant de voyager du manoir de Frankenstein avec ses portes qui grincent et son serviteur bossu à un vaisseau infesté d'Aliens belliqueux en passant par une maison hantée. La séquence évoquant La maison du diable de Robert Wise est absolument génial, Anthony Hickox utilisant un magnifique noir et blanc et citant d'autres classiques de la maison hantée et des esprits comme Amityville, La nuit de tous les mystères et Shinnig lorsque un flot de sang bien rouge se déverse dans une image et noir et blanc. Seule la très (trop) longue séquence dans l'univers médiéval type La rose et la flèche est un peu emmerdante même si elle donne l'occasion à Hickox de rendre hommage à l'imagerie sataniste et gothique des films de Mario Bava. Comme conscient de s'être trop attarder dans cet univers Hickox appuie alors sur l'accélérateur et propose un duel à l'épée qui se poursuit à travers des univers aussi divers que ceux de Nosferatu, Dr Jeckyll et mister Hyde, le supermarché de Zombie, le Londres embrumé de Jack l'évantreur et le décor apocalyptique d'un Keiju ega type Godzilla ou Gorgo. Bourré d'humour et de séquences gore cartoonesque réalisé par Bob Keen (Hellraiser- Cabal- Isolation), Warlock II Perdu dans le temps s'offre aussi des guest stars réjouissante comme Bruce Campbell, David Carradine, Drew Barrymore, Patrick McNee et Martin Kemp (Les frères Falls). Waxwork est un pur plaisir de cinéma dont on se demande bien pourquoi son concept génial n'a jamais été réutilisé depuis, quand à Anthony Hickox il a sombré un peu dans l'oublie depuis son pitoyable Prince Vaillant et enchaine depuis 10 ans des serie B d'action tournées en Europe de l'est avec Dolph Lungrund ou Steven Seagal.
La main qui tue (Idle Hands – 1999) de Rodman Flender
La main qui tue est une petite comédie horrifique absolument parfaite pour passer un chouette Halloween d'autant plus que l'action du film se déroule précisément durant cette fête typiquement ricaine. La main qui tue doit beaucoup à Evil dead 2 dans son concept et son esprit puisque il s'agît ici de l'histoire d'un jeune branleur oisif qui se rend compte que sa main droite est possédé et échappe totalement à son contrôle au point d'être responsable de la vague de meurtres sévissant dans le coin. Aidé par ses deux potes zombifiés tout aussi glandeurs que lui le jeune Anton va alors tenter de reprendre le contrôle et de sauver sa nouvelle petite amie. La main qui tue est une comédie adolescente horrifique référentiel très amusante comme lorsque le jeune Anton occupe sa main au tricot en regardant un clip de Rob Zombie à la télé. Les deux potes interprétés par Seth Green et Elden Henson sont assez drôle en morts vivants cool utilisant leur état de décrépitude avancée pour draguer des gonzesses persuadées que ce sont des costumes d'Halloween. Le film permet aussi de voir Jessica Alba très craquante dans son petit costume d'ange et Vivicia A Fox en chasseuse de démons. Potache, crétin, gore, parfois fatiguant dans son registre de gags La main qui tue reste une très bonne comédie et une sorte d'éloge fulgurant pour la glande entre potes sur un canapé face à la télé. Rien que pour ça le film mérite un two thumbs up , à condition d'avoir encore ses deux mains.
Voilà une semaine se termine, un autre Halloween viendra l'année prochaine. To be continued.....
-
Commentaires
2freddykMercredi 3 Novembre 2010 à 06:21You're welcome!! Il faut rendre à César ce qui appartient à Geouf.
Street trash c'est les clodos qui fondent sous l'effet de l'alcool et body trash c'est les banlieusards qui se liquefient sous l'effet de piqures.
J'ai très peu de souvenirs du premier Waxwork mais le second est très amusant. Tu dois voir La revanche des Mortes-Vivantes et d'un seul coup telle une illumination Jennifer's body te semblera être un chef d'oeuvre
Ajouter un commentaire
Hello !
Tout d'abord merci pour le petit clin d'oeil en début d'article, ça fait plaisir !
Ensuite, que de bons films ici ! C'est vrai que j'avais oublié des petites perles portnawak comme La Main qui tue et Le Couvent (que j'avais même pu voir au ciné à l'époque !).
Heureux de voir aussi de bons films comme Témoin muet (qui m'avait bien marqué aussi) ou Le Blob et Freddy 5 (un de mes préférés aussi). Par contre, je me souviens avoir vu Body Trash, mais il ne m'est absolument pas resté en mémoire (ou peut-être que je confonds avec Street Trash).
Il me reste donc à découvrir Dolls et la série Waxwork (dont je n'ai vu aucun épisode) et peut-être aussi La Cité des Monstres (on verra pour la Revanche des Mortes-Vivantes).