• Saison 2010 Episode 26

     

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    _____________ Very bad trip (The hangover) de Todd Phillips - 2009 _________________________________

    Saison 2010 Episode 26   Enorme succès oblige, Very bad trip va bientôt faire l'objet d'une suite aussi attendue que redoutée qui permettra de retrouver la joyeuse bande de potes dans une nouvelle virée. L'occasion pour moi de revenir sur ce premier film sorti en 2009 et découvert cette semaine en DVD. Very bad trip traduction française douteuse de The Hangover raconte la folle virée de quatre amis à Las Vegas pour l'enterrement de vie de garçon de l'un d'entre eux qui doit se marier dans quelques jours. Une fête qui va tourner au cauchemar lorsque au petit matin d'une nuit bien arrosée le futur marié a disparu et que les trois autres compères sont totalement incapables de se souvenir de la nuit qu'ils viennent de passer. Ils doivent alors faire fi de leur monstrueuse gueule de bois, refaire le fil de la soirée et mener l'enquête afin de retrouver leur pote à 40 heures de la cérémonie de son mariage.

    Very bad trip s'articule donc autour d'une idée assez maligne qui permet aux spectateurs de suivre de façon ludique les trois compères remontant le fil des événements en enchainant les rencontres de plus en plus improbables. Une mécanique de scénario bien huilée qui permet d'enchainer sans temps morts les rencontres, les séquences et les événements sans toutefois tomber dans le piège de la longue succession de sketchs car Very Bad trip conserve le plus souvent une ligne vraie directrice, même si objectivement le film s'offre certaines scènes un peu plus gratuite et moins directement inscrite dans la mécanique de l'enquête comme l'épisode du taser dans le commissariat. Very Bad trip s'appuie également sur une belle galerie de personnages et d'acteurs avec Justin Bartha dans un rôle un poil ingrat puisque c'est lui qui disparaît durant les trois quart du film ou Bradley Cooper en véritable leader charismatique du groupe. Mais forcément ce sont les personnages de loosers qui vont se révéler être les plus drôles et les plus attachants comme Ed Helm dans le rôle de Stu, un personnage finalement assez proche de Ross dans la série Friends avec cette volonté de toujours vouloir rester sous contrôle y compris dans les moments les plus chaotiques.

    Mais le personnage le plus hilarant du film reste Zach Galifianakis dans le rôle de Alan une sorte de gros nounours un peu naïf, un poil con et surtout totalement immature. C'est clairement à lui que le film doit ses moments les plus drôles et les plus décalés entres répliques absurdes et comportements idiots. Autour de ce noyau dur vont graviter toute une galerie de seconds couteaux plus ou moins réussis comme Mike Tyson visiblement peu à l'aise dans le registre de la comédie, Ken Jeong qui cabotine comme un fou dans le rôle de Chow mais on retiendra surtout la charmante présence dans un rôle bien trop secondaire de la délicieuse Heather Graham.

    Very bad trip est donc une très bonne surprise et une comédie souvent très amusante, de quoi attendre avec impatience de retrouver cette joyeuse bande pour une seconde gueule de bois aussi mémorable. Il reste juste à croiser les doigts pour que cette Hangover 2 évite les pièges les plus courant des suites comme la redites paresseuse, la surenchère gratuite et l'écriture précipité pour capitaliser au plus vite sur le succès surprise du moment.

    ________________________________________________________________________________ Ma note 07/10 ___________

     

    ___________ Doghouse de Jake West - 2009 ___________________________________________________________

    Saison 2010 Episode 26   On passe à un autre genre de virée entre potes avec Doghouse qui raconte l'histoire d'une bande d'amis qui partent pour un week end dans un bled paumé d'Angleterre qui a la particularité de compter plus de femmes que d'hommes. Les amis comptent ainsi remonter le morale de Vince en plein divorce et remonter aux sources des plaisirs régressifs entre potes avec sexe, déconne et beuverie. Mais voilà le petit village de Morley n'est plus tout à fait ce qu'il était et toute les femmes du village sont devenues des zombies assoiffées de sang et de chair fraîche.

    Un postulat de départ qui n'est pas des plus original mais qui reste efficace et qui permet à Jake West d'emballer une petit comédie horrifique fort sympathique. Doghouse propose avec les sept amis du film une belle galerie de personnages aux caractères bien définis sans pour autant sombrer dans des représentations trop caricaturales, on retrouve donc entre autres le geek de service, l'homosexuel, le black, le rocker tendre, le dragueur limite misogyne, le militaire et le bon gros pote rigolo. Jake West évite toutefois la galerie d'archétype un peu vide en donnant à chacun de ses personnages une attention particulière qui leur permet d'exister à l'écran au delà du simple statut fonctionnel. Doghouse réussit alors sans peine à rendre ses différents personnages attachants au point de rendre le funeste destin de certains assez émouvant. Le film s'appuie d'ailleurs sur un solide casting d'acteurs britanniques avec entre autres Stephen Graham (This is England-Snatch) et Danny Dyer ( Severance- Human trafic).

    Parfaitement rythmé Doghouse est une agréable comédie pleine de répliques qui font mouche et de séquences très drôles comme le gag de la voiture de location de Banksy ou encore le geek fou de joie de pouvoir jouer au héros avec des armes en plastique. On passera sans problème sur certains ressort de comédie un peu plus lourd comme la scène du travestissement ou encore la grosse en nuisette. Doghouse sans atteindre les sommets du genre propose un spectacle gore des plus appréciable avec de des effets à l'ancienne et des maquillages très soignés même si le film manque parfois de folie et de débordements sanguinolents Jake West étant visiblement trop attaché à ses personnages y compris ses femmes zombies pour les faire exploser dans de grandes gerbes de sang. Car les zombies ne sont pas ici une masse informe de figurantes mais des personnages à part entière avec des looks et des attributs bien définit, un choix amusant qui permet de faire à Jake West de traiter de manière symbolique différent type de femme comme la mariée, la mère, la femme castratrice aux ciseaux, la femme gourmande, la femme fatale etc etc... Le coté guerre des sexe n'est objectivement ici qu'un ressort de comédie assez peu exploité par le scénario dans lequel nos belles zombietttes n'ont finalement rien qui les démarquent de zombies classique, même l'activation de la seconde phase de contamination n'apportera rien de vraiment marquant dans l'évolution et le rythme du film. Le coté prétexte de cette contamination comme son explication un rien vaseuse et vite emballé n'entame heureusement en rien la bonne humeur générale du film qui manque un poil de fond pour être comme il s'auto-proclame pourtant au détour d'une réplique « Politiquement incorrect ». La guerre des sexes annoncées et le combat entre hommes et femmes disparaissant souvent à l'écran derrière un classique affrontement survivants contre zombies.

    Très en dessous de Shaun of the dead mais très au dessus de Lesbian Vampire killers, Doghouse est une très bonne comédie horrifique qui supportera sans doute sans soucis d'être vu et revu avec toujours autant de plaisir.

    ________________________________________________________________________________ Ma note 07/10 ___________

     

    __________ The collector de Marcus Dunstan - 2009 __________________________________________________

    Saison 2010 Episode 26   L'ami Jigshaw continue de faire des émules avec ce nouveau tueur adepte des pièges mortels et tarabiscotés à moins que ce dernier ne soit finalement qu'un fan dégénéré de Bip-Bip et Will coyote.Toujours est il que The collector raconte l'histoire d'un petit cambrioleur qui se retrouve une nuit dans une maison qu'il pensait vide, il va très vite se rendre compte que cette dernière est investit par un tueur sadique qui retient les habitants à la cave et qui a truffé la maison de pièges sadiques et mortels.

    Ce n'est clairement pas par son scénario que The collector brille et retient l'attention, le film est même bourré d'invraisemblance et de rebondissement un peu foireux qui laisse à penser que encore une fois la trame n'est qu'un prétexte à l'introduction d'un nouveau tueur et son mode opératoire. Car objectivement on a bien du mal à croire à la mise en place des pièges machiavéliques à base de poulis, de filins, de trucs qui déclenchent des bidules comme si le tueur de déplaçait avec sa camionnette d'outillages et passait une demi journée à bricoler tranquille en sifflotant ses mecanismes, d'autant plus que le déroulement des évènements laisse entendre que cette installation se fait en un temps record. On se demande alors pourquoi mettre autant de temps et d'énergie à bourrer la maison de pièges alors que le tueur retient ses victimes à la cave ?? Le film livrera d'autres grandes interrogations comme pourquoi garder une boîte de munitions vide bien cacher dans une commode ? Ou encore c'est quoi au fait le rapport avec le titre (??) le tueur n'étant objectivement pas un collectionneur d'humains tout juste de victimes.

    Si le personnage du cambrioleur est plutôt attachant on se lasse également assez rapidement de ses péripéties consistant souvent à faire du bruit en haut pour attirer le tueur et descendre en bas ou faire du bruit en bas pour attirer le tueur et remonter en haut. Il reste fort heureusement la figure du tueur monolithique, froide et muette dont on ne saura finalement rien, un tueur adepte du cuir et de l'arme blanche et capable d'une cruauté assez réjouissante comme lorsqu'il utilise le crâne d'un malheureux pour défoncer une porte. L'utilisation de filtres colorées primaires, le coté cuir et arme blanche donne au film un petit coté giallo et hommage à Mario Bava qui n'est pas des plus désagréable et qui sauve finalement de justesse le film de l'ennuie et l'anonymat le plus total.

    La violence et les effets gore du film ne se distinguant pas vraiment de n'importe lequel des torture porn récent et il ne reste donc que cette figure du tueur pour faire de ce faux huis clos qu'est The collector un film tout à fait regardable.

    _______________________________________________________________________________ Ma note 05/10 ____________

     

    ___________ The Strangers de Bryan Bertino - 2008 _________________________________________

    Saison 2010 Episode 26  On termine avec un film que j'attendais avec une certaine impatience à savoir The strangers de Bryan Bertino qui est finalement arrivé directement en DVD chez nous et ceci en dépit d'un joli succès au box office outre Atlantique. Et comme souvent lorsque l'attente est longue la déception est de taille, car malgré de nombreuses et fortement louables qualités le film de Bryan Bertino me laisse une impression plus que mitigé. L'histoire est on ne peux plus simple, c'est celle d'un couple qui se retrouve durant quelques heures de la nuit agressé chez lui par de mystérieux étrangers, une trame qui n'est pas sans évoquer Ils le très bon film de Xavier Palud et David Moreau.

    Concernant les points positifs il faut noter l'excellente performance de Liv Tyler très convaincante en femme traquée et pétrifiée de trouille, la peur se lit dans ses yeux comme sur son visage et le moindre de ses gestes, elle est juste formidable et elle porte sur ses épaules une grande partie de la crédibilité des événements. Un autre point positif c'est la faculté de Bryan Bertino a créer une tension sourde avec presque rien comme l'apparition d'une silhouette menaçante à l'arrière plan, un simple bruit, une chanson sur un tourne disque ou une figure immobile telle un fantôme dans la nuit. Et puis il faut noter que The strangers revient à une forme posé du cinéma de terreur avec un refus systématique et bien agréable du sur découpage et des effets de montages épileptiques, Le dernier point vraiment positif c'est le refus de caractériser et de nommer la menace qui s'invite dans le quotidien du couple, pas de twist final, pas de justification des actes, pas de visages, les trois « strangers » du film n'étant jamais montrés de face si ce n'est lorsqu'ils portent des masques leur donnant un aspect lisse et impassible. Un refus de toute explication qui fait plaisir à voir quand le cinéma ne cesse de livrer des films dans lesquels tout doit être clairement définit, expliqué comme si les spectateurs avaient perdus la moindre notion d'analyse,d'interprétation et de libre arbitre.

    The strangers avait donc de solides arguments à faire valoir pour s'imposer comme un grand film il ne lui manque à mon sens qu'une bonne gestion du rythme des événements pour totalement convaincre, Car le soucis majeure du film c'est son aspect totalement monocorde d'un récit ne réservant pas vraiment de crescendo ni dans la tension, ni dans la violence et qui donne donc au film un coté parfois franchement ennuyeux qui fait passer les 90 minutes du film pour une petite éternité.

    _______________________________________________________________________________ Ma note 06/10 ____________

     

    Voilà une semaine se termine, une autre va recommencer. To be continued .... 

     

     

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