• Saison 2013 Episode 20

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    Au sommaire cette semaine :

    Des sorcières qui manquent de magie, des maux d'enfants, des sales gosses à baffer et à l'ouest rien de nouveau.

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    _____ Dead in Tombstone de Roel Reiné – 2013 _______________________________________________________

    Saison 2013 Episode 20   Habitué aux suites destinées directement pour le marché de la vidéo (The marine 2Le roi Scorpion 3Death race 2Death race inferno ) Roel Reiné nous propose avec Dead in tombstone un western qui flirte avec le fantastique en mettant en scène une vengeance d'outre tombe.

    Dead in Tombstone raconte effectivement l'histoire du chef d'une bande de voleurs de banques qui après s'être fait doublé et assassiné par ses associés se retrouve en enfer. Il va alors pactiser avec le diable lui promettant en 24 heures de lui apporter les âmes des six membres de son gang contre le salut de la sienne. Dead in Tombstone sent donc bon la bonne série B puisque l'on retrouve en tête d'affiche quelques bonnes gueules de cinéma avec Danny (Machete) Trejo dans un rôle sur mesure, Anthony Michael Hall et Mickey Rourke qui incarne ici un diable dévorant les âmes damnés et vu la silhouette bedonnante de l'ex sex-symbol des années 80 on se dit qu'il doit vraiment y-avoir beaucoup à bouffer dans l'ouest sauvage. A noter également la présence de Dina Meyer dans un rôle assez anecdotique (juste histoire de faire un petit clin d’œil amical à l'ami Soundwave).

    Pas foncièrement désagréable à condition de regarder le film pour ce qu'il est, Dead in Tombstone souffre toutefois d'une mise en scène de poseur qui devient vite assez indigeste. On comprend que Roel Reiné souhaite iconiser à mort ses personnages et qu'il tente de se la jouer cool mais l'utilisation ad-nauseum de ralentis et de petit effets de mise en scène finissent par franchement plombé le film. Car dans Dead in Tombstone on marche beaucoup au ralenti, on s'allume une clope au ralenti, on dégaine au ralenti, on tire au ralenti, on tombe au ralenti, on meurt au ralenti et bien sûr on marche avec l'air cool et détaché devant des explosions au ralenti. Le moindre petit bruitage est sur amplifié et une aiguille d'horloge qui tourne où un verre posé sur une table devient vite un bruit assourdissant. Quand aux scène d'actions elle souffre du mal chronique de tous ses films qui confondent l'agitation du montage avec la frénésie de l'action elle même, du coup les gunfight deviennent vite illisibles et bien malin qui pourra dire qui tire sur qui. Le traitement infligé à Mickey Rourke et son personnage satanique est lui aussi plombé d'effets un peu ringards comme cette voix caverneuse qui se répercute dans des échos infinis mais le film nous offre tout de même une séquence assez amusante à l'imagerie porno gay refoulé lorsque Blacksmith (Mickey Rourke) enfonce son doigt dans un trou de balles de Guerrero ( Dany Trejo) pour goûter à son sang.

    Malgré son scénario anémique, sa mise en scène tape à l’œil et tous les défauts inhérent à ce type de DTV, Dead in Tombstone permet de passer un petit moment globalement pas trop désagréable.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note : 04/10 _______

     

    ______ Sublimes créatures (Beautiful creatures) de Richard LaGravenese – 2013 ___________________

    Saison 2013 Episode 20  Twilight en version sorcières, c'est un peu de cette manière caricaturale et schématique que l'on pourrait résumé cette nouvelle adaptation d'une saga littéraire fantastique pour adolescent(e)s intitulé 16 lunes. C'est d'ailleurs Richard LaGravenese, le réalisateur de la comédie romantique P,S I love you qui s'y colle démontrant d'emblée que la romance intéresse sans doute plus les producteurs que l'aspect purement fantastique du récit.  

    Sublimes créatures raconte donc l'histoire d'amour entre une jeune adolescente aux pouvoirs surnaturels fraîchement débarquée en ville et un jeune homme épris de liberté dans une petite ville ultra catholique du sud des USA. Le film s'appuie donc sur une trame ultra classique et mille fois rabâchée de la jeune fille mystérieuse qui à défaut de se faire acceptée par tous tombe amoureuse du gentil garçon de l'école.

    Le cadre de cette petite ville américaine paumée catholique intégriste, raciste et homophobe est plutôt une bonne idée même si son exploitation à l'écran reste finalement assez sommaire. Quant à l'aspect fantastique de ses Sublimes Créatures il est une nouvelle fois bien calibrée pour un très jeune public le film lorgnant plus du coté de Harry Potter, Twilight, Ma sorcière bien aimé et Charmed que vers un univers plus sombre et adulte. Malgré quelques enjeux dramatiques forts comme le fait que l'héroïne ne soit pas maîtresse de son destin et soit contrainte par sa nature profonde à devenir le jour de ses seize ans une sorcière blanche où une sorcière noire et une histoire d'amour prétendue impossible entre humain et enchanteresse, Sublimes créatures reste globalement assez ennuyant et pas du tout captivant. La faute sans doute à un traitement qui reste constamment à la surface des choses en préférant un consensus grand public tout mou plutôt que de prendre les aspect les plus sombres de son récit à bras le corps. L'histoire d'amour dangereuse et impossible se limitera donc à une gentille bluette adolescente fatalement totalement asexuée, la méchante sorcière sera réduite au cabotinage un peu ridicule de son interprète (Emma Thompson), l'intégrisme religieux ne restera qu'une vague toile d e fond et le climax émotionnel se paiera même le luxe d'être totalement raté.  

    Sublimes créatures même si il reste globalement agréable et honnêtement mis en images est un film qui manque de cœur et de magie, ce qui est un comble à la vue de son sujet.

    __________________________________________________________________________________ Ma note : 05/10 ________

     

    ______ Copains pour toujours 2 (Grown ups 2) de Dennis Dugan – 2013 _____________________________

    Saison 2013 Episode 20  Trois ans après un premier opus certes un peu lourd mais globalement sympathique, les potes de Copains pour Toujours se retrouvent donc pour un second film toujours sous la direction de Dennis Dugan (Seul le comédien Rob Schneider manque à l'appel).

    Plus de retrouvailles le temps d'un week-end dans ce second volet puisque Lenny Feder (Adam Sandler) est désormais revenu vivre dans la petite ville dans laquelle il a grandi et il vit donc au quotidien sa vie de quadragénaire entre ses potes et les souvenirs du temps qui passe. Très objectivement Copains pour toujours 2 ne raconte pas grand chose, n'offre aucune intrigue à laquelle se raccrocher et se contente d'aligner les moments comiques comme autant de sketchs capitalisant sur le succès et la sympathie du premier film. Le problème c'est qu'à moins d'être amateur d'humour scatologique, de pipi de rennes, de vomi et de grimaces il est difficile de trouver de véritables raisons de se réjouir devant le film. Copains pour toujours 2 met de coté toute la nostalgie bon enfant et les affres du temps qui passe qui faisait le charme du premier film pour ne laisser la place qu'à une suite de gags débiles qui dans l'ensemble ne vole vraiment pas bien haut. Le problème de la surenchère dans l'humour gras c'est le risque d'indigestion et de nausée auquel le film de Dennis Dugan n'échappe malheureusement pas à l'image du runnig gag du roternupet de Kevin James consistant à aligner un rot et un pet en même temps. Par pur nostalgie je sauverais toutefois la grande fête finale sur le thème des années 80 permettant de retrouver le casting dans des déguisement évoquant quelques classique des eighties comme TerminatorLes aventuriers de l'arche perdue.

    Les grands gamins de ce Copains pour toujours 2 sont donc loin de donner envie de replonger vers des plaisirs régressifs de l'enfance mais plutôt de baffer tout le casting en les envoyant au lit afin d'étudier l'art subtil de la comédie.

    __________________________________________________________________________________ Ma note: 02/10 ________

     

    _______ Dark touch de Marina De Van - 2012 ___________________________________________________________

    Saison 2013 Episode 20  Après avoir plusieurs fois flirter avec le genre la réalisatrice française Marina De Van ( Dans ma peau - Ne te retourne pas ) s'attaque de manière frontale au cinéma fantastique et horrifique avec ce troisième film tourné en anglais et intitulé Dark Touch.

    Le film raconte l'histoire d'une jeune fille de onze ans recueillie par un jeune couple après que sa maison ,mystérieusement devenue vivante, aie assassinée ses parents en projetant son contenu sur ses habitants.

    Dark touch s'appuie donc sur des éléments pas, voir peu originaux comme la jeune fille aux pouvoirs de télékinésie où la jeune fille énigmatique et mystérieuse qui se retrouve adoptée dans une gentille famille d’accueil. Mais Dark touch possède aussi de jolis atouts à faire valoir à commencer par son approche très sensible et émotionnel du fantastique montrant en toile de fond les souffrances les plus horribles d'une enfance maltraitée par les adultes. Car la véritable horreur du récit se cache bien plus dans une triste réalité que dans les éléments plus fantastique du scénario. Le film de Marina De Van n'est toutefois pas totalement convaincant et cette histoire semble fonctionner un peu par alternance entre des moments plutôt mou et quelques belles fulgurances. Dark Touch offre en effet de très bons moments de tension et d'angoisse comme cet anniversaire durant lequel des petites filles s'amusent à martyriser leurs poupées, l'étrange réunion nocturne des enfants dans l'école où encore cette jeune fille tentant de canaliser sa rage afin d'éviter un carnage dans une salle de classe. La jeune Missy Keating qui interprète Niahm est assez inquiétante dans un rôle qui forcément en évoquera bien d'autres aux amateurs de fantastique (Carrie - Esther) mais la jeune comédienne parvient aussi à insuffler ce petit supplément d'émotion rendant son personnage particulièrement attachant. Le rythme un peu en dent de scie et un final assez abscons et desservi par des effets spéciaux volontairement datés font que Dark touch laisse au final un sentiment assez mitigé.

    A la fois sombre, poétique, étrange et émouvant il serait toutefois dommage de passer à coté de ce conte cruel sur la souffrance enfantine.

    _______________________________________________________________________________ Ma note : 06,5/10_________

     

    Voilà une semaine se termine, une autre va bientôt recommencer. To be continued ...

     

     

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