• Saison 2010 Episode 24

     

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    ___________ No morire sola de Bogliano Adrian Garcia - 2009 ______________________________________

     Saison 2010 Episode 24    No morire sola est un rape and revenge pur et dur à la provenance des plus exotique puisqu'il nous vient directement d'Argentine. Le jeune réalisateur Bogliano Adrian Garcia souhaite de toute évidence retrouver à travers son film l'âpreté un peu crasse des œuvres emblématique du genre datant des seventies comme I spit on your grave ou encore Last house on the left. No morire sola opte donc pour une mise en scène à l'arrache, une lumière cru et naturel, une caméra souvent portée à l'épaule et une photographie bien baveuse et et pleine d'aspérité; le seul gros soucis c'est que Bogliano Adrian Garcia ne fait que singer une forme dont il n'a aucunement la maîtrise et livre au bout du compte un bien mauvais film qui surtout place le spectateur dans le très désagréable posture de voyeur assez insensible à ce qui se passe sur l'écran.

    Déjà au départ No morire sola ne raconte finalement presque rien, juste une histoire de 4 jeunes filles en vacances qui découvrent un corps violentée au bord d'une route; alors qu'elles tentent de lui porter secours elles vont à leur tour se retrouver traquées puis violées par trois hommes avant de prendre finalement leur revanche. L'histoire tient en quelques lignes et jamais le film ne va aller beaucoup plus loin que ce simple postulat déroulant sur 80 minutes une histoire sans progression narrative et surtout sans le moindre enjeu dramatique. Bogliano Adrian Garcia par exemple ne parvient jamais à rendre ses 4 héroïnes un minimum attachantes, impossible par exemple de me souvenir de leurs prénoms, ce qui fait que jamais le spectateur ne ressentira une vraie empathie vis à vis d'elles y compris lors des séquences les plus sordide de leur calvaire. Le plus dramatique c'est que Bogliano Adrian Garcia est tellement à l'ouest dans l'amateurisme complet de sa mise en scène qu'il parvient à rendre risible et proche de l'indifférence un sujet pourtant censé prendre aux tripes et mettre les spectateurs à mal. La longue scène du viol collectif est assez symptomatique de la médiocrité très embarrassante du film puisque le réalisateur tout en multipliant les plans trashouilles directement sortis de mauvais films pornos ne parvient jamais à susciter le malaise ou la compassion. Les actrices semblent aucunement concernées par les faits, les bruitages amplifiées de coup et de tissus déchiré sont complètement à coté de la plaque, les longs plans séquences n'ont pas le moindre impact et la surenchère achève totalement de ridiculiser l'ensemble de la scène lorsque l'une des jeune fille vomit sur un canon de fusil enfoncée dans sa bouche dans un simulacre grotesque de fellation.

    Résultat on assiste franchement gêné à une scène de viol de près de vingt minutes filmé n'importe comment et qui a trop vouloir montrer et choquer ne possède quasiment plus aucun impact. La revanche des dernières survivantes sera finalement tout aussi poussive que le reste du film et encore une fois plombé par toute les tares possibles de mise en scène entre une direction d'acteurs totalement inexistante (Le personnage du flic est ridicule), un j'en foutisme intégrale du cadrage, un montage qui plombe le rythme de la moindre petite action, des dialogues surréalistes de bêtise et une longue et bien lente successions de séquences tellement mal foutus qu'elles n'ont jamais la moindre once de crédibilité. Si No morire sola n'était qu'un mauvais film de plus ce ne serait finalement pas si grave que cela, le pire reste que son sujet est sans doute bien trop lourd dramatiquement parlant pour être traité d'une manière aussi lamentablement désinvolte. Ce qui finalement me fait le plus détester le film c'est d'avoir assister sur l'écran au viol de 4 jeune filles dans une relative indifférence, la preuve que Bogliano Adrian Garcia a totalement foiré son film.

    Il faudra chercher dans les interviews du jeune réalisateur pour comprendre que sa démarche vise à la dénonciation des classes bourgeoises exploitant impunément les jeunes filles désœuvrées; on aurait juste aimé que le message soit plus clairement dans le film et pas uniquement dans les intentions.

    _______________________________________________________________________________ Ma note 02/10 ___________

     

    __________ Ensemble c'est trop de Lea Fazer - 2010 _______________________________________________

    Saison 2010 Episode 24     Voici un film qui combine sur moins de deux heures les pires ponctifs et travers de ses comédies auteurisantes qui se produisent au kilomètre en France. Le film de Lea Fazer raconte ici l'histoire d'une mère de famille (Nathalie Baye) qui découvre le jour de l'anniversaire de la grand mère de la tribu que son mari la trompe avec une petite jeunette. Du coup elle décide d'aller s'installer et s'incruster chez son fils et sa belle fille le temps de remettre les choses à plat. Ensemble c'est trop est donc une énième comédie familiale tournant autour du nombril de couples et de leurs atermoiements sentimentaux. Un film chorale fatalement avec différentes générations de comédiens qui cherchent visiblement à contenter tout le monde en se voulant être un miroir de notre société et des comportements de la famille moderne.

    Pourtant Ensemble c'est trop n'a finalement rien de moderne et semble même daté dans ses quiproquos, ses situations téléphonées, ses gags déjà vu et son humour de vaudeville à peine branché. Seul le couple au centre du récit formé par Jocelyn Quirvin et Aïsa Maïga parvient à être un peu convaincant car pour le reste les autres comédiens du film sont souvent desservi par des personnages trop caricaturaux et fonctionnels pour être attachants. Nathalie Baye joue sa partition de comédie avec excès comme une volonté appuyée de bien montrer son potentiel comique, Éric Cantona fait du Cantona, Pierre Arditi n'arrive jamais à rendre touchant son personnage de vieil homme se découvrant une seconde jeunesse à travers la paternité et Jacques Weber est juste horripilant en bourgeois homosexuel et fumeur de pétards et je ne parle même pas du gros toutou qui mange beaucoup et bien évidemment fait pipi partout. Seule l'énergie et le potentiel comique de Olivia Cote en jeune mère new-age parvient de temps en temps à faire sourire. On sent qu'à travers son film Léa Fazer tente de montrer combien les conflits de générations au cœur d'une famille sont devenus bordéliques avec des parents qui se comportent comme des adolescents, des enfants devenus matérialiste par nécessité économique qui deviennent tuteurs et responsables de leurs propres parents, des anciens nourrit aux années de révolte de 68 qui se comportent éternellement comme des ados en crise et au milieu une très jeune génération qui tente de digérer ce foutoir.

    Le problème c'est que Ensemble c'est trop est une comédie bien trop gentille pour véritablement rentrer dans le lard de son sujet et il manque sans doute à Léa Fazer un véritable point de vu à défendre autre que le simple constat. On a juste le sentiment en regardant le film que tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil, d'ailleurs le film se termine sur une bonne grosse note positive d'une famille multiple mais tellement heureuse avec des gays, des lesbiennes, un couple blanc black, des couples recomposées avec des conjoints de différentes générations et un un bon gros toutou. L'ensemble étant mise en image comme un téléfilm de prime time de TF1 avec un unique soucis de mise en scène qui est bien de bien cadrer les acteurs au moment de leur répliques on est plus proche d'un produit de télévision que d'un film de cinéma.

    On a donc finalement la sensation d'être devant un épisode de Josephine ange gardien avec ce soucis de tellement plaire à tout le monde que finalement je ne peux moi que ne pas aimer.

    ______________________________________________________________________________ Ma note 01/10 _____________

     

    ___________ Summer's blood de Lee Demabre - 2009 ________________________________________________

    Saison 2010 Episode 24    Summer est une jeune fille un petit peu rebelle, enfin juste ce qu'il faut, qui décide de partir seule sur les routes afin de retrouver son père qui l'avait pourtant abandonnée à sa naissance. Arrivée à destination dans une petite ville paumée la jolie Summer se laisse séduire par un jeune garçon du coin apparemment sans histoire qui finit par la conduire chez lui et même jusque dans son lit pour une nuit torride. Au petit matin Summer va comprendre assez vite qu'elle ne pourra pas facilement quitter cette maison qui se referme sur elle comme un piège. Le jeune homme se révèle être un dangereux psychopathe, sa mère une complice incestueuse sans parler du père de famille serial killer qui est sur la route du retour vers son home sweet home.

    Summer's blood est donc loin de faire dans l'originalité tant les familles de tarés notoires et les jeunes filles séquestrée pullulent dans l'univers des films d'horreur et des thriller. Il restait donc à Lee Demarbre quelques options pour démarquer son film du lot comme l'efficacité, l'originalité du traitement, la radicalité ou la puissance de la mise en scène. Lee Demarbre ne choisit finalement aucune de ses options et livre fatalement un DTV bien lisse, bien mou et terriblement emmerdant. Du trio familial de cinglés on ne retiendra que la gueule et la présence animal du père de famille interprété par le très bon Stephen McHattie (Watchmen, A history of violence) en oubliant toutefois bon nombres des répliques affligeante que le scénario lui impose et en regrettant qu'il n'apparaisse que lors des vingt dernières minutes du film .

    Si la mère est un personnage fonctionnel sans intérêt qui passe son temps à subir l'action en revanche le fiston est lui au centre du film ce qui ne l'empêche pas d'être paradoxalement le pire personnage du film. Interprété sans éclat par l'acteur de télévision Peter Mooney le personnage frôle l'indigence totale et flirte même avec le ridicule dans sa passion des plantes vertes et des jeunes filles qu'il place au cœur de ses plantations comme des nains de jardins car elles sont dixit les dialogues « Les plus belles et les plus fragiles des plantes (??) ». Pas vraiment menaçant et encore moins charismatique Peter Mooney traverse le film comme un fantôme sans jamais parvenir à rendre son personnage crédible aux yeux spectateurs y compris dans ses relations troubles entre tendresse et violence vis à vis de ses victimes. Summer's blood souffre de son absence totale de suspens, de tension et de son incapacité à provoquer le moindre malaise cantonnant le film dans les rails d'un thriller horrifique bien trop lisse pour éviter l'ennuie mortel. Le seul petit détail amusant c'est que la simple présence de Ashley Greene dans le film (Alice Cullen dans la série Twilight) aura suffit à faire naître sur internet des pétitions de fans réclamant aveuglément que le film sorte en salle.

    Après le flop Smash cut , Summer's blood est donc le second bien mauvais film que je vois signé Lee Demarbre de là à dire que ce cinéaste me laisse vraiment de marbre !

    _______________________________________________________________________________ Ma note 02/10 ____________

     

    ___________ Laid to rest de Robert Hall - 2009 ________________________________________________________

    Saison 2010 Episode 24    Laid to rest est un slasher pur jus et la première mise en scène de Robert Hall jusqu'ici spécialiste des effets spéciaux pour la télévision et le cinéma (Buffy,X files, Motel...). Laid to rest s'articule sur une trame des plus classique avec une jeune fille totalement amnésique qui se réveille dans un cercueil et qui se retrouve assez vite poursuivit par un mystérieux tueur arborant un masque en forme de crâne métallique et portant à son épaule une caméra lui permettant de filmer les meurtres qu'il exécute froidement.

    Clairement Laid To rest propose à l'écran un boogeyman plutôt réussi à la fois froid, silencieux et surtout particulièrement violent et imaginatif dans l'exercice de la boucherie. Robert Hall choisit aussi l'option des plus respectable de ne strictement rien expliquer sur le passé ou les motivations du tueur en faisant ainsi une figure maléfique particulièrement étrange. En bon spécialiste des effets spéciaux qu'il reste encore Robert Hall prend visiblement beaucoup de plaisir à montrer à l'écran des meurtres à l'arme blanche particulièrement violent et craspec ou plus originaux comme cette victime qui se fait remplir la tête de mousse expansé par l'oreille jusqu'à exploser. Mais voilà malgré ses quelques qualités fort appréciables Laid to rest reste une petite série B qui n'arrive jamais à vraiment décoller et qui à coup sûr ne restera pas très longtemps dans les mémoires.

    Difficile par exemple d'adhérer à une galerie de personnage dans l'ensemble fort peu attachants et qui en plus se comportent le plus souvent en dépit de la raison et du plus élémentaire bon sens. Comment expliquer que alors qu'ils ont constamment accès à des véhicules leur permettant de s'enfuir ils s'entêtent stupidement à rester durant tout le film dans la zone d'action du tueur. La victime amnésique préférentielle de notre tueur interprétée sans grande saveurs ni conviction par Bobbi Sue Luther est particulièrement boulet dans ses actions et es choix. Laid to rest manque aussi d'une véritable construction narrative et surtout d'une progression dramatique capable de maintenir l'intérêt des spectateurs. Tout semble au bout du compte assez artificiel comme la révélation du passé de l'héroïne du film qui par exemple n'apporte strictement rien au contenu si ce n'est un petit moment flirtant avec le ridicule complet. Robert Hall se révèle à travers ce premier être un assez piètre réalisateur incapable d'instaurer une ambiance anxiogène et ne parvenant jamais à rendre justice à la figure pourtant charismatique de son tueur.

    C'est donc l'ennuie qui finit par s'installer doucement d'autant plus que le casting n'est pas franchement d'une qualité exceptionnelle et qu'en dehors des meurtres le film est souvent bien inutilement bavard. Laid to rest demeure un tout petit slasher suffisamment gore pour rester sympathique, un film comme tant d'autres qui se regarde vite et s'oublie tout aussi rapidement.

    ______________________________________________________________________________ Ma note 03/10 _____________


    Voilà une nouvelle semaine se termine, une autre va recommencer. To be continued ....

     

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