• Saison 2013 Episode 01

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    A l'affiche cette semaine :

    New York 1997 version bof/beauf , une plongée dans la lâcheté ordinaire, un choc de cultures pour sourire et des filles en camping sauvage.

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     _____ Lock out  de James Mather et Stephen St Leger – 2012 ________________________________________

    Saison 2013 Episode 01 D'après une idée soit disant originale de Luc Besson, Lock out plonge un agent fort en gueule dans Msone, une immense prison spatiale à la dérive. Ce lieu de haute sécurité est effectivement en pleine mutinerie et notre brave héros bas du front vas devoir aller rechercher la fille du président des États Unis prise en otage par un petit groupe de prisonniers.

    Si le concept vous fait penser à Escape from New York c'est tout a fait normal, c'est un peu le concept de l'idée originale selon Luc Besson. Mais même en passant sous silence ses influences pas toujours bien assumées Lock out est une bien piètre série B dans laquelle le pauvre Guy Pearce en Snake du beauf aligne les punchlines moisis avec l'enthousiasme du veau hormoné qu'on conduit à l'abattoir. La grande révolte de cette prison renfermant les 500 criminels les plus dangereux du monde se limite souvent à l'écran à 10 types en combinaisons oranges qui jouent les vilains garçons en grimaçant entre deux scènes d'action souvent illisibles. Pour couronner le tout le film est d'une laideur assez originale, Lock out s'offrant même dans ses premières minutes la scène de poursuite numérique la plus dégueulasse vu sur un écran depuis Torque.

    Pas grand chose à retenir donc de ce Lock out qui n'exploite même pas le coté ouvertement bis de son concept pour ne laisser la place qu'à un thriller futuriste bas du front sans la moindre étincelle.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 02/10 ________

     

    ______ Mon pire cauchemar  de Anne Fontaine – 2011 _______________________________________________

    Saison 2013 Episode 01 La réalisatrice Anne Fontaine revient à la comédie pur et dur avec Mon pire cauchemar, une sorte de comédie romantique dans laquelle une petite bourgeoise directrice d'une galerie d'art rencontre un type vivant de petits boulots et dormant à l'arrière de sa camionnette.

    Pas de surprises dans cette gentille comédie qui tente de parler de mixité sociale à travers les enfants et l'éducation puisque ce sont les deux enfants fréquentant la même école qui vont rapprocher ces deux personnes que tout semble opposer. Isabelle Huppert joue donc les bourgeoises froide et un peu coincée et Poelvoorde le gentil beauf sans gêne pour une comédie tiède, mécanique et finalement bien trop facile et prévisible.

    On s'amusera surtout grâce à Benoît Poelvoorde et la délicieuse Virginie Effira dans un rôle secondaire, car pour le reste Mon pire cauchemar est un film ne retient en rien l'attention ou l'affection du spectateur.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 ______

     

    _______ 38 témoins  de Lucas Belvaux – 2012 _________________________________________________________

    Saison 2013 Episode 01 Avec 38 témoins le réalisateur Lucas Belvaux signe un film sur la culpabilité, les remords et la lâcheté ordinaire. Le film raconte comment après le meurtre d'une jeune fille en pleine rue, tout un immeuble se cache derrière une même excuse qui est je n'ai rien vu, je n'ai rien entendu et de toute façon je dormais....

    Même si Lucas Blevaux choisit un peu l'option du drame intimiste à travers la crise d'un couple pris dans la tourmente des événements décrits plus haut plutôt que celle du thriller pur jus, 38 témoins reste néanmoins un bon film sur lequel plane les ombres de Simenon, des films de Boisset et Chabrol et d'Alfred Hitchcock. Sans être trop manichéen ni trop démonstratif, 38 témoins interroge et laisse souvent le spectateur en face de questions inconfortable le mettant au centre des personnages et au cœur de leurs faiblesses et leurs contradictions. Yvan Attal est très bon dans le rôle de cette homme ordinaire rongé par la culpabilité et incapable de se confronter aux regards non seulement des autres mais aussi à sa propre image et qui va faire de la vérité son seul espoir de rédemption.

    Si le film manque parfois un peu de rythme et que la crise du couple Yvan Attal / Sophie Quinton s'éternise un peu sur la longueur, il reste toutefois et globalement l'impression d'un film fort et plutôt captivant. La seule scène terrifiante de la reconstitution du meurtre avec les cris glaçant de la victime suffit à faire de 38 témoins un film qui mérite que l'on s'y attarde.

    ___________________________________________________________________________ Ma note 06,5/10 ______________

     

    ______ The hike  de Rupert Bryan - 2011 _______________________________________________________________

    Saison 2013 Episode 01 Comment aborder une nouvelle critique de mauvais survival sans finir par se répéter comme le font justement ses petits films gavés jusqu'à la nausée des pires clichés possibles ?

    The hike c'est donc l'histoire de cinq copines qui partent faire du camping sauvage dans un coin reculé d'Angletrerre afin de se ressourcer (Toutes ressemblances avec The descent ou les Spices girls seraient fortuites et involontaires), ils vont croiser un groupe de 3 garçons sympathiques et ténébreux (les 2be3) qui font de l'escalade et fatalement elles vont devenir des adolescentes hystérique parce que ils sont trop mignons les trois lascars. Les trois garçons vont se révéler finalement être des sadiques impuissants et donc très dangereux donnant alors au film une dimension plus réaliste que fantastique à la Eden lake (en moins bon évidemment). Le film lorgne d'ailleurs vers le chef d'œuvre de James Watkins jusque dans son final comme quoi à défaut d'avoir des idées Rupert Bryan a des références. On pourra d'ailleurs trouver amusant de retrouver au casting du film Shauna McDonald (The descent) et Barbara Nedeljakova (Hostel) car pour le reste on s'emmerde souvent bien plus que l'on ne frissonne ou s'amuse devant cette plate histoire de survie en milieu forestier.

    C'est finalement tout le drame de The hike, être un film qui ne retient en rien l'attention entre son histoire banal, sa violence trop sage, ses acteurs ni vraiment bons ni tout à fait mauvais .... Juste un mauvais survival de plus.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 03/10 ______

     

     

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