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    Supernichons contre mafia (Double agent 73)

    de Doris Wishman

    USA - 1974 - Espionnage / Action / Erotisme

     

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    Le château de Frankenstein (Frankenstein's castle of freaks)

    de Robert Harrison Oliver

    Italie – 1974 – Epouvante / Grand cirque des horreurs

     

    Le chateau de Frankenstein de Robert Harrison Oliver __________________________________________________________________

     

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    Rise of the zombies

    de Nick Lyon

    USA – 2013 - Zombèdie involontaire

    Rise of the zombies de Nick Lyon

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    Hisss

    de Jennifer Chambers Lynch

    Inde / USA – 2010 – Fantastique

    Hiss De Jennifer Chambers Lynch

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     Pour son troisième film après le troublant Boxing Helena et le formidable Surveillance, Jennifer Chambers Lynch décide de partir en Inde afin de réaliser un conte fantastique et horrifique autour de la mythologie d'une femme serpent. Un projet intriguant surtout lorsque l'on connait la sensualité étrange du premier film de la réalisatrice. En tout cas rien ne pouvait présager du désastre et du ratage complet que représente Hisss qui se classe presque instantanément comme l'un des navets les plus kitsch, les plus cons et le plus drôle de l'année.

    Hisss raconte donc l'histoire d'un homme malade d'un cancer du cerveau et qui tente de devenir immortel en s'appropriant le Naagmani. Pour se faire il doit réveiller une créature mythique, une femme serpent nommée la Näginï en kidnappant son cobra royal de petit ami. Une fois réveillée la femme serpent se mettra en quête de vengeance en semant la mort sur sa route jusqu'à retrouver son compagnon.

    Hiss De Jennifer Chambers Lynch

    Même si Jennifer Chambers Lynch semble avoir abandonner une partie du tournage à une seconde équipe locale et laisser son film au final cut du producteur indien du film, rien ne viendra vraiment excuser cette improbable mais pourtant véritable catastrophe. Hisss est un mélange improbable entre un bis rital des années 80, une production d'invasion animale shooté avec les pieds pour Asylum, un roman photo pour ménagère de plus de cinquante ans, un exotisme de pacotille de tour operator et une intrigue policière neurasthénique à la Derrick. Je ne sais pas quelles substances Jennifer Chambers Lynch a ingurgité en Inde mais sa mise en scène à coups de ralentis, d'accélérés, d'effets visuels ringards et de sound design catastrophique est tout simplement à pleurer de médiocrité. Concernant les effets spéciaux numériques, ils sont sont absolument honteux pour tout film qui respecte un minimum ses spectateurs et parfois immondes comme lors de la première attaque de Näginï qui semble sortir d'un téléfilm moisi pour SyFy channel. Et dire qu'en préambule le film nous informe que les serpents ne sont pas vrais et n'ont pas été maltraités, comme si un amas dégueulasse de pixels synthétiques tout juste intégré à l'image pouvait laisser planer le moindre doute. A vrai dire j'ai beau me creuser la tête il est bien difficile de sortir un seul point positif de ce triste naufrage à part peut être la beauté de son actrice principale Malika Sherawat.

    Hiss De Jennifer Chambers Lynch

    Plutôt que d'enrager plus encore, on finira donc par préférer s'amuser et rire de ce qui s'impose comme un navet totalement inattendu. Car comment rester sérieux devant ce photographe de la police qui mitraille tout et n'importe quoi sur une scène de crime comme un paparazzi hystérique, l'adjoint du flic totalement idiot qui fait coucou aux caméras des journalistes sur une une autre scène de crime pou encore cette scène magnifique de suspens et d'action durant laquelle les deux flics doivent très vite se rendre à un endroit et traverse la ville en voiture comme des touristes suisses. On pourra aussi retenir l'étreinte sensuelle de cette femme nue avec un lampadaire afin de trouver un peu de chaleur à la lumière de l'ampoule, la sensualité érotique de Malika Sherawat lorsque elle se frotte à un serpent en caoutchouc, le charmeur de serpent qui roule des yeux et se sauve en hurlant « On va tous mouriiiiiiiiiiiiiiir » ou encore le méchant qui tire la langue aux reptiles à travers une vitre et arbore une magnifique combinaison en aluminium lors du dernier acte. Les dialogues sont aussi d'un raffinement tout particulier du style « J'ai peut être un cancer du cerveau mais je pisse comme un cheval », J'ai une idée, si on allait recharger nos pistolets à eau » ou le magnifique « Touche pas à ma cassette de Alerte à Malibu ». Mise en scène, dialogues, comédiens, situations , musiques, effets spéciaux tout prête à sourire dans Hiss au point de se demander si Jennifer Chambers Lynch n'était pas possédé par l'esprit de Bruno Mattei sur le tournage.

    Hiss De Jennifer Chambers Lynch

    Espérons donc que ce triste Hisss ne soit qu'un malheureux accident de parcours pour miss Lynch et que cette dernière sera rebondir très vite car c'est vraiment le genre de film moisi qu'on traine comme un boulet durant toute une carrière.

     

    Ma note : 02/10

    Ma note gratin de navets : 07,5/10

     

     


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    Un week-end en enfer ( Grim Weekend)

    de Bob Willems

    USA ( 2003) – Slasher / Horreur en solde

     

    Un week end en enfer

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     Un petit slasher avec un tueur déguisé en clown voilà deux arguments suffisant pour me faire acheter un DVD, surtout si ce dernier est à moins de un euro (Faut pas déconner non plus). Un week end en enfer est un petit film dont la jaquette vante exagérément les mérites en le définissant comme le grand carrefour entre Le projet Blair witch, Urban Legend et Scream tout en sous titrant le film Massacre à Texas hill histoire de mettre une petite touche de Massacre à la tronçonneuse en bonus. Le film de Bob Willems est surtout une belle purge mais tellement drôle qu'elle mérite une place de choix dans cette rubrique consacré aux navets.

    Deux couples partent donc passer un week-end dans une maison isolée en pleine forêt. Sur la route ils embarquent une jeune fille qui se faisait importunée dans un motel par un routier voulant lui sucer les pieds (oui c'est le genre de détail qui ne s'invente pas). Un fois sur place ils vont devoir affronter un clown serial killer sévissant dans les bois.

    Un week end en enfer

    Sur cette trame rectiligne et ultra classique Bob Willems et ses deux scénaristes (il fallait bien ça) Carl Bonin et Ken Herbert parviennent à construire un non film totalement idiot, bourré de références poussives et rempli de moments absolument ridicules. Tourné en vidéo et desservi par un transfert absolument dégueulasse de l'éditeur DVD Antartic, le film ressemble très souvent à un vieux film de boules ou une production amateur avec les couleurs qui bavent et le manque de définition qui va avec. La mise en scène poussive et sans talent de Bob Willems n'arrange rien le réalisateur plombant son film d'effets de style tellement gratuit qu'il finissent par devenir très lourds dans un premier temps puis absolument hilarant. Le plus drôle reste cette manière de ponctuer la moindre réflexion ou souvenir des personnages par un court flashback assorti d'un bruitage totalement ridicule. J'en suis presque à me demander si l'effet comique n'est pas volontaire tant certaines scènes sont à se tordre de rire.

    Un week end en enfer

    Il est presque impossible de noter l'intégralité des comportements stupides des personnages tant leur connerie devient presque surréaliste par moment. J'adore particulièrement les personnages qui son attaqués par le clown dans la maison et qui décident que cette foutue baraque comporte bien trop de fenêtre et qu'ils doivent se protéger; du coup dans un accès de logique ils barricadent la porte (??) avant de se rendre compte que maintenant ils ne peuvent plus sortir. On notera aussi le type fou d'amour pour sa petite amie qui part la rechercher en forêt au mépris du danger et qui finira par tranquillement tirer un coup en sous bois avec la fille qui l'accompagne. J'aime aussi beaucoup lorsque ce même type hurle en pleine nature le prénom de sa femme afin de la retrouver et qu'il réveille deux biches pour un stock-shot à l'effet comique inattendu

    Un week end en enfer

    Niveau frisson c'est aussi morne et plat que le scénario et l'encéphalogramme des personnages. Le film tente de créer un semblant d'angoisse avec des poupées maquillées et démembrées que les personnages retrouvent au fil du film dans la maison et dans les bois. Si le spectateur est plutôt amusé et consterné en revanche les personnages sont vraiment morts de trouille à la simple vision d'une Barbie pendue à une branche. Une des filles de la bande s'écrit même texto en découvrant une poupée « Ouahh la vache mais qu'est ce qui se passe ici ça devient vraiment trop flippant » avec le ton d'une actrice d'un mauvais Sitcom AB production. Sinon on aura droit à un pantin ridicule avec des vêtements couchés sur un lit et une tête de poupon et pour tout effet gore une magnifique décapitation de tête en plâtre. Le film aura beau commencer par un plan référence à Halloween et cité en vrac Vendredi 13 ou Texas chainsaw massacre il reste bien loin du slasher référentiel qu'il prétend être. Histoire de citer de manière bien paresseuse ses références Bob Willems nous offre même un lent travelling latéral sur des étagères de bibliothèque histoire de montrer des bouquins de Stephen King et Clive Barker.

    Un week end en enfer

    Mais le pire dans tout ça reste le casting et surtout l'horrible version française du film. On imagine que l'éditeur n'a pas voulu dépenser plus d'argent pour s'offrir des doubleurs corrects que le prix d'exploitation du film sur le territoire français. Comme le DVD ne propose même pas une version originale on doit se farcir le film doublé comme un soap opéra brésilien. Comme les personnages s'appellent Brandon, Marc, Tracy et Denise et que les dialogues sont d'une nullité affligeante allant de paire avec les situations on assiste souvent à de réjouissant moments de comique involontaire comme lorsque les quatre découvrent des poupées (et oui encore!) dans le frigidaire. Ce qui donne ça :

    Un week end en enfer

    -Tracy ouvrant le frigo : Brandon tu peu me dire ce que c'est que ça

    -Brandon avec l'air surpris du lapin pris dans les phares : C'est une blague ou quoi

    -Marc : A toi de nous le dire Brandon c'est ta baraque

    -Brandon toujours aussi surpris: C'est quoi ça (lisant le papier) Vous allez le regretter

    -Tracy : Mais qu'est que ça veux dire ?

    -Marc inquiet : C'est toi qui nous a fait une farce allez avoue le

    -Brandon étonné et l'air innocent : Moi ??

    -Marc un peu énervé quand même : Ben oui, c'est chez toi ici.

    -Brandon: Écoute Marc, Je te jure que je ne ferais jamais une farce pareil

    -Marc dont les neurones commencent à fumer : Ah bah oui alors c'est qui ?

    -Denise amusée: Ouais si c'est pas lui c'est qui ?

    -Tracy énervée : Arrête c'est pas marrant

    -Denise : Moi je trouves que si hihihi !

    -Tracy qui manque un peu d'humour : Et ben moi non (et toc !)

    -Brandon retournant l'accusation : Marc, ça c'est le genre de connerie que tu faisais à la Fac, dis nous que c'est toi

    -Marc super vénére: Putain je trouves pas ça marrant et je te jure que c'est pas moi

    -Tracy : Denise est que c'est toi soit franche ?

    -Denise très franche: Franchement c'est pas moi mais je sais qui c'est

    Suspens insoutenable.....

    -Marc le regard bovin : Qui ?

    -Denise révélant l'impensable : C'est Georges, ce détraqué suceur d'orteil nous a sûrement suivit jusque ici (Avec un routier psychopathe déguisé en clown, fétichiste des poupées et suceur de pieds prénommé Georges on es pas loin de tenir le boogeyman le plus flippant de l'histoire du cinéma.)

    -Tracy vraiment dégouté: Bon ben si c'est comme ça je me tire...

    Un week end en enfer

    Et ce genre de situations soutenues par des dialogues sans le moindre intérêt le film en comporte des dizaines. Les acteurs sont absolument nuls avec un mention spécial au brun ténébreux bien crétin dont les expressions sont souvent très drôles. Je n'ai pas résisté à l'idée de faire quelques captures d'écran histoire de montrer avec quelle finesse le comédie joue la peur, la réflexion, l'inquiétude, la tristesse ou le bonheur.

    Un week end en enfer

    Un week end en enfer

    Un week end en enfer

    Un week end en enfer

    Un week-end d'enfer est donc un bon gros navet comme je les aime, le genre de film qui fait pleurer les critiques et amuse les amateurs déviants de mauvais films. C'est chiant, c'est mou, ce n'est jamais effrayant, c'est visuellement immonde, c'est nul jusque dans son twist moisi mais c'est bien assez drôle pour passer un aussi bon moment que devant un film moyen.

    Ma note : 01/10

     Ma note Gratin de vanets : 08/10




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