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    ______ Aquarium de Frederic Grousset – 2004 ________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 16  Honteusement survendu par une jaquette alléchante reprenant des extraits de critiques sortant dont ne sais où dont un Remarquable! de la part de Mad Movie, Aquarium cache en fait une petite production française au budget aussi ridicule que le résultat. Visiblement marquè par le concept de Cube de Vincenzo Natali, Frederic Grousset enferme six personnes dans une pièce blanche sans issus pour une série de jeux dont les perdants seront systématiquement éliminés. Un concept qui en vaux bien d'autres mais que se matérialise ici à l'écran par six acteurs complètement à la ramasse débitant leur texte comme à la lecture et cherchant en roulant des yeux à comprendre ce qui leur arrive. Du coup ils jouent à Jacques à dit ou à la roulette russe, s'engueulent et fatalement se battent dans une métaphore pompeuse de la société. Aquarium est à la limite du désagréablement prétentieux tant Frederic Grousset semble nous faire croire que son film mou du genoux et chiant comme la mort est une réflexion profonde sur l'enfermement dans le quotidien et le combat pour la survie. En tout cas je serais bien curieux de retrouver la critique dans laquelle l'éditeur à réussi à puiser le qualificatif de Remarquable !

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 01/10 ______

     

    ______ Détention de Joseph Kahn – 2011 ______________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 16  Difficile d'accorder à priori un minimum de crédit à un slasher limite parodique mis en scène par le réalisateur d'une bouse comme Torque. Pourtant Joseph Kahn livre avec Détention un ovni cinématographique aussi agaçant que séduisant tout simplement parce que la folie, le pétage de plombs, les délires et le tempo frénétique qui font la particularité du film finissent aussi par lasser le spectateur. Le film est une sorte de coktail sur-vitaminé lorgnant du coté de Gregg Araki, une virée qui va à cent à l'heure autour d'une histoire de tueuse échappée d'un film et de voyage temporel dans lequel Joseph Kahn livre un hommage à la culture populaire cinématographique des années 80/90. Des références , des clins d'œil , des citations il faut reconnaître que le film en contient à la pelle de Donnie Darko à La mouche, de John Hugues à Scream en passant par Les tortues ninjas le film de Joseph Kahn ratisse large. Le réalisateur sait aussi faire preuve de dérision et se moque des torture porn et de son propre passé lorsque l'un des personnages cite ouvertement Torque comme un immonde navet. Mais voilà aussi sympathique soit il, Détention finit par tourner un peu en rond et son rythme à la MTV frénétique, ses incrustations à l'écran, ses apartés d'acteurs, ses effets de style finissent par ne plus dissimuler que le film n'a finalement pas grand choses à dire. Car si la forme est clinquante et frénétique rien dans Détention ne marque durablement au delà de la rétine.

    ______________________________________________________________________________________ Ma note 06/10 _____

     

    _____ Le prénom  de Alexandre de la Pattelière et Matthieu Delaporte – 2012 _______________________

    Saison 2012 Episode 16  Adaptation de l'immense succès théâtrale du même nom, Le prénom plonge le temps d'un diner dans le confort d'un appartement bobo deux couples et un ami dans le tumulte de houleuses discutions autour du choix du prénom d'un enfant à naître. Fatalement avec un tel concept Le prénom n'échappe pas à tous les défauts inhérent à de trop nombreuses comédies française avec ses personnages de bobos parisiens, une mécanique basé essentiellement sur le texte et les acteurs et non sur la mise en scène, un aspect statique de théâtre filmé et un fond qui tourne autour du simple vaudeville. Le concept du diner qui tourne au règlement de compte n'est pas non plus de toute première fraîcheur et finalement les deux réalisateurs n'apporte rien de nouveau et surtout pas la férocité qui aurait pu rendre Le prénom jubilatoire. Le film reste toutefois sympathique grâce à l'évidente complicité des comédiens, le naturel comique de Valérie Benguigui, quelques répliques bien senties, un rythme bien calibré et une mécanique de comédie parfaitement huilée car maintes fois éprouvée sur scène. Le prénom reste du théâtre de boulevard filmé mais difficile de totalement bouder les quelques bons moments offerts par le film.

    _________________________________________________________________________________  Ma note 05,5/10 _______

     

    ______ Le jour des morts (Day of the dead) de Steve Miner – 2008 _________________________________

    Saison 2012 Episode 16  Pseudo remake du film de Georges Romero, Le jour des morts de Steve Miner ne possède que quelques similitudes bien maladroites avec le film original puisque le résultat lorgne bien plus du coté du 28 jours plus tard de Danny Boyle que vers la trilogie mythique de papy Romero. Le scénario se contente du stricte minimum en plongeant un petit groupe de survivants face à un infection transformant toute une ville en zombies hystériques et ultra-speed. C'est vrai que d'emblée je n'ai pas une grande affection pour cette mode des zombies rapides et ce n'est certainement pas ce film là qui va me faire changer d'avis. Dans Le jour des morts, les zombies (infectés pour être plus précis) sont tellement speed ,un peu comme un coureur du tour de France chargé sous amphétamines, EPO et cocaïne, qu'ils en deviennent particulièrement drôles. Ils courent en accéléré les bras ballant comme des débiles, font des bons de kangourous, courent le long des murs et des plafonds et ils zigzaguent parfois entre les rafales de balles. Pour le reste Steve Miner (House, Halloween H20) blinde son film d'effets sanglants numérique bien pourris, d'effets gore pour masquer le vide, de dialogue très cons ( du style « Pourquoi tu es partie on devait ouvrir une boutique de vélos ensemble ») et de personnages bien futiles. Pour se rapprocher quand même un petit peu du film originale de Romero on aura droit au personnage de Bud qui est ici un jeune homme transformé en zombie mais qui ne mange personne du fait qu'il était végétarien (si si c'est possible !) et qui protège la jeune héroïne (Pauvre Mena Suvari) car il en était secrètement amoureux. Pas grand chose à sauver donc dans ce bien triste DTV qui se classe dans la catégorie des remakes les plus inutiles qui soit.

    __________________________________________________________________________________ Ma note 03/10 ________ 

     

     


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    ______ Rosewood lane de Victor Salva – 2011 ________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Petit retour pour Victor Salva ; le réalisateur des deux Jeepers creepers signant avec Rosewood lane un thriller aux limites du fantastique bien trop pépère pour marquer les mémoires. Le film raconte l'histoire d'une jeune femme qui vient s'installer dans la maison de son enfance après la mort de son père et découvre que tout le quartier est effrayé par un mystérieux livreur de journaux. Maison faisant ressurgir un passé douloureux, figure du garçon psychopathe, insécurité des quartiers des classes moyennes, home invasion, Rosewood lane brasse large dans ses thématiques pour finalement accouché d'un thriller convenu et sans grandes surprises. Plutôt correct et tendu lors de quelques scènes à suspens le film de Victor Salva souffre tout de même d'un cruel manque de rythme sur la longueur et d'une plus grande radicalité de ton. Rosewood lane ressemble à un petit téléfilm tranquille dans lequel une pauvre jeune femme en détresse doit se battre seul et faire face à l'incrédulité de ceux qui l'entoure. C'est avec un certain plaisir que l'on retrouve Rose McGowan dans le rôle de la femme traquée et Ray Wise qui incarne tant bien que mal un flic bien peu crédible à l'écran. Comme Victor Salva semble constamment hésité entre thriller et fantastique il termine son film de la manière la plus maladroite qui soit avec une fin ouverte assez ridicule. Rosewood lane ne présente donc que bien peu d'intérêt surtout de la part de Victor Salva.

    ____________________________________________________________________ Ma note 04/10 _______

     

    _____ Absentia de Mike Flanagan – 2011 ______________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Petit film issus du circuit du cinéma indépendant américain, Absentia est une bête de festivals qui a reçu une approbation quasi unanime de la part de la critique et de nombreux fans de cinéma de genre. Cette histoire de mari disparu qui revient après sept ans, de tunnel inquiétant et d'angoisse des banlieues pavillonnaires des États Unis est souvent salué comme un renouveau du genre ou un thriller contemplatif et inquiétant. Personnelement la seule réflexion que je me suis faites en regardant le film c'est « Mais qu'est ce que c'est chiant !! ». Absentia est un film tellement lent que j'ai très vite commencer à penser à d'autres choses en sortant totalement de cette histoire au point de ne jamais ressentir la moindre angoisse ou compassion envers les personnages. Le film traite des angoisses générées par l'absence, adopte les différents points de vus des personnages, choisit la suggestion plus que l'effet choc mais au bout du compte rien n'y fait pour moi, je n'accroche absolument pas à l'univers du film à part peut être son final assez cruel et l'ennuie m'emporte vite très loin, mais alors très loin de l'univers mis en place par Mike Flannagan. Vu le nombre de critiques positives glanées sur différents sites dédiés au cinéma de genre je veux bien croire être passé totalement à coté du film, mais vu l'ennuie accablant suscité par Absentia je ne vais pas retenter l'expérience de sitôt. Le film m'aura toutefois permis de rigoler un peu avec une critique d'internaute trouvée sur Allociné que je vous livre en l'état tant il aurait été dommage d'en modifier une seule lettre : «  Alor las yen a mar c'est vraimend de larnaque. je messplique : y'a aucun acteurs connu , je vous parle maime pa des effet spécials qui y a mème pas. Je porré meme dire que le sénario est naze, telement quon comprent pas rien du tous. et lambience bé elle est pouri. Vivemand le prochin filme de Marvelle!!! « 

    ______________________________________________________________________ Ma note: 03/10 ______

     

    _____ Peace, love et plus si affinités (Wanderlust) de David Wain – 2012 _______________________ 

     Saison 2012 Episode 14  Le réalisateur du film Les grand frères s'associe à Judd Apatow pour cette comédie dans laquelle un couple de citadins au bord du burn out se retrouve plongé dans une petite communauté hippie. Ficelles de comédie romantique et choc des cultures sont donc au programme de cette sympathique et petite comédie dans laquelle on retrouve Paul Rudd et Jennifer Anniston. Car sans être une grosse poilade ce Wanderlust est plutôt agréable et offre de bons moments de comédies à travers des personnages hauts en couleurs comme un vigneron nudiste, un chef limite gourou, une jeune fille torride à la sexualité des plus libre (Malin akerman) ou une adepte de la non violence y compris sur les mouches interprétée par une très drôle Kathryn Hahn. On passe donc un agréable moment jusqu'au dénouement de cette gentille histoire qui ressemble à une ode un poil réac au conformisme le plus total. La plupart des membres de cette communauté sont en fait des faux culs de première qui n'applique pas leurs principes et notre couple finira par retrouver avec bonheur leur petite vie citadine. Ils sont bien gentils les hippies avec leur communauté à la con mais on es tout de même mieux enfermés chez soit, voilà en substance le sentiment amer que laisse Wanderlust... Dommage, car ce final transforme une bonne petite comédie en un film qu'on a envie d'oublier assez vite.

    ____________________________________________________________________ Ma note: 04,5/10 ______

     

    _____ Two eyes staring (Zwart Water) de Elbert Van Strien – 2011 ________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Film fantastique néerlandais ce Two eyes staring ne brille pas vraiment par son originalité et s'appuie sur une trame assez classique de maison dont ressurgissent les fantômes du passé. C'est ici un couple et leur fille unique qui hérite d'un immense manoir en Belgique après le décès de la mère de madame, un lieu étrange dans lequel la jeune fille va bientôt se lier d'une trouble amitié avec le fantôme d'une petite fille vivant dans la cave. Two eyes staring s'inscrit donc dans la mouvance de l'épouvante à l'espagnol et propose un récit classique qui fait la part belle à l'angoisse, à l'émotion et à son récit. Pas d'effets gore ou de jump scare à répétition le film de Elbert Van Strien installe un joli climat anxiogène grâce à une mise en image posée qui fait la part belle aux cadres et à une ambiance froide servie par une très jolie photographie. Une ambiance typiquement nordique pour un film qui semblera sans doute un peu longuet pour ceux qui aiment l'épouvante emballé en 80 minutes chrono. Tout en étant en terrain connu, le film possède donc suffisamment de qualités pour donner envie aux spectateurs d'aller au bout de ce récit et avoir enfin toutes les réponses à cette histoire. Two eyes staring est donc un très bon DTV et un bon film fantastique à la fois réaliste, sombre et onirique. Un remake (totalement inutile) est déjà en préparation aux USA avec Charlize Theron.... Une idée un peu stupide surtout que Two eyes staring tire une grande partie de sa singularité de son ambiance typiquement Nordique.

    ____________________________________________________________________ Ma note 07/10 ________

     

     


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    ______ Resident evil Damnation  de Makoto Kimaya – 2012 __________________________________________

    Saison 2012 Episode 14 Toujours produite par Capcom afin d'accompagner la sortie vidéo ludique du nouvelle opus de la saga Resident Evil, voici donc que débarque le second volet animé des adaptations du cultissime jeu créé en 1996 par Shinji Mikama pour playstation. Seulement voilà même au niveau des jeux la saga très inspiré par les films de Romero a perdu de sa superbe au fil de ses nombreuses suites en laissant tomber le survival horrifique anxiogène mythique au profit de l'action non stop (tout en proposant toujours ,il faut le reconnaître, des jeux de qualité). Pour ce qui est des adaptations le constat est bien plus facile et définitif, après 4 films au cinéma et deux métrages d'animation, rien n'est vraiment à la hauteur des jeux vidéos. Resident evil Damnation est encore une belle déception directement dans la lignée du RE Dégénération sorti quelques années auparavant. Le film est une nouvelle fois graphiquement très pauvre et limite et ne se démarque jamais d'une longue cinématique de jeu avec un manque de finesse assez préjudiciable de texture, de détails et de fluidité. L'histoire et l'ambiance lorgnent vers le moins bon de la saga en faisant la part belle à l'action non stop et aux gros monstres visqueux. Il faudra pourtant attendre les vingt dernières minutes pour trouver un peu de fun et de gore avec des soldats géants inspirés du Tyran affrontant des lyckers dirigés comme des chiens de combats. Pour le reste on s'ennuie souvent comme devant une longue cinématique inutile qu'on arriverait pas à zapper en appuyant frénétiquement sur le bouton X de sa télécommande.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 05/10 ______

     

    ______ Action ou vérité (Truth or dare) de Robert Heath – 2012 _____________________________________

    Saison 2012 Episode 14 La jungle des DTV d'épouvante et d'horreur nous propose tellement de films shootés n'importe comment par des bandes de potes armés d'une caméra numérique que l'on en deviendrait presque indulgent pour des petits films affichant un minimum de tenue artistique comme ce Action ou vérité. Le film de Robert Heath ne propose toutefois rien de bien original avec cette histoire de vengeance d'un adolescent mal dans sa peau et humilié lors d'une fête étudiante. Action ou vérité se démarque surtout grâce à la qualité de sa mise en scène, son histoire plutôt carré et efficace, ses rebondissements, sa très belle photographie et la qualité de ses jeunes acteurs. Même si le film manque parfois un peu de rythme dans son déroulement Robert Heath parvient à construire un récit suffisamment torturé pour maintenir l'attention et le tout sans tomber dans la surenchère. Parmi les comédiens on retiendra surtout la très jolie brune magnétique Jennie Jacques et l'acteur David Oakes aux faux airs de Mads Mikkelsen. Action ou vérité est donc une solide série B avec les aspects graphiques d'un vrai bon film ce qui encore une fois dans l'univers de plus en plus hétéroclite du DTV représente une sérieuse qualité à prendre en considération.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 06/10 _______

     

    ______ Gangsters, guns et zombies  de Matt Michel – 2012 _________________________________________

    Saison 2012 Episode 14  Gangsters, guns et zombies est la parfaite illustration des DTV moisis dont je parlais quelques lignes plus haut. Distribué par Emilya le film de Matt Mitchel est une zombédie poussive qui tente de combiner les univers des gangsters à la Guy Ritchie et une invasion de zombies à la 28 jours plus tard. Gangsters, guns et zombies est surtout un film amateur qui objectivement n'aurait jamais du quitter le cercle des potes qui se sont investis à le faire. L'histoire tient du simple pitch de départ, les personnages sont caricaturaux et sans aucun intérêt, les scènes d'actions sont molle et répétitives, l'horreur totalement inoffensive, les acteurs à la ramasse, l'image est immonde et pour une comédie le film peine à arracher un seul sourire même crispé et poli. Comme seul élément comique Matt Mitchel en est réduit à nous servir des zombies clowns, des zombies sportifs et des zombies en armure issus d'un jeu de rôle. Rien à sauver donc de ce pur produit assommant d'amateurisme surfant avec dix ans de retard et de manière opportuniste sur la vague initié il y-a 8 ans par le génial Shaun of the dead. C'est bien sympathique de tourner des films de zombies avec ses potes pour 1200euros mais il en ressort quand même assez rarement des bonnes choses méritant une distribution internationale. Le film se termine sur le traditionnel bêtiser montrant qu'on s'est bien amusé durant le tournage, presque autant qu'on vient de se faire chier à regarder le résultat

    __________________________________________________________________________________ Ma note 03/10 ________

     

    ______ Les trois corniauds (The three stooges) des frères Farrelly – 2012 _______________________

    Saison 2012 Episode 14 Lorsque les frères Farrelly décident de rendre hommage au groupe de comiques les trois Stooges, ils ne le font pas à travers un énième biopic mais en ressuscitant les trois acteurs (interprétés ici par d'autres comédiens) le temps d'un film. Les trois corniauds c'est donc l'esprit des trois Stooges, avec des copies des trois Stooges à l'écran, l'humour des trois Stooges mais sans les trois Stooges. Il restait à savoir si l'humour si particulier du groupe comique qui officiait dans les années 30/40/50 pouvait encore faire recette au cinéma aujourd'hui. Du burlesque débridé, des grimaces incessantes, des gags répétitifs à base de baffes, de coups et de bruitages cartoon ce ne sont pas vraiment les ressorts comiques de l'époque et pourtant Les trois corniauds fonctionne plutôt bien pour peu que l'on se laisse prendre à la nostalgie de son jeu un peu désuet. Les trois corniauds marche souvent sur un plaisir assez primitif qui consiste à se marrer à voir des idiots se faire du mal car pour le reste il est certain que le film ne vole pas bien haut non plus. Difficile en réalité de vraiment critiquer le film car ses pires défauts sont aussi ses qualités, les acteurs grimacent et sur-jouent comme des malades et des fous furieux, les gags sont dignes de vieux cartoons et l'esprit est ouvertement naïf, improbable et surtout totalement débile ... Cela doit être le genre de film tellement radical dans son univers que l'on adore ou que l'on déteste. En ce qui me concerne je dois dire que je me suis plutôt bien amusé même si le meilleur des trois Stooges reste évidemment les vrais films des trois Stooges.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 05,5/10 ______

     

     


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    _____ Wake wood  de David Keating – 2011 ____________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 13 Wake wood est une nouvelle production du célèbre studio Hammer et le film de David Keating plonge un couple dans le rituel païen ancestral d'un petit village afin de revoir durant trois jours leur fille morte dans des circonstances tragiques. Autant le dire tout de suite le défaut majeur de ce toutefois sympathique DTV est de bien trop faire penser, sans jamais parvenir à le faire oublier, le Simetierre de Mary Lambert d'après le roman de Stephen King. La trame de Wake wood est à peu de choses exactement la même que dans Simetierre et les ressorts du scénario tellement semblables que tout devient parfaitement prévisibles. L'ambiance du film reste plutôt prenante et étrange et l'on suit même avec intérêt tout ce qui touche directement aux rites de résurrection. David Keating aurait d'ailleurs sans doute gagner à explorer bien plus en profondeur la mythologie et les cérémonials des différents rituels plutôt que de nous resservir au bout d'une très longue mise en place une énième histoire de gamine diabolique. On gardera donc surtout en mémoire le rituel et un final assez tordu car après La dame en noir, Wake wood est donc une nouvelle déception à mettre au compte du célèbre studio britannique de la Hammer.

    __________________________________________________________________________________ Ma note 05,5/10 ______

     

    ______ Paul Blart super vigile  de Steve Carr – 2009 __________________________________________________

    Saison 2012 Episode 13 Si personne en France n'a encore eu l'idée de distribuer le très bon Observe and report de Jody Hill avec un excellent Seth Rogen, en revanche Paul Blart super vigile de Steve Carr a trouvé une petite place directement en DVD. Clairement on a pas vraiment gagné au change même si cette histoire de vigile gras du bide, souffrant d'hypoglycémie et maladroit devenant héros lors d'une prise d'otages permet de passer un assez bon moment. Produite par Adam Sandler, Paul Blart Super vigile est une comédie sans grandes surprises mais qui offre son lot de bons moments et de sourires. Dans un registre à la fois bien plus léger et paradoxalement plus lourd que Seth Roggen en vigile inquiétant dans Observe and Report on retrouve ici Kevin James qui s'amuse visiblement beaucoup à jour les héros du dimanche gaffeur et emprunté. Si certains rebondissements sont plus que tirés par les cheveux, si la romance entre le héros et la jolie vendeuse est un peu cucul et si certains gags sont aussi lourds que le personnage il n'empêche que cette petite comédie se laisse regarder sans déplaisir.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 05,5/10 _____

     

    ______ London underworld  de Steven Lawson – 2011 _______________________________________________

    Saison 2012 Episode 13 London underworld est une série B britannique qui pourrait s'apparenter à un croisement entre les films de gangsters de Guy Ritchie et le Une nuit en enfer de Robert Rodriguez. Le film de Steven Lawson raconte l'histoire d'une petite bande de truands de la banlieue londonienne qui décide de récupérer leur night-club perdu à la suite d'un pari autour d'un combat de boxe clandestin. Ils vont vite se rendre compte que leurs adversaires sont en fait des vampires souhaitant reprendre le contrôle de la ville. London underworld est une série B plutôt agréable avec son très bon casting de tronches (Jason Flemyng, Dexter Fletcher, Danny Dyer...), son univers de gangsters et ses créatures de la nuit. Le film prend le temps de poser son intrigue, d'installer ses personnages et ses enjeux pour finir dans un bain de sang aux allures de survival. Malheureusement le film de Steven Lawson semble trop souvent hésiter entre le premier et le second degré, souffre de son manque de budget au niveau des maquillages des vampires, de manque de personnalité dans sa mise en scène et surtout le film ne décolle pas vraiment lors de son dernier acte qui devait pourtant être une apothéose en forme d'affrontement. London underworld laisse donc une impression mitigée comme le font souvent les films moyens.

    _________________________________________________________________________________ Ma note 04,5/10 ________

     

    ______ Bullhead  (Runskop) de Michael R Roskam – 2012 ______________________________________________

    Saison 2012 Episode 13 Bullhead est un premier film belge bien singulier dans lequel le jeune réalisateur Michael R Roskam nous plonge dans l'univers d'une petite mafia agricole trafiquant des hormones et des produits pharmaceutiques afin de faire engraisser le bétail. Au milieu de ce trafic se trouve Jacky un drôle de personnage qui se shoote régulièrement avec les produits qu'il donne à ses animaux. C'est le comédien Matthias Schoenaerts ( déjà formidable dans De rouille et d'os) qui incarne ici cette figure tragique à la fois monstre de puissance physique et musculaire et personnage psychologiquement fragile et brisé. Bullhead est une très belle surprise qui mélange avec bonheur ambiance de film noir, drame intimiste, chronique sociale, romance tragique et humour absurde typiquement belge avec notamment deux personnages de garagistes très drôle, le tout avec une mise en scène à la fois froidement rigoureuse et poétique. Michael R Roskam s'impose donc déjà comme un cinéaste à suivre et Bullhead comme l'une des jolies révélations de cette année. On pourra juste regretter que le film abandonne un peu à mesure qu'il avance sa dimension de thriller pour se concentrer essentiellement sur les traumatismes de la figure tragique de son héros et ses amours contrariées qui manque un petit peu de puissance romanesque. Difficile toutefois de faire la fine bouche devant cette histoire originale qui transporte le spectateur entre tensions, sourires et larmes pour une expérience cinématographique intense de film noir à l'humanité tragique.

    __________________________________________________________________________________ Ma note 07,5/10 _______

     

     

     


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    ______ Comme un chef  de Daniel Cohen - 2012 _______________________________________________________

    Saison 2012 Episode 12 Vu le succès grandissant des émissions culinaires à la télévision il était certain que le cinéma n'allait pas tarder à s'emparer du phénomène à travers une fiction tendance comédie sur l'univers de la cuisine et de la restauration. Comme un chef raconte donc l'histoire d'un petit anonyme absolument fan de cuisine (Michael Youn assez sobre pour une fois) qui va réaliser son rêve de toujours en devenant l'assistant de son idole, un grand chef de cuisine classique dont la carrière est menacé par la mode de la nouvelle gastronomie. Peu, voir pas de surprises dans cette comédie aux ingrédients savamment dosés mais aux recettes totalement éculées et manquant franchement de piment ( Voilà une belle métaphore culinaire, on dirait une critique de télé poche) . On s'amusera toutefois de la participation de l'excellent Santiago Segura en adepte et apprenti sorcier de la cuisine moléculaire, car pour le reste sans être désagréable cette comédie traditionnelle et sans épices laisse vraiment sur sa faim (Re métaphore culinaire, double ration). On sait exactement dès les premières minutes le cheminement et la conclusion de cette histoire au fort gout de déjà vu sur la passation de savoir et de pouvoir entre un maître et son élève. Comme un chef reste toutefois un petit film assez sympathique mais aucunement indispensable .

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 04,5/10 _____

    _____ Dépression et des potes  de Arnaud Lemort – 2012 ___________________________________________

    Saison 2012 Episode 12 Dépression et des potes est une énième comédie de potes avec des trentenaires bobos qui se retrouvent autour de la dépression de l'un d'entre eux. Réalisé sans éclat par Arnaud Lemort, le film offre toutefois son lot de sourires et de bons mots autour grâce à son un quatuor de comédiens formé par Fred Testot, Arié Elmaleh, Jonathan Lambert et Ary Abittan. Si le film est loin d'être désagréable il laisse surtout la sensation d'une comédie trop classique et finalement bien paresseuse s'appuyant souvent sur des situations déjà vus mille fois et le simple potentiel comique de ses acteurs . Si Jonathan Lambert, Arié Elmaleh et Ary Abittan s'en sortent plutôt bien en revanche Fred Testot est bien plus limite dans sa performance d'acteur, forçant trop souvent son jeu au point de ne plus sonner tout à fait juste lors d nombreuses scènes. Alors bien plus que les quatre acteurs principaux on retiendra surtout la très amusante performance de Laurence Arne qui incarne ici une jeune femme aveugle pour quelques gags dans l'esprit des frères Farelly. Finalement le film de Arnaud Lemort ne se distingue en rien des centaines de comédies produites chaque année en France qui n'ont jamais plus d'audace narrative et d'ambition artistiques qu'un simple téléfilm.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 04,5/10 ______

     

    _______ Carré blanc  de Jean-Baptiste Leonneti – 2011 _______________________________________________

    Saison 2012 Episode 12Carré blanc est un premier film bien singulier qui s'avère tout aussi attachant que parfois énervant. Jean-Baptiste Leonneti choisit dans Carré blanc de décrire un univers froid et clinique, sorte de monde formaté et totalement aseptisé dans lequel un couple en perdition tente de retrouver une part d'humanité. Le coté film d'auteur froid, lent et hermétique devrait rebuter beaucoup de monde et sans parler de prétention on sent que Jean-Baptiste Leonneti se regarde parfois filmé et force l'aspect cérébral et intellectuel de son film. Pourtant Carré blanc est aussi un film intéressant ne serait ce que par la radicalité de ses partis pris formelles et narratifs et la façon désabusé avec laquelle Jean-Baptiste Leonneti décrit les monstres ordinaires façonnés par nos société. Carré blanc décrit un monde dans lequel les plus faibles se font systématiquement démolir par les plus fort, les hommes se nourrissent littéralement des autres en se comportant sans réfléchir comme le stipule les règlements et les affiches publicitaires. Décor froid et massif, musique obsédante, photographie sèche, comédiens aux visages fermés, Carré blanc a le mérite de poser une véritable ambiance et un univers totalement cohérent avec son histoire. Si l'ennuie s'empare parfois du spectateur en revanche le film reste en tête par la rigueur glaciale de son constat sur la violence institutionnalisée de nos société qui fabrique des monstres capable à la fois d'y survivre et de faire prospérer le système. Carré blanc nous rappelle alors que les monstres ont des figures si ordinaires que l'on finit par ne plus les voir et donc les accepter.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 06/10 ______

     

    _______ Dictado  de Antonio Chavarrias – 2012 ________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 12 Premier film du producteur Antonio Chavarrias, Dictado est un drame dans lequel viennent se greffer des éléments fantastiques et surnaturels. Cette histoire d'adoption d'une petite fille faisant ressurgir les fantômes d'un drame passé et mettant un couple en péril n'est pas sans rappeler Esther de Jaume Collet Serra. Malheureusement Dictado est bien avare en frissons et en émotion, et surtout le film livre beaucoup trop tôt et clefs en mains les éléments propre à la compréhension de ce récit aux lisières de l'épouvante. Dictado s'achemine alors sans la moindre subtilité vers le drame existentiel sur la mémoire et le poids de la culpabilité mais sans vraiment prendre soin d'impliquer le spectateur dans le récit. On s'ennuie alors assez vite devant cette histoire finalement bien prévisible et classique et bien pauvre en tension comme en rebondissements. Si Dictado reste assez agréable à regarder c'est surtout grâce à ses interprètes avec notamment Barbara Leni et une issus narrative incertaine quoique finalement très classique.

    __________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 ________

     


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