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    _____ L'amour dure trois ans de Frederic Beigbeder – 2012 _________________________________________

    Saison 2012 Episode 07 Écrit et mis en scène d'après son propre roman autobiographique L'amour dure trois ans tourne fatalement tout entier autour du nombril de Frederic Beigbeder, c'est dire à quel point le film peut être parfois insupportable. Pour son premier film le romancier choisit donc de se raconter à travers une comédie romantique au cheminement conforme à 98% des films du même genre (Se découvrir/s'apprivoiser/être fou amoureux/ se séparer/ puis se retrouver avant le générique de fin). C'est le jeune acteur Gaspar Proust qui incarne avec beaucoup de justesse le dandy mondain critique et romancier puisque l'acteur parvient à être aussi tête à claques que son modèle. L'amour dure trois ans est l'archétype de la comédie bobo, nombriliste, cynique et verbeuse dans lequel on se fout très rapidement des petits déboires psychologiques de personnages englués dans leur suffisance. Beigbeder aura beau s'auto-critiquer au détour de certains dialogues et situations son film tout comme sa mise en scène suinte d'une autosatisfaction globalement assez insupportable. Il reste quelques dialogues assez amusants, deux ou trois réflexions pertinentes sur l'amour et le couple et le charme naturel de Louise Bourgoin mais dans sa globalité L'amour dure trois ans est rarement drôle, jamais émouvant et trop égocentrique pour toucher le plus grand nombre.

    ______________________________________________________________________________________ Ma note 03/10 _____

     

    ___ La véritable histoire de Bella et Edward Chapitre 4 - ½ : Indigestion de Graig Moss – 2012

    Saison 2012 Episode 07 Malgré tous les efforts du monde je ne suis même pas allé au bout de cette nouvelle parodie de Twilight réalisé par Graig Moss. La saga des vampires pour midinettes prête pourtant aux rires et aux sarcasmes mais certainement pas en se vautrant dans un tel étalage de crasse vulgarité. Graig Moss semble vouloir dépasser le duo Friedberg/ Seltzer (Mords moi sans hésitations) dans le registre de la connerie grasse et du gag scatologique au point de truffer son film de bruit de pets comme si la bande son était construite entièrement au coussin péteur par un gosse de cinq ans. C'est gras, c'est monstrueusement con sans être drôle, c'est bassement scatologique, c'est d'une nullité absolument consternante... On saluera juste la cohérence de Graig Moss qui a fait du prout l'unique ressort comique de son film de merde.

    __________________________________________________________________________________ Ma note -30 /10 _______

     

    ______ Une nuit de Philippe Lefebvre - 2012 ___________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 07 Comme son titre l'indique ce singulier polar de Philippe Lefebvre se déroule le temps d'une nuit durant laquelle on suit le commandant Simon Weiss (Roschdy Zem) de la brigade mondaine lors de sa tournée. Une nuit est un film noir (fatalement) dans lequel on trouve bien peu d'actions et beaucoup de drôles de rencontres, car au fil de la nuit on découvre la faune nocturne d'un Paris composé de petits trafiquants, de prostitués, de vieux travestis, de boîtes à partouses, de magouilles et d'ivresses. La face cachée d'une ville dans laquelle le flic se fond jusqu'aux limites en se faisant tour à tour négociateur, assistante sociale, truand et parfois même policier. De boîtes en boîtes, de rencontres en rencontres se dessinent alors les agissements d'un flic ni intègre, ni pourri mais semblant juste vouloir tenir le monde de la nuit sur son équilibre précaire. Roschy Zem est très convaincant dans le rôle de ce flic un peu à part et à ses cotés Sara Forestier qui lui sert de chauffeur dans le film pose son regard candide sur la nuit, ses codes et se agissements. La jeune actrice, pour une fois très sobre et en retrait, trouve ici un joli rôle. Même si au bout d'un moment on se lasse de la mécanique des rencontres et des déambulations de boîtes de nuit en boîte de nuit le film de Philippe Lefebvre, entre fiction et réalité quasi documentaire, se suit sans déplaisir jusqu'à son dénouement assez inattendu. Une nuit est donc une bonne petite surprise et un polar qui s'appuie sur son ambiance et ses personnages rappelant que le métier de flic n'est pas forcément de courir avec deux flingues à la main ou poursuivre des malfrats à 150 kilomètres à l'heure dans les rue de Paris.

    ______________________________________________________________________________________ Ma note 06/10 _____

     

    _____ Fog de Rupert Wainwright – 2005 ________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 07 Dans la grande famille des remakes bien moisis le Fog de Rupert Wainwright  devrait longtemps faire figure de référence. Il faut dire que le remake du classique de John Carpenter se voit offrir ici un traitement totalement à coté de la plaque. Fog version 2005 est un monument d'ennuie, un film incapable de créer le moindre début de frisson, jouant sur la carte d'effets tape à l'œil le plus souvent ridicule (Brouillard numérique, fantômes de parcs d'attractions, effets spéciaux gratuits). On es donc bien loin des frissons et de l'ambiance suggestive et tendue du film original de Big John au point que le film de Wainwright glisse bien plus souvent vers le ridicule de situations embarrassantes (Le black caché dans le frigo, la blonde qui se bat contre un filet de pêche, le final pseudo romantique, la vieille attaquée par son évier) que vers le cinéma fantastique pur et dur. On pourrait ajouter un casting assez uniformément mauvais avec la blonde et totalement inexpressive Maggie Grace, le bellâtre à coté de la plaque Tom Welling et le black de service DeRay Davis. Seule Selma Blair  s'en sort à peu près en reprenant le rôle de l'animatrice radio tenu jadis par l'indétrônable Adriennne Barbeau. Finalement le plus triste reste sans doute de voir John Carpenter   porter caution à ce triste naufrage en tant que producteur exécutif du film

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 02/10 _______ 


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    _____ Thor de Kenneth Branagh – 2011 _________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 06J'ai commencé cette semaine un petit marathon des adaptations Marvel histoire d'aller voir prochainement The avengers avec l'intégralité des cartes en mains. C'est donc le très Shakespearien Kenneth Branagh qui s'attaque à la figure mythique du dieu du tonnerre avec son marteau boomerang au nom ridicule. Un choix pas forcément très pertinent pour un film d'action mais assez malin vu la dimension de pur tragédie familiale du film. Du coup Thor est un film assez bavard (sans être flamboyant dans les dialogues) et plutôt avare en grosses scènes d'actions à l'image d'un combat final expédié en deux minutes chrono. Mais le pire concernant Thor reste le design pour le moins douteux du royaume de Asgard qui est une vraie bouillie numérique fadasse aussi clinquante que froide, lisse et synthétique. Ça brille beaucoup trop pour ne pas être que du toc et de la pacotille. Et puis franchement le pont arc en ciel qui s'illumine quand on marche dessus à moins que ce ne soit un hommage caché de Branagh à super Mario Kart c'est juste proprement immonde à l'écran. Une fois sur terre le film n'est malheureusement pas beaucoup plus attrayant entre les vannes moisis (sur le registre des visiteurs), les running gags lourdingues (Oupss je t'ai percuté avec ma voiture), les situations grotesque (l'arrivée des 4 potes de Thor avec leur sourire niais) et les combats de catch dans la boue on es bien loin du souffle épique des grands films de super héros. On pourra toujours se satisfaire d'un Chris Hemsworth parfaitement taillé pour incarner Thor et d'un méchant aux motivations suffisamment troubles et ambigües pour maintenir un soupçon d'intérêt.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 05/10 ______

     

    _____ Iron man de Jon Favreau – 2008 _________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 06Réalisé par le comédien Jon Favreau, Iron man est un bon film de super héros et aussi une bien sympathique surprise. La qualité du film tient sans doute dans le très bon équilibre entre ses différents éléments sans que aucun ne viennent trop empiéter ou court circuiter les autres. Le film, sans être trop bavard ou explicatif, constitue une très bonne introduction au personnage aussi charismatique que énervant de Tony Stark et offre un spectacle vraiment réjouissant entre humour, action et complot industrielle. Le casting est tout bonnement parfait avec un formidable Robert Downey Jr, une touchante Gwineth Paltrow et un toujours aussi parfait Jeff Bridges. Le film offre de nombreux très bons moments comme la conception de l'armure par Tony Stark dans son laboratoire, l'évasion de ce dernier de la grotte ou encore l'affrontement final musclé contre un mecha digne des meilleurs anime japonais. Et même si Iron man nous réserve finalement pas de gros morceaux de bravoures le film est parsemé astucieusement de bonnes scènes d'actions qui permettent de ne jamais s'ennuyer. Iron man est donc un bon blockbuster grandement porté par la performance de Robert Downey Jr et qui permet de passer 125 très bonnes minutes.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 07/10 ______

     

     ____ Iron man 2 de Jon Favreau – 2010 _______________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 06On prend presque les mêmes et on recommence, car hormis Don Cheadle qui remplace avantageusement Terrence Howard dans le rôle de Jim Rhodes, ce second Iron Man permet de retrouver toute la fine équipe du premier film. Malheureusement cette fois ci l'équilibre n'est plus vraiment en place et le film glisse bien trop souvent vers la comédie, pas spécialement finaude en plus. Si Robert Downey Jr est toujours aussi bon en revanche on a bien plus de mal à adhérer totalement au narcissisme cynique du personnage de Tony Stark. Car Iron Man 2 souffre d'un gros problème d'écriture transformant d'une manière assez uniforme ses personnages en caricatures parfois insupportables. Pepper Potts devient agaçante, Sam Rockwell en fait des caisses en rival de Stark et dans le rôle du méchant Mickey Rourke n'a finalement rien d'autre à défendre que sa gueule et sa présence toujours aussi imposante. Même au niveau de l'action le film est décevant car à part la scène au grand prix de Monaco, Iron Man 2 ne propose rien de vraiment formidable. Lors du grand final on a plus l'impression d'assister à un feu d'artifices de lumières et d'explosions (faut que ça pète) qu'à un affrontement digne de ce nom; d'ailleurs le méchant se fera exploser presque aussi vite que dans le final Thor. On a surtout la sensation que Jon favreau avait envie de s'amuser et de se marrer au point de souvent désamorcer la moindre tension par une vanne et d'accoucher de scènes pour le moins gênante comme Tony Stark bourré faisant son show limite stand-up lors de son anniversaire. Même si je dois reconnaître que la scène du super missile qui fait pschitt m'a bien fait marrer dans l'ensemble c'est loin d'être l'extase au niveau de l'humour. Iron Man 2 est donc une vraie déception qui a juste le mérite d'introduire Nick Fury, La veuve noire (Arghhhh Scarlett Johansson) et donc de préparer The avengers.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 05/10 ______

     

    ______ L'incroyable Hulk de Louis Leterrier – 2008 ___________________________________________________

    Saison 2012 Episode 06Bon alors; Thor c'est fait, Captain America c'est fait depuis longtemps, Iron man c'est fait aussi, donc si je compte bien il manque Hulk (Et oui tout ça pour arriver à cette vanne pourri ). Après un premier film bancal qui portait la griffe et les expérimentations visuelles de son réalisateur Ang Lee, le géant vert revient pour un second film avec à la mise en scène le frenchie Louis Letterier qui objectivement avait peu de chance de faire preuve d'audace et d'imagination vu sa filmographie. L'incroyable Hulk reste toutefois un sympathique film d'action qui souffre essentiellement de son récit pour le moins binaire et basique; en gros on recherche Bruce Banner (Edward Norton), on le retrouve, fâché d'avoir perdu à cache cache il devient vert de rage et fout sur la gueule des méchants avant de s'enfuir pour se planquer ailleurs puis être retrouver et recommencer la même chose..... La romance entre Banner et Betty Ross (Liv Tyler) n'est pas non plus très convaincante donnant au film un cruel manque de densité entre les scènes d'actions. On attendra donc avec patience l'ultime combat entre Hulk et L'abomination pour savourer un mano à mano destructeur et assez sauvage même si le rendu visuel tend parfois vers l'amas de pixels synthétique et numérique disgracieux. L'aspect le plus réjouissant du film reste la façon dont Louis Leterrier traite Hulk en faisant de cette figure héroïque un monstre maudit comme les figures classiques du film d'épouvante. On pense parfois au loup garou pour le fatalisme de la transformation, au Frankenstein de Whales ou encore à King Kong pour la douceur de la relation entre Hulk et Betty. Pour le reste le film se regarde sans déplaisir mais ne marque pas durablement les esprits.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 06/10 ______

     

    Voilà une semaine se termine, Avengers me voici... To be continued !

     

     


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    ______ Prince of Persia Les sables du temps de Mike Newell – 2010 ___________________________________

    Saison 2012 Episode 05 Prince of Persia rejoint la longue liste des adaptations foireuses de jeux vidéos et accessoirement celle des blockbusters calibrés pour les moins de douze ans. Estampillé Disney, le film de Mike Newell ( Donnie Brasco, Quatre mariages et un enterrement) est une sorte d'ersatz enfantin de La Momie dans lequel on croise une princesse tête à claques, une sorte de brave prince yamakazi, un vilain comploteur et quelques seconds rôles bien fadasses et bête à manger du sable. L'humour à base de courses d'autruches, de princesse revêche et de la taille du sexe de ceux qui ont une grosse épée ne dépasse jamais le niveau de cour de récréation et les scènes d'action s'enlisent lamentablement dans le sable bien loin du souffle épique des grandes aventures. Quand au fameux sablier offrant la possibilité de voyager dans le temps il ne servira finalement qu'à une chose qui est de permettre à tous les zentils du film qui sont morts durant l'aventure de finalement revenir pour un grand happy end bien moisi. Le film offre toutefois le minimum syndical au niveau de l'apparence avec son lot de décors, costumes et effets spéciaux, comme bien d'autres coquilles vides.

    ______________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 _____

     

    _____ Prophecy de John Frankenheimer – 1979 _________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 05  Le vétéran John Frankenheimer (French connection II, Le train, Le prisonnier d'Alcatraz) signe ici une petite et sympathique série B horrifique avec un monstre réveillant dans Le Maine les tensions entre indiens, industrielles et écologistes. Car Prophecy est ,bien avant la mode, une fable sur les dangers des produits polluants et toxiques rejetés dans la nature en toute impunité. Le film de John Frankenheimer est plutôt agréable du fait de son background scénaristique riche et soigné (Écologie, sort réservé aux indiens, peur d'enfanter un monstre) et d'un solide casting avec Robert Foxworth, Talia Shire (Rocky) et Armand Assante qui incarne ici un indien malgré qu'il soit sicilien et irlandais d'origine. C'est lors des apparitions du monstre, une sorte de grizzly géant écorché vif, que Prophecy glisse pour mon plus grand plaisir joyeusement vers la série Z. Une sorte de craignos monster incarné par un type pataud engoncé dans un costume en latex qui donne au film des faux airs de production Troma des plus réjouissant. Dommage que Frankenheimer n'exploite pas d'avantage la terreur sourde du personnage féminin incarné par Talia shire persuadé que son fœtus pourrait lui aussi devenir un monstre mutant. Prophecy est donc au bout du compte une bonne petite série B, amusante, intelligente, gore et bien foutue.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 05,5/10 ______

     

    _____ Daisy de Aisling Walsh – 2008 _____________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 05 Dans ce direct to Dvd on retrouve la thématique de l'enfant démoniaque à travers l'histoire d'un couple venu s'installer dans un petit village irlandais après la mort de leur premier enfant et qui va recueillir une étrange petite fille limite autiste après que ses parents soient morts dans un tragique incendie. De toute évidence Daisy lorgne fortement vers le Esther de Jaume Collet Serra (look de la jeune fille inclus) dont il reprend les grandes lignes sans toutefois s'approcher du niveau de trouble et de tension de son illustre modèle. Car Daisy est bien platement mis en image par le réalisateur de télévision Aisling Walsh qui oublie même d'exploiter l'axe le plus intéressant de son film à savoir l'ambiguïté de la source du mal entre la personnalité étrange de cette gamine et le regard rempli de superstitions des habitants du village. Pour le reste on es en terrain plus que connu et le film ne propose rien de bien excitant pour les spectateurs rompus à cette thématique mainte fois exploitée de l'enfant mauvais.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 ______

     

    ______ Fast and Furious 5 de Justin Lin – 2011 _________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 05 J'avais abandonné la saga des Fast and furious après le second épisode étant très vite lassé de l'univers des voitures hot wheels fluorescentes, des biachs qui se dandinent en mini short, du tunning à Jackie et du rap bon marché. Et puis comme au grand désespoir des fans pur et dur de la franchise ce cinquième opus s'éloignait de l'univers original, j'ai fini par tenter l'expérience en louant le Blu-ray histoire de laisser une petite chance au film de Justin Lin. Et bien le verdict est positif et je dois dire que ce Fast and furious 5 est plutôt une bonne surprise, c'est certes un pur film de bourrins mais franchement il rempli totalement son quota de plaisir et de scènes d'actions très agréable à suivre du fait de la mise en scène assez classique de Justin Lin. On ne s'attardera pas trop sur le scénario trop banal qui lorgne vers Ocean's eleven ni sur ses largesses et ses incohérences ( Le coffre de plusieurs tonnes qui n'entrainent jamais les voitures dans son inertie, les flics qui attendent plusieurs sorties de Dom pour enfin le localiser, trois quart d'heure à préparer un casse pour finalement foncer dans le tas, le coup de l'échange du coffre etc etc) pour simplement se laisser porter par le plaisir d'un bon film de pur divertissement. Dommage aussi que les personnages de l'équipe soient aussi mal servis à l'écran car la plupart sont recrutés pour des aptitudes bien précises qu'ils n'utiliseront finalement jamais durant le film. Mais l'essentiel reste que Fast and Furious 5 s'impose sans soucis comme le meilleur film de la série (du moins pour ce que j'en ai vu) et offre 130 minutes d'action bien bourrine et sans temps morts .

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 07/10 ______

     

    Voilà une semaine se termine, une autre a déjà recommencer . To be continued ....

     


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    _____ The Wig de Won Shin Yun – 2006 _________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 04The wig est un nouveau film de fantômes asiatiques au concept assez amusant puisque le cliché des longs cheveux noirs est ici matérialisé par une perruque maudite. Ce postiche infernal, cette moumoute diabolique va transformer la vie de deux sœurs et les emmener vers l'horreur absolu. Rien de bien nouveau donc dans ce film Coréen dans lequel on retrouve des accents de The grudge, The ring et autres films de fantômes aux longs cheveux. C'est plutôt joli visuellement, c'est parfois tordu dans son intrigue, on a droit à quelques jolis moments de tension et d'horreur mais dans l'ensemble qu'est ce que c'est long et lent ! On termine donc The wig sur un sentiment partagé d'avoir vu un film d'épouvante plutôt réussi et assez sombre tout en ayant aucune envie de le re-regarder un jour. On ne va pas couper les cheveux en quatre The wig est juste très moyen, trop amorphe et sans surprises

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 04,5/10 _____

     

    ______ The last son, la malédiction de Agnes Merlet – 2011 ____________________________________________

    Saison 2012 Episode 04Après Dorothy la réalisatrice Agnes Merlet poursuit son petit bonhomme de chemin dans l'univers du cinéma de genre avec Hide Aways ou The last son, la malédiction. Le film raconte la terrible malédiction qui frappe tous les hommes d'une même famille et à laquelle n'échappe pas James le plus jeune des Furlong. Lorsque le jeune homme est envahit de sentiments négatifs et qu'il est bléssé physiquement, il fait alors mourir tout ce qui l'entoure. Il décide alors d'aller s'isoler et se perdre au fond des bois mais il fera pourtant dans cet endroit reculé la connaissance d'une jeune fille atteinte d'un cancer. The last son est un film bancal capable d'offrir des très beaux moments et d'autres d'une naïveté confondante. Le film commence superbement, exposant cette curieuse malédiction de manière à la fois humoristique et tragique et posant les bases d'une belle tragédie fantastique au cœur d'une Irlande rural magnifièe par la photographie de Tim Fleming. Malheureusement l'histoire d'amour entre James et Mae (La très jolie Rachel Hurd-Wood) bien trop appuyé par une musique envahissante ne parviendra jamais à décoller au dessus de la simple bluette adolescente à la Twilight. Naïveté, symbolise un peu lourd, facilité d'écriture, grands sentiments The last son perd doucement tout ce qui faisait sa belle candeur et sa noirceur lors des premières minutes pour se transformer en une histoire romantique trop balisée. The last son reste toutefois un joli petit film fantastique et un joli conte romantique.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 05/10 ______

     

    _____ La secte des morts vivants de Costas Karagiannis – 1976 _______________________________________

    Saison 2012 Episode 04Il n'est pas question du tout de morts vivants dans ce petit film d'horreur grec produit par des anglais. De son vrai titre The devil's men ou Land of the minautor, La secte des morts vivants est un film qui flirte plus volontiers avec l'épouvante des films de la Hammer en transposant son univers sur une petite île de Grèce. Il est ici question de villageois inquiétants, de disparitions, de secte et de rituels sataniques, de baron des Carpates et de curé luttant contre le diable. On retrouve au casting du film deux figures de légende du genre avec Peter Cushing et Donald Pleasance mais malheureusement le film de Costas Karagiannis ne dépasse jamais le niveau de la petite série B aux charmes rétro et désuet. On s'ennuie donc assez vite (environ 10 minutes) devant cette enquête qui traine en longueur et la maladresse de la mise en scène qui fait du zoom avant son principal outils pour créer la tension. Zoom sur des visages inquiétants, zoom sur des visages inquiets (subtil nuance), zoom sur des femmes qui hurlent la tête entre les mains, zoom sur un visage impassible d'enfant .... On se lasse franchement très vite de la pauvreté des trucs de mise en images de Karagiannis incapable de créer une vraie tension et qui font doucement glisser La secte des morts vivants vers la série Z. Les acteurs ne sont pas non plus des plus convaincant à l'image du personnage de Milo, interprété par le comédien grec Costas Skouras, sorte de Frederic François décoloré et inexpressif. La secte des morts vivants possède donc un certain charme mais très objectivement, rien ne retiens vraiment l'attention du spectateur.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 ______

     

    _______ Cannibal ferox  de Umberto Lenzi – 1981 _______________________________________________________

    Saison 2012 Episode 04Pur film d'exploitation surfant sur le succès du Cannibal holocaust de Ruggero Deodato, Cannibal ferox possède une sérieuse réputation de film bis ultra-gore et bien crapoteux. Pourtant il faut bien reconnaître que le film de Umberto Lenzi est loin d'être un choc à la hauteur de son illustre modèle sorti un an plus tôt. Cannibal ferox reste toutefois un pur bis rital assez plaisant qui tente de reprendre à son compte tout ce a fait la réputation sulfureuse du film de Deodato comme l'exploitation de scènes de tortures animales, toujours aussi difficilement défendable. Si le film offre son lot de séquence gore avec castration, femme pendue par des crochets dans les seins, boite crânienne découpée, les scènes chocs restent assez rares et bien disséminées tout au long d'un film qui prend aussi le temps de poser son intrigue. Si l'enquête policière entre New-York et la forêt d'Amazonie plombe pas mal le récit en revanche on retiendra l'idée assez originale de la femme voulant prouver que le cannibalisme est un mythe et un alibi visant à l'extermination des indigènes par les conquistadors. Cannibal ferox est finalement assez mou dans son rythme, pas aussi excessif que sa réputation le laisse entendre mais reste un bon gros bis d'exploitation italien comme malheureusement on ne va pas en revoir tout de suite.

    ___________________________________________________________________________________ Ma note 05,5/10 ______

     

    ______ Push de Paul McGuigan – 2009 ___________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 04Un peu de Heroes, un soupçon de X-men et une dose de thriller voici les ingrédients de ce petit film d'action fantastique sorti en 2009. On y retrouve une organisation traquant des personnes aux pouvoirs paranormaux afin d'en faire de potentielles armes et cherchant ici à récupérer un sujet dangereux échappé de leurs laboratoires. Push avait donc le potentiel d'un sympathique actionner fantastique mais le film de Paul McGuigan cumule au final bien trop d'aspects négatifs pour vraiment s'imposer y compris comme une sympathique série B. L'histoire est à la fois confuse et peu passionnante, les personnages sont globalement assez têtes à claques malgré un casting solide avec Dakota Fanning et Chris Evans et les scènes d'action manque globalement de souffle. La mise en scène de Paul McGuigan bourré d'effets de mode entre sur-découpage et esthétique MTV est elle aussi assez indigeste quand elle n'orchestre pas des moments ridicules à base de flingues volants dans les airs. Il reste toutefois l'impressionnant décor naturel d'un Hong Kong à l'architecture divers et multiples et aux couleurs vives et variées, le film s'offrant une très jolie photographie étonnement bariolée pour une thriller. De toute évidence Push s'adresse avant tout à un public adolescent n'inscrivant jamais son récit dans la noirceur et la violence préférant souvent jouer sur un registre plus décalé d'humour et de romance.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 _______

      

     Voilà une semaine se termine, une autre va bientôt recommencer. To be continued ....

      


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    _____ L'abime des morts vivants de Jess Franco – 1983 ________________________________________________

    Saison 2012 Episode 03 Ce brave Jess Franco avoue dans l'interview accompagnant le DVD du film qu'il n'aime pas les morts vivants car il les trouve bien trop idiots et pas assez effrayants. Le pire c'est que si l'on prenait son film comme seule référence on ne pourrait être que totalement d'accord avec lui. L'abime des morts vivants raconte la quête de plusieurs personnes autour d'un trésor nazi protégé par des soldats zombies en plein cœur du désert. A défaut d'être effrayé on s'amusera beaucoup des acteurs mauvais comme des cochons ou inexpressifs, des dialogues idiots remplis de lieu communs et de lapalissade, de la musique électronique digne de Chalie Oleg, des effets spéciaux et maquillages rudimentaires comme les morts vivants qui semblent cracher le sang de leurs propres bouches en les posant sur les corps de leurs victimes sans les mordre. Malheureusement le film ne sera jamais jamais aussi drôle que son hilarant prologue avec deux jeunes filles bien stupides en mini short tellement mauvaises actrices que Jess Franco préfère filmer leurs jolis derrières que leurs visages, c'est pourtant bien dommage car les doubleurs de la version française font tellement de zèle qu'ils disent des âneries y compris lorsque les actrices ont la bouche fermée. L'abime des morts vivants flirte un peu avec le joyeux nanar mais au bout du compte il faut reconnaître que c'est l'ennuie qui pèse bien plus dans la balance que l'amusement.

    ______________________________________________________________________________________ Ma note 04/10 ____

     

    _____ Intruder de Scott Spiegel – 1988 __________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 03 Petit slasher oublié des années 80, Intruder retrouve donc une seconde jeunesse grâce au DVD. Le film de Scott Spiegel raconte comment les employés d'un petit supermarché se font dézinguer un à un par un tueur sadique après la fermeture du magasin. Si le film reste toujours aussi sympathique et agréable à regarder il faudra bien admettre que son aura de film culte et de monument horrifique est largement exagéré. Le seul gros point fort du film qui fait qu'il traverse le temps avec panache reste le festival d'effets gore réjouissants signés par le trio culte Gregg Nicotero, Robert Kutrzman et Howard Berger. Ça sent bon le latex et c'est un plaisir de voir des têtes écrabouillées ou coupées en deux, des coups de couteau géant et des coups de hachoir en pleine tronche. Même si tout ses joyeusetés se font dans le contexte d'un slasher bien trop prévisible, trop long à se mettre en place et qui fait défiler un sacré catalogue de jump scare usés jusqu'à la corde le plaisir reste intact plus de vingt ans après sa sortie. On pourra aussi s'amuser d'un casting réunissant les frères Raimi et Bruce Campbell dans un tout petit rôle car pour le reste Intruder reste un petit slasher fort sympathique mais pas innoubliable.

    _____________________________________________________________________________________ Ma note 06/10 _____

     

    _____ Rogue River de Jourdan Mc Clure – 2011 _________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 03 Rogue river reprend le concept de la jeune fille paumée qui si retrouve contrainte de passer une nuit dans une famille bien trop accueillante de tarés. Rien de bien nouveau donc dans ce petit DTV correctement emballé mais sans grands frissons ni surprises. Le film de Jourdan Mc Clure navigue du coté du survival et emprunte souvent beaucoup trop à d'autres films pour orchestrer ses moments chocs ( The loved ones par exemple). Entre tortures, ambiance glauque et pressions psychologique le film avance toutefois sans trop de temps morts pour atteindre 75 petites minutes de gentille tension. On notera surtout la présence de l'inquiétant et immense Bill Moseley en chef de famille à la fois calme et dangereux et un étrange et grotesque rituel de mariage débouchant sur un viol. Rogue river n'a rien d'une folle descente de rapides sur une coquille de noix, c'est pas non plus la croisière s'amuse juste un petit ride en canoë sur une rivière sauvage.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 04,5/10 ____

     

    _____ Evil angel de Richard Dutcher – 2009 _____________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 03 Evil angel, l'ange de satan est une très bonne surprise, surtout pour un DTV distribué par Emylia. Le film de Richard Dutcher s'articule autour d'un récit fantastique classique au bon sens du mot, avec des effets spéciaux convaincant, des acteurs et actrices crédibles pour une histoire parfaitement rythmé. Cette enquête autour d'un esprit démoniaque changeant de corps n'est pas sans rappeler Le témoin du mal de Gregory Hoblit avec Denzel Washington sorti en 1997 tout en conservant une certaine originalité. Le film de Richard Dutcher distille suspens, érotisme,horreur, violence avec bonheur et se montre plutôt généreux en matière de scènes d'action, mais le film marque aussi par son humour noir comme lorsque les morceaux d'une pauvre jeune fille écrasée par une voiture viennent atterrir sur les genoux de quelques adolescents dans un bus des jeunesses chrétiennes. Bien loin du tout venant en matière de DTV avec sa cohorte de survival, torture porn, found footage et films de zomblards, Evil Angel lorgnerait presque vers Carpenter de par le classicisme et le soin de sa forme comme de son intrigue. Evil angel est donc une bonne petite série B hautement recommandable.

    ____________________________________________________________________________________ Ma note 06,5/10 _____

     

    _____ Babycall de Pal Sletaune – 2012 __________________________________________________________________

    Saison 2012 Episode 03 Dès ses permiers essais et notamment le très bon Next Door le réalisateur norvégien Pal Sletaune montrait un amour pour le fantastique dépressif et psychologique à la Polanski. Une impression qui perdure avec Babycall dans lequel une jeune mère désespérée et sur-protectrice qui tente de fuir un mari violent découvre d'étranges bruit parasitaires venant du babyphone qu'elle a mis dans la chambre de son fils. Babycall est un thriller froid et assez angoissant sur lequel plane comme un fantôme le profond désespoir de son personnage principale interprétée par une formidable Noomie Rapace (Lisbeth forever). Malheureusement le dénouement de Babycall ne sera pas vraiment à la hauteur de toutes les angoisses et interrogations mise en place durant le film et laissera plus d'un spectateur sur sa faim. Il reste la rigueur nordique du film, quelques jolis moments d'angoisse et le magnétisme de Noomie Rapace assez bouleversante en mère au bout du rouleau et rongée jusqu'aux tripes par l'angoisse.

    __________________________________________________________________________________ Ma note 06,5/10 _______


    Voilà une nouvelle semaine se termine, une autre va recommencer. To be continued ...


     

     


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